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  • : Rockomondo
  • : L'audio-blog des musiques rock, pop, folk, électro du monde entier.
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Rockomondo

Rockomondo est une émission diffusée en direct chaque jeudi soir de 21h00 à 22h00 sur Radio Primitive (92.4, Reims et la région) et rediffusée le même jour à la même heure sur Euradio (101.3, Nantes) la semaine suivante. La programmation en est principalement rock, pop, folk et électro, en majeure partie indépendante (mais pas seulement), et surtout axée sur les productions de pays autres que l'Angleterre et les Etats-Unis.

Ecoutez Rockomondo

Rockomondo est aussi un site internet en anglais relatif à l'émission www.rockomondo.com actuellement en sommeil dans l'attente d'un nouveau design. Mais vous pouvez toujours y consulter de nombreuses archives.

Enfin Rockomondo a une page facebook, où vous trouverez toute l'actualité de l'émission et où vous pourrez rejoindre nos amis.

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Les morceaux figurant sur ces pages vous sont proposés à titre promotionnel par les artistes ou par leurs maisons de disques sur leurs propres sites. Rockomondo ne vous fournit que les liens vous permettant d'y parvenir plus facilement. Si vous aimez ce que vous entendez ici, soutenez les artistes : achetez leurs disques. Si vous détenez les droits de fichiers audio ou photo figurant sur ces pages et souhaiteriez qu'ils n'y figurent pas, informez nous-en par un simple mail à rockomondo(at)hotmail.com. Votre demande sera immédiatement prise en compte.

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 09:47

Joep van Son ne s'ennuie jamais. Lorsqu'il ne joue pas dans l'un des trois groupes dont il fait partie, ce hollandais de Eindhoven compose des bandes originales, enregistre en solo ou donne un coup de main à ses nombreux amis musiciens. Et ça marche à tous les coups. Joep van Son aime les chansons accrocheuses, les choses simples, et que ça aille vite. Il aime aussi le son des guitares et les duos fille-garçon. Dans chacun de ses projets, il y a toujours une voix féminine pour lui répondre. Chez The Sugarettes, c'est celle de sa compagne Mariska Louman. Le quatuor a déjà sorti deux albums, "Love and other perversities" - très Sonic Youth - en 2007 et plus récemment "Destroyers of worlds", tout aussi péchu mais plus pop, comme une réjouissante collision entre les Pixies et Phil Spector. Deux disques qui n'ont aucun mal à faire mouche avec leur indie-rock bondissant, électrique et vitaminé, Avec Nikoo, les potars montent dans le rouge de quelques degrés supplémentaires. Au lieu de claquer sec comme chez les Sugarettes, les guitares s'empilent façon mur du son en un irrésistible "shoegaze" uptempo et poppy. C'est d'ailleurs à Gwendolien Douglas du groupe A.C. Berkheimer, spécialiste du genre (shoegaze, donc...), que Joep von Son a fait appel pour le seconder. Nikoo a fait deux mini-albums concis et sans déchet, dont le premier est toujours disponible en téléchargement gratuit sur Bandcamp. Bonne affaire. Reste le groupe le plus ouvertement pop du lot, The Very Sexuals - avec la chanteuse Pien Feith - dont on avait déjà parlé ici pour le très recommandable "Post-apocalyptic love", lui aussi offert aux internautes sur la page du groupe. L'année dernière Joep van Son s'est associé à Jelle van Veenen - un garçon ! - pour composer la bande originale... d'un roman, celui de Miel Blok, "Arie-Wubbo, de ultieme roadmovie (op papier)". Il sort également sous le pseudo de [V] des titres en solo - un tous les deux mois - illustrés par l'artiste Bas van Genugten. Enfin, on imagine que van Son doit bien participer d'une manière ou d'une autre au projet perso de sa copine, Iskaa & The Red Cars, dont le premier EP ne quitte pas ma platine ces derniers temps.

