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  • : Rockomondo
  • : L'audio-blog des musiques rock, pop, folk, électro du monde entier.
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Rockomondo

Rockomondo est une émission diffusée en direct chaque jeudi soir de 21h00 à 22h00 sur Radio Primitive (92.4, Reims et la région) et rediffusée le même jour à la même heure sur Euradio (101.3, Nantes) la semaine suivante. La programmation en est principalement rock, pop, folk et électro, en majeure partie indépendante (mais pas seulement), et surtout axée sur les productions de pays autres que l'Angleterre et les Etats-Unis.

Ecoutez Rockomondo

Rockomondo est aussi un site internet en anglais relatif à l'émission www.rockomondo.com actuellement en sommeil dans l'attente d'un nouveau design. Mais vous pouvez toujours y consulter de nombreuses archives.

Enfin Rockomondo a une page facebook, où vous trouverez toute l'actualité de l'émission et où vous pourrez rejoindre nos amis.

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19 rue de Courcelles

51100 Reims

France

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Les morceaux figurant sur ces pages vous sont proposés à titre promotionnel par les artistes ou par leurs maisons de disques sur leurs propres sites. Rockomondo ne vous fournit que les liens vous permettant d'y parvenir plus facilement. Si vous aimez ce que vous entendez ici, soutenez les artistes : achetez leurs disques. Si vous détenez les droits de fichiers audio ou photo figurant sur ces pages et souhaiteriez qu'ils n'y figurent pas, informez nous-en par un simple mail à rockomondo(at)hotmail.com. Votre demande sera immédiatement prise en compte.

Articles RÉCents

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4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 15:23

Pas le temps de rédiger d'article aujourd'hui, mais j'ai ajouté trois chansons à celui paru précédemment sur Johnossi à Eurosonic. Si après ça vous ne vous précipitez pas sur leur album, c'est à n'y rien comprendre...

 

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3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 18:37

Après la claque Dùné, mon programme prévoyait de revoir zZz à De Spieghel. Mais là encore, impossible de rentrer. Dans la foule qui se presse devant l'entrée, j'ai la surprise de retrouver Jeroen Kleijn, batteur de Johan et boss du label Excelsior où enregistre justement zZz. Il m'explique que, venu tard avec des amis, il n'a pas pu entrer avec le groupe, et m'annonce la sortie prochaine sur son label du premier album de Moss, retour d'Excelsior à la guitar-pop qui leur est chère après l'embardée garage de Green Hornet. On avance décidément bien trop lentement pour pouvoir espérer arriver près de la scène avant la fin du concert. Tant pis, je laisse tomber zZz pour aller voir About au Simplon, la seule salle un peu excentrée du festival (mais très pratique pour ceux qui dorment à l'A.J.: c'est juste à coté).

About est un duo électro-rock formé de Rutger Hoedemaekers (laptop, synthés) et de l'ex-Seedling Marg van Eenbergen (guitare). Dès leur entrée en scène, les deux musiciens, habillés de blanc des pieds jusqu'à la tête, mettent tout de suite la barre très haut question énergie. Oubliez les tristounets tapoteurs de laptops courbés en deux presqu'immobiles, le visage éclairé par la lueur blafarde de leur écran. Ici, ça bouge et pas qu'un peu ! Car si Rutger Hoedemaekers vient de la techno, son show avec About est furieusement rock n'roll. A l'image de Marg van Eenbergen qu'on n'avait jamais vue aussi exubérante avec son propre groupe ! Ici, elle nous rejoue carrément Joan Jett à la puissance dix, occupant tout l'espace à elle seule et cisaillant sa guitare avec une détermination parfois presque effrayante. J'étais juste devant elle et je vous jure qu'à certains moments je n'en menais pas large. Cette fille n'avait manifestement plus tout à fait le contrôle de ce qu'elle faisait et le manche de son instrument passait parfois dangereusement près de ma mâchoire. C'est ce qui s'appelle être au coeur de l'action, mais avec ces deux énervés, inutile d'occuper le devant de la scène puisque c'est le groupe lui même qui descend dans le public, entamant un décoiffant face à face fille-garcon à qui impressionnera le plus l'autre. Un concert vraiment très très chaud qui s'est achevé par un triomphe prévisible. Et l'heure tardive aidant, le duo est même revenu pour un rappel, évènement tout à fait exceptionnel dans ce festival.

Il était deux heure et demie du matin, et temps peut-être de conclure cette seconde journée si l'on voulait profiter un peu de la troisième. Palmarès final pour ce vendredi 12 janvier: 1° Loney, Dear, vraiment LA révélation du jour, 2° ex-aequo Duné et About sans contestation possible.

