Ceux-là ne plaisantent pas. Vous n'imaginiez quand même pas qu'en empruntant son nom au méchant le plus emblématique des séries T.V. ces cinq norvégiens allaient vous tricoter de la dentelle de Bruges ? Et au cas où vous auriez eu des doutes, les titres des albums se chargaient de les dissiper: "Calling in Dead" (Coalition, 2000), "Ride Paranoïa, (GSL, 2003) sans oublier le tout récent "Maëlstrom" (Columbia, 2006). Sur ce dernier, surprise: JR Ewing se mettent vraiment à chanter (au lieu de hurler) et surtout à nous dévoiler un sens mélodique insoupçonné. Parler de ramolissement serait néanmoins exagéré. Leur musique n'a rien perdu de sa puissance explosive. Dès les premiers accords on est toujours cueillis au plexus par l'effet de souffle. Cette nouvelle orientation semblait très prometteuse, malheureusement on ne saura jamais ce que JR Ewing allaient en faire. Après 8 ans d'existence, le groupe a décidé en effet de mettre fin à ses activités après avoir honoré ses contrats d'été. Le tout dans une certaine sérénité semble-t-il. Raisons invoquées: le fait d'être éloignés la plupart du temps des personnes qu'ils aiment, et de ne pas pouvoir honorer les piles de factures qu'ils trouvent en rentrant chez eux. Un DVD retraçant en image toute cette tumultueuse aventure devrait voir le jour avant la fin de l'année. Et ceux qui se sentent orphelins pourront toujours aller voir chez les finlandais de Disco Ensemble, ou chez les danois de Lack (en tournée française à la fin du mois: à ne pas manquer) qui reprennent brillamment (bruyamment ?) le flambeau.
JR EWING : "Pitch black blonde" (extrait de "Maëlstrom", 2006)
JR EWING : "Change is nothing" (vidéo. réalisation Erik Berg & JR Ewing)
JR Ewing @ Myspace
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