 

 

Résumons: The Sugarettes, The Very Sexuals, Nikoo,  [V] , Arie-Wubbo, Iskaa & The Red Cars (et j'en oublie sans doute...): Joep van Son vous en donne plus ! Quelques échantillons pour vous faire une idée en commençant par ceux offerts par l'artiste ( Merci à lui !):

 

THE SUGARETTES: Jolene

THE SUGARETTES: Ready steady

THE SUGARETTES: 100 Christmases

THE VERY SEXUALS: Carla EP (free three-track EP)

THE VERY SEXUALS: Post-apocalyptic love (free nine-track album)

NIKOO: Nikoo (free six-track album)

[V]: Waste no fun (free two-track single)

THE SUGARETTES:  Destroyers of worlds (name your price eleven-track album )

NIKOOFriends & Family (name your price seven-track album )

 ISKAA AND THE RED CARS: Iskaa & The Red Cars EP (name your price four-track EP)

A lire aussi cette interview de Joep van Son (en anglais) dans Incendiary magazine.

Les disques de Joep van Son sont vendus chez Subroutine records (The Sugarettes, The Very Sexuals), Beep ! Beep ! Back Up The Truck ! (Nikoo), itunes (Arie-Wubbo) et bandcamp.com (le reste)

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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 18:28
Dans le rock comme ailleurs, il y a les disparitions dont on parle, et celles qui passent inaperçues. Depuis le début de l'année, les médias n'ont pas manqué de se faire l'écho des décès successifs de Ron Asheton, du folk-singer et guitariste anglais John Martyn, ou de Lux Interior, l'âme des Cramps. Mais qui, en dehors des Pays-Bas, va  pouvoir évoquer la disparition de Marcel Brand ? C'est vers le milieu des années '90 qu'on l'avait découvert avec son groupe, Club Diana. Avec leur esthétique lo-fi et une inspiration indie-rock typiquement américaine (Pavement en première ligne), Club Diana n'était pas du genre prise de tête. Leur seule ambition était de prendre du bon temps et d'en donner à tous ceux qui voulaient bien les suivre. Pour preuve, ces festivals estivaux que Marcel Brand organisait... dans son jardin, et dont la réputation allait grandissant d'année en année. Une démarche "think small" revendiquée qui n'empéchait pas les projets les plus fous. Le groupe avait ainsi entamé une série de trilogies consacrées aux quatre éléments, déja achevée en ce qui concerne l'eau (les albums "Sauna", "Basin" et "Costa") et actuellement en cours pour le feu ("Grill" et "Match"). C'est le 25 janvier dernier, quelques jours seulement avant la sortie de leur nouveau disque intitulé - justement - "Brand", que Marcel Brand a choisi de quitter ce monde. Il était agé de 43 ans. Beaucoup d'entre-vous vont sans doute le découvrir aujourd'hui avec ce très beau "Let tomorrow be today" que Club Diana avait enregistré en 2001 en guise de cadeau de Noël (on le retrouvera l'année suivante sur l'album "Match"). Que cela vous donne envie de découvrir le reste serait sans doute le plus bel hommage qu'on puisse rendre à Marcel.

CLUB DIANA : "Let tomorrow be today" (from "Match", 2002)

Visitez la page MySpace de Club Diana.

Achetez le nouvel album de Club Diana.


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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 00:11
Jean Parlette fait partie des groupes dont j'ai manqué le concert avant-hier à Eurosonic (dont on reparle très vite, promis !). Ca me désole, mais avec 259 groupes et artistes programmés en 3 soirées - et là je ne compte que ceux du festival officiel - , difficile de ne pas en louper quelques uns. Au moins le festival m'aura permis de découvrir l'existence de ce quatuor de Leeuwarden et de leur folk mouillé d'électronique (certains disent "folktronica" ) à la fois ludique et gracieux. Ecouter leur album "Much younger" procure la même sensation jubilatoire et apaisante que de souffler vers le ciel un chapelet de bulles irisées et de les regarder s'envoler au vent. Tout est plaisant et délicat dans la musique de Jean Parlette: on y trouve une guitare flamenco, un violoncelle, de drôles d'instruments exotiques, un Fender Rhodes, un kazoo, des voix séparées ou bien en choeur, des sifflotements, des samples divers et variés, et puis évidemment ces trucs électro qui font szzboing, glitch, pop et parfois même wizzz. Tout ça par petites touches, à dose homéopatique, parce que c'est bien plus joli. Alors voilà: on peut télécharger gratuitement l'E.P. de Jean Parlette ("Much smaller": deux titres extraits de l'album et deux inédits) sur leur site internet, avec pour seule contrepartie de s'inscrire à leur mailing-list. Et une fois que vous y aurez goûté, je ne vois pas comment vous pourriez faire autrement que commander (pas cher) leur excellent album. On prend les paris ?