 (About @ Simplon Up, 12.01.07, photos:rockomondo)

ABOUT : "Strike you as the enemy"

ABOUT : "Think Niles drink"

Visitez la page MySpace d'About.

Et celle de Gram, le projet personnel de Marg van Eenbergen (premier album prévu cette année)

Achetez l'album d'About.

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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 21:48

Terrible cas de conscience à 23h45 ! Pas moins de trois concerts intéressants commencent au même moment: la suédoise Hello Saferide dans la petite salle du Grand Théatre, les danois Dúné à Vera (LA salle rock locale) et les Belges Das Pop - de retour après un long silence - au Simplon. Cette dernière salle étant la plus éloignée du centre, je tente Hello Saferide que j'avais loupé au dernier festival Spot. Mais une queue conséquente s'est formée à l'entrée du Grand Théatre: il y a au bas mot de 20 à 30 minutes d'attente. Trop long ! Je cours donc à Vera, situé à deux pas, pour Dúné que j'avais de toute façon très envie de revoir aprés leur enthousiasmant concert à Spot en juin dernier. Le groupe a le chic pour introduire ses concerts avec le petit gimmick qui tue. A Spot, c'étaient des percussions façon Tambours du Bronx. Ici, ce sont les deux guitaristes, l'un très petit, l'autre très grand, qui face à face installent un climat pesant. Ceci jusqu'à ce que les cinq autres membres du groupe envahissent la scène et que tout se libère dans une incroyable explosion d'énergie.

Car malgré des décennies de concerts en tous genres, je ne crois pas avoir jamais vu un groupe qui bouge autant sur scène que Dúné. La Mano Negra, à côté, c'était les Petits Chanteurs à La Croix de Bois ! L'extrême jeunesse des musiciens (17/18 ans) y est sans doute pour quelque chose: là où d'autres du même âge se défoulent en bondissant sur leur matelas avec une raquette en guise de guitare, eux font ça pour de vrai sur scène. Et je soupçonne fort ce joyeux délire d'être moins désorganisé qu'il n'y paraît au premier abord. Chaque personnage tient un rôle bien défini: le chanteur au visage angélique et aux cheveux blonds qui-fait-craquer-les-filles, le guitariste-robot qui plaque mécaniquement des accords sur son instrument, yeux fixes et dos raide, le joueur de claviers extraverti qui bondit dans tous les sens avec son Casio portable, escalade les baffles de retour en grimaçant et harangue la foule en faisant de grands gestes, sans oublier la craquante succube aux synthés, seule à rester immobile au milieu de cette folie furieuse, et qui d'un seul regard derrière sa mèche brune vous transforme en statue de glace. 

Il y a comme une sorte de chorégraphie spontanée dans cette manière qu'ont les 7 musiciens d'occuper l'espace dans ses moindres recoins, de se rejoindre par couple ou par trio avant de se séparer de nouveau pour tenter d'autres combinaisons ou bien reprendre leur délire personnel. L'effet est celui d'un coup de poing dans le plexus. D'ailleurs le spectacle est aussi dans la salle, avec des spectateurs bouche bée et yeux écarquillés, s'échangeant des regards incrédules où l'on peut lire: "Non mais tu as vu ce que j'ai vu ?". Eh bien oui, on a vu ! C'est Dúné sur scène, et ce concert hollandais m'a encore plus impressionné que la première fois que j'avais vu le groupe ! Bon, tout ça c'est bien beau, me direz-vous, mais la musique ? Quoi, la musique ? Franchement, qu'est-ce qu'on en a à faire de la musique quand on a un show comme celui-là ? Le premier single officiel du groupe, "Bloodlines", nous propose une bombinette dynamique (forcément !), à la croisée du post-punk et de la new-wave. Sympathique, pour sûr, mais faut pas rêver: ce n'est pas demain la veille qu'on réussira à enfermer l'énergie insensée de Dúné dans une rondelle de plastique.

 (Dùné @ Vera, 12.01.07, photos: rockomondo)

On peut écouter et télécharger plusieurs titres des premières démos de Dúné sur cette page.

Visitez aussi leur page MySpace.

Achetez "Bloodlines".

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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 00:44

Demandez le programme !