Commencez par écouter Jean Parlette sur leur page MySpace.

Puis téléchargez leur EP:

JEAN PARLETTE : "Much smaller E.P."

Achetez l'album de Jean Parlette.
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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 20:09
Il est des disques auxquels il faut laisser leur chance: Ainsi "This Ain't Hollywood", second opus des néerlandais Silence Is Sexy. Autant leur premier album avait su immédiatement me séduire, autant celui-ci m'est apparu tout d'abord fade et sans relief. Même pas vraiment mauvais, juste terriblement banal. Et voilà qu'au fil des écoutes répétées - l'obstination finit souvent par payer -  les chansons ont commencé à prendre une vraie consistance, les mélodies à imposer leurs marques, quelques morceaux à se détacher du lot avec une belle évidence. A commencer par celui qui donne son titre à l'album, exemple d'écriture classieuse qui démarre discrètement, puis soudain décolle aux alentours de la cinquantième seconde avec cette suite en accords mineurs qui mène irrésistiblement au refrain lumineux et puissant. Rien de neuf, certes, mais du beau travail. Et même si je pense encore que le premier album reste sensiblement supérieur à celui-ci, il serait bête de passer à coté. D'autant plus que "This Ain't Hollywood" a sur son prédécesseur un avantage non négligeable: il est en téléchargement libre sur le site du groupe. Pour ce prix là vous aurez également non seulement la pochette mais aussi le livret avec les paroles des chansons et de jolies photos. Risque zéro: courez-y !
 
 (photo: Heidi de Gier)

SILENCE IS SEXY : "This Ain't Hollywood" (extrait de l'album du même nom)

SILENCE IS SEXY : "This Ain't Hollywood" (tout l'album en fichier zip)

Visitez le site internet de Silence Is Sexy. Et aussi leur page MySpace.

Achetez les albums de Silence Is Sexy.

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 15:13

Bon, d'accord, le rock des Sugarettes doit sans doute beaucoup à Sonic Youth, au Pixies, aux Breeders et autres Blonde Redhead, mais la seule nostalgie ne suffit pas à expliquer la réussite de leur premier album "Love and other perversities" (Subroutine). Il fallait quand même un talent certain pour produire en 2007 un disque réellement excitant à partir d'un matériau aussi usé et alors qu'on connaît tous par coeur la discographie des groupes cités plus haut.
Avec son nouveau projet, le leader des Sugarettes Joep van Son prouve que ce talent n'avait rien d'éphémère. Associé maintenant à la chanteuse Pien Faith (Neonbelle) et aidé de quelques amis, c'est au rayon pop qu'on le retrouve sous le nom de The Very Sexuals. "Post-Apocalyptic Love", le premier album de the Very Sexuals, est un disque court (28 minutes) et c'est très bien comme ça. Pas de délayage, pas de titre à moitié-réussi, juste 9 morceaux impeccables dont une bonne moitié pourrait fournir d'excellents singles. Et gratuits, puiqu'on peut les télécharger librement sur le site du groupe et dans une très bonne qualité (320 Kbits/s) avant même leur sortie officielle. Vous savez ce qu'il vous reste à faire: écouter The Very Sexuals sur leur page MySpace, télécharger l'album si leur musique vous plaît, et peut-être même en commander un exemplaire que vous recevrez en priorité dés sa sortie. Ce qui serait une manière sympathique de remercier le groupe.