A BRAND (B) "U-turn", ADMIRAL FREEBEE (B) "Living for the week-end", HELDER (B) "Brooklyn", THE HEIGHTS (NL) "Beachyhead", COPARCK (NL) "A good year for the robots", JOHAN (NL) "She's got a way with men", ALAMO RACE TRACK (NL) "Black cat John Brown", MOI CAPRICE (DK) "The town & the city", MURDER (DK) "When the bees are sleeping" DUNE (DK) "Bloodlines" Album Of the Month: LONEY DEAR (S) "I am John" THE MOLE SESSION (S) "Don't you think" BALLY (S) "Harbour of lost love" JOHNOSSI (S) "Glory days to come"

BEEF (E) "C'mon rajoy" SIBYL VANE (E) "Mientra dura" STANDARD (E) "Pressure" Retromondo (01/1997): GREENE (DK) "Reason to carry on", Retromondo (01/2002): THE NOTWIST (D) "Neon golden" Spot On... MINOR MAJORITY (N) "Dancing in the backyard" "She's a New-Yorker" "Wish you know" "Keep coming around" "Live at La Guinguette Pirate 2004" MARIA SOLHEIM (N) "Take my heart" HOUSE OF HISS (GB-N) "Slab City" L'Anglo-Saxon du Jour: DESTROYER (CAN) "Priest's knees"

Mais... tout peut encore changer...

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30 janvier 2007 2 30 /01 /janvier /2007 23:23

C'est sur le regretté "David f. presents..." que j'ai découvert Hanne Hukkelberg, et j'ai un peu ramé avant de vous retrouver le post qui lui est consacré (ici). 2006 aura été une riche année pour la norvégienne qui a sorti un nouvel album sous son nom, "Rykestrasse 68", conçu en partie lors de son exil berlinois (et toujours pas écouté, c'est dans ma liste de commissions...), et aussi l'album d'Ignore, où elle assure tous les vocaux. Ignore est un sextet réunissant des musiciens issus d'horizons différents (jazz, rock, pop, electro) réunis autour du compositeur Gaute Storsve. On retrouve ici la manière spontanée et décomplexée d'aborder le jazz qui nous avait déjà séduit chez Jaga Jazzist (l'un d'eux est d'ailleurs de la partie), avec la voix d'Hanne Hukkelberg en guise de cerise sur le gâteau. Et en plus vous auriez voulu une belle pochette ?

IGNORE : "Big, open wide" (extrait de "Happiness not yet won", 2006)

IGNORE : "Sno II"

Visitez la mage MySpace d'Ignore.

Achetez l'album d'Ignore.

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30 janvier 2007 2 30 /01 /janvier /2007 21:55

Aujourd'hui est paru le cinquième épisode du feuilleton musical de Mist, "Mist:Period". Le morceau à télécharger gratuitement s'appelle cette fois-ci "Surrender". Arrivé presqu'à mi-parcours de ce projet, on commence à se faire une idée plus précise de ce que sera ce nouvel album de Mist, plus terrien, moins éthéré que son prédécesseur, et où l'électronique jouera sans doute une part non négligeable. Rendez-vous le 25 février pour l'épisode 6.

MIST : "Surrender"

Pour les retardataires, on peut se procurer les précédents morceaux de "Mist-Period" chez youmakemusic.com

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29 janvier 2007 1 29 /01 /janvier /2007 00:25

L'USVA est un espace culturel plutôt chicos et un peu excentré où se produisent les groupes les moins bruyants du festival. J'arrive en avance pour Loney, Dear, ce qui me permet ainsi de profiter des deux derniers morceaux de James Yorkston. En solo, la musique de l'écossais semble nettement plus mélancolique que lorsque je l'avais vu avec The Athletes il y a trois ans de cela, et l'ombre des grands folksingers anglais des sixties (Bert Jansch, Davey Graham, John Renbourn) semble planer au dessus de sa tête de plus en plus déplumée. Ecriture ciselée, voix chaude, joli jeu de guitare: de quoi imposer dans la salle un respectueux silence pas toujours de mise avec ce turbulent public festivalier.

Pas plus d'un petit quart d'heure pour changer les instruments (James Yorkston n'avait que sa seule guitare acoustique), et voilà les suédois Loney, Dear qui entrent en scène. Le groupe d'Emil Svanangen bénéficie déjà d'un joli bouche à oreille dans la blogosphère, et il suffit de quelques morceaux pour en comprendre la raison. Même si l'on n'en connaît pas la moindre note, la pop joyeusement triste des cinq suédois s'impose comme une évidence et vous touche droit au coeur. Nulle trace d'esbrouffe ici, pas de look tapageur, ni de jeu de scène exubérant. Mais une musique chaleureuse et inspirée, à l'électricité discrète, portée par des musiciens visiblement soudés autour de l'émouvant falsetto de leur leader. Tout ceci fonctionne même sans la moindre amplification, comme le démontre un passage totalement "unplugged" particulièrement réussi. Que ce soit dans le bleu des ballades acoustiques ou l'arc-en-ciel de leurs symphonies de poche, les chansons de Loney, Dear, sincères, authentiques, passionnées, ont fait plus d'un converti lors de ce précieux concert. A commencer par les programmateurs des festivals, qui dés la dernière note envolée se jetaient sur leurs portables (dixit Libé). Et votre serviteur qui retrouvait un Emil Svanangen encore ruisselant de sueur pour acheter illico du producteur au consommateur la discographie complête du groupe (trois albums à ce jour, dont deux sur CD-R. Le prochain, "Loney, noir" attend une sortie imminente chez Sub-Pop).

 (Loney, Dear @ USVA, 12.01.07, photo: rockomondo)

JAMES YORKSTON : "Song to the siren" (extrait de "Surf song" 7")

LONEY, DEAR : "I am John" (extrait de "Loney, noir", 2007)

LONEY, DEAR : "Hard days" (idem)

LONEY DEAR : "Saturday waits" (idem, extrait de 1'42")

Achetez les disques de James Yorkston.

Achetez "Loney, noir".

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28 janvier 2007 7 28 /01 /janvier /2007 19:07

Après tous les décibels encaissés la veille, quoi de mieux que la musique de Tunng pour commencer la deuxième journée du festival ? Justement, le groupe anglais se produit l'après-midi en showcase à Plato. Affichant une totale sérénité et un look néo-hippie (barbes, cheveux longs) en accord avec leur musique, le quatuor nous régale de quatre ou cinq chansons qui confirment l'urgence de se procurer leurs deux albums. En les voyant sur scène, je comprends mieux pourquoi, dans le précédent post que je leur avait consacré, j'avais dressé un parallèle entre Tunng et The Kings Of Convenience. Car c'est bien l'influence de Simon & Garfunkel - également une source d'inspiration limpide chez le duo norvégien - qui semble sous-tendre en permanence les chansons de Tunng. Et ceci bien qu'ils se réclament plutôt des folk-singers britanniques des années soixante. D'autres autour de moi citeront également Four Tet. Mais là où l'électronique constitue véritablement la base de la musique de ces derniers, elle n'est, chez Tunng, qu'un simple élément parmi d'autres. Retirez-là, et leurs chansons n'en resteront pas moins splendides. Un très joli moment.

 (Tunng @ Plato 12.01.07, photo: rockomondo)

Le soir venu, par qui commencer ? Je n'aime pas beaucoup l'album des belges Montevideo, et les Néerlandais Taxi To The Ocean, déjà vus ici-même en 2006, m'avaient ennuyés. Restent les italiens Yo Yo Mundi, les anglais The Girls et l'islandais Pétur Ben. Allez, essayons ce dernier, d'autant plus qu'il joue au Stadsschouwburg, un chaleureux théatre à l'italienne tout en velours et en stucs dorés où les années précédentes j'avais vu Ghinzu et El Tattoo Del Tigre. Mais dés qu'il apparait sur scène avec son look bien étudié et son groupe de mercenaires, il est évident que j'ai tiré le mauvais numéro. Ce garçon a manifestement confondu Eurosonic avec l'Eurovision (Quoique... depuis que ces derniers consacrent des groupes Heavy-Metal déguisés en monstres, on a un peu perdu nos repères...). Un deuxième morceau, pire que le premier, et c'en est assez. Il n'aura même pas droit à une photo. Que faire, à présent ? Si je tentais Anna Ternheim, que je n'ai pas eu encore l'occasion de voir sur scène malgré ses nombreux passages en France ? Seul problème, le vendredi soir, le public est encore plus nombreux que la veille, et bien que la soirée soit à peine commencée, il y a déjà la queue devant De Spieghel. Tant pis, direction le Shadrak juste à coté où se produisent les italiens Julie's Haircut. Je connaissais de ce sextet un EP très indie-rock sorti en 2003. Mais depuis beaucoup de choses ont changé. Composée la plupart du temps à base d'improvisations, la musique de Julie's Haicut affiche désormais un néo-psychédélisme de belle facture qui rappelle furieusement le Pink Floyd originel (Période "A Saucerful of Secrets" et "Zabriskie point") et le krautrock des débuts 70's (ce que viendra d'ailleurs confirmer une reprise de Can). Mais qu'on ne s'y trompe pas: ces italiens n'ont rien pour autant d'un simple groupe "revival". Loin d'être confinée dans le passé, leur musique fait preuve d'un son tout à fait contemporain, qui marie l'électronique au fracas des guitares et fait souvent preuve d'un beau pouvoir hypnotique. Proche dans son inspiration de groupes français comme Steeple Remove ou Cyann & Ben, Julie's Haicut reste assurément à découvrir.

 (Julie's Haircut @ Shadrak Up, 12.01.07, photo: rockomondo) 

Après Julie's Haircut, je me paie un petit sprint jusqu'à De Beurs pour y voir les norvégiens 120 Days que j'avais loupé à la récente soirée Spot On #1 à la Flèche d'Or (ils passaient après l'heure du dernier métro). Le concert est déjà bien commencé lorsque j'arrive, et la salle est bondée. Sur scène, 120 Days confirment qu'il sont bien les petits branlotins que j'avais soupçonné au vu de leur photo de presse. Le chanteur ondule dans son t-shirt artistiquement déchiré, et se la pête un maximum, bien qu'il ait visiblement tout juste l'âge de boire des bières en public. Mais force est de reconnaître que la musique, puissante et répétitive, génère un réel pouvoir d'envoûtement. Là encore, il est difficile de ne pas retrouver dans cette cacophonie soigneusement organisée l'influence évidente des groupes allemands du début des années 70. D'ailleurs, lors d'un long et mémorable morceau final, le groupe se lâche enfin. Le chanteur oublie ses poses pour entrer en transe et y entrainer tout le monde avec lui, musiciens comme public. De Beurs tout entier décolle, ce qui vaudra aux 120 Days une ovation bien méritée.

 (120 Days @ De Beurs, 12.01.07, photo: rockomondo)

TUNNG : "Woodcat"

JULIE'S HAIRCUT : "Satan eats Seitan (Galactus remix)"

120 DAYS : "Come out (Come down, Fade out, Be gone) "

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27 janvier 2007 6 27 /01 /janvier /2007 11:13

Voilà une excellente nouvelle pour bien démarrer l'année: la sortie d'un nouvelle album de Frida Hyvönen ! Intitulé "Music from the dance performance Pudel", il s'agit comme son titre l'indique d'une musique de ballet, mais en fait ce sont bien dix nouvelles (et superbes) chansons de la talentueuse suédoise qui nous sont proposées ici. A la formule originelle voix-piano sont venus s'ajouter un ensemble de cordes et des choeurs, et - faut-il le préciser ? - c'est encore une fois magnifique.

 (photo www.fridahyvonen.com )

FRIDA HYVÖNEN : "Fall is my lover" (extrait de "Music from the dance performance Pudel)

FRIDA HYVÖNEN : "Came a storm" (idem)

FRIDA HYVÖNEN : "This night I recall you" (idem)

Achetez le nouvel album de Frida Hyvönen chez Parasol, à qui vous devez de pouvoir écouter ces morceaux.

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26 janvier 2007 5 26 /01 /janvier /2007 10:50

Un petit interlude au milieu de mon compte-rendu d'Eurosonic 2007 pour vous parler de cet artiste de Malmö découvert tout récemment, alors que je préparais l'émission "Spéciale Suède" diffusée hier soir. The Culture In Memoriam, c'est Victor Håkansson, 21 ans, un garçon gentiment tête-à-claques, qui n'ignore rien de l'utilisation des gels capillaires ni de l'art de poser sur les photos de presse. Magré cela, il est difficile de rester insensible à ses chansons tristes qui marient élégamment acoustique et électricité, et à sa voix curieusement étranglée. En mars 2005 (à l'âge de 19 ans, donc !), The Culture In Memoriam a sorti en autoproduction un mini-lp 8 titres intitulé "Nietzches Ex" d'où sont extrait la plupart des morceaux proposés ici. Signé récemment sur l'excellent label A West Side Fabrication, son premier véritable album devrait paraître en cours d'année sous le titre "Abolish history - This is our story". On en reparlera.

 (photo: Markus Kinnunen)

THE CULTURE IN MEMORIAM : "Fear, faith and friends"

THE CULTURE IN MEMORIAM : "Destroy all facts and history"

THE CULTURE IN MEMORIAM : "Meins and butterfly"

THE CULTURE IN MEMORIAM : "Riot and steal cars (it's love !)"

THE CULTURE IN MEMORIAM : "Unite"

Visitez aussi la page MySpace de The Culture In Memoriam.

Achetez "Nietsches Ex"

Téléchargez légalement le single "Destroy all facts and history" (version album).

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