Ecoutez The Very Sexuals sur leur page MySpace.

THE VERY SEXUALS : "Post-Apocalyptic Love" (tout l'album en fichier compressé)

Pré-commandez l'album de The Very Sexuals.

Vous pouvez aussi télécharger gratuitement le single des Sugarettes "Ready Steady".


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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 16:33

En attendant le nouvel album des Nits (prévu l'année prochaine), on ne perdra pas son temps en écoutant le très bel hommage rendu à Léonard Cohen par Henk Hofstede et quelques uns de ses amis sous le nom d'Avalanche Quartet. C'est en 1988 que le chanteur des Nits rencontre Cohen dans un studio de télévision bruxellois. Fan depuis toujours, il invite le canadien à diner avec lui et c'est là que ce dernier lui confie qu'à la veille de partir en tournée mondiale, il n'a toujours pas de groupe pour l'accompagner. Est-ce que les Nits ne seraient pas par hasard disponibles pour remplir cette fonction ? Malheureusement, à cette époque, le groupe hollandais est en plein milieu de sa propre tournée qui l'emmène un peu partout dans le monde après le succès de l'album "In the Dutch mountains", et se voit donc contraint de décliner la proposition. Henk Hofstede raconte qu'aujourd'hui encore, il lui arrive de se réveiller en sursaut la nuit en faisant des cauchemars à propos de ce rendez-vous manqué.

Deux ans plus tard, on le retrouve à Hydra, l'ile grecque où Leonard Cohen a écrit ses premières chansons. L'idée est de retrouver la chambre figurant au verso de la pochette de "Songs from a room" pour un reportage tourné par le cinéaste finlandais Seppo Pietikainen. C'est lors de ce voyage qu'Henk Hofstede fait la connaissance du journaliste belge Marc Hendrickx, venu au même endroit pour écrire une biographie de Cohen. Les deux se mettent d'accord pour faire accompagner l'édition hollandaise du livre par un CD de reprises enregistré par Henk Hofstede.

 (photo: Bob Bronshoff)

Sorti en 2005 sous le titre "Yesterday's tomorrow", le livre-CD reçoit un excellent accueil dans la presse néerlandaise. Sur le disque, Henk Hofstede au chant et à la guitare acoustique est accompagné par la chanteuse Marjolein van der Klauw, la contrebassiste Arwen Linneman et le multi-instrumentiste Pim Kops. Le traitement tout acoustique, bien que restant fidèle aux chansons de Cohen, leur offre de belles teintes boisées et chaleureuses que n'avaient pas toujours les versions originales. Et les voix en duo féminin/masculin offrent une lecture inédite qui rappelle souvent ce grand folksinger néerlandais injustement méconnu qu'est Ad van Meurs, alias The Watchman.

Il aurait été dommage d'abandonner à ce stade une aussi bonne idée, et c'est pourquoi ce projet est devenu aujourd'hui un vrai groupe qui se produit sous le nom d'Avalanche Quartet. On a pu le voir en France l'été dernier pour un concert unique à l'Opéra de Rennes dans le cadre du festival "Les Tombées de la Nuit", salué par une critique unanimement enthousiaste. Espérons que ce ne sera pas le dernier. Quand à l'album, il a été réédité en janvier 2007 dans une version améliorée par le label suisse Faze Records. On attend toujours une distribution française.

AVALANCHE QUARTET : "Who by fire" (vidéo télé)

Achetez l'album d'Avalanche Quartet.

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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 16:56

Il y a quelques années de cela, Henk Hofstede avait momentanément délaissé les Nits pour enregistrer un bel album ("Het draagbare huis") dans sa langue natale. C'est à présent au tour de son compatriote et ami Rick Treffers de suivre le même chemin. Un mois seulement après que se soit achevé avec son groupe Mist la réalisation du superbe "Mist:Period", le revoici donc pour un premier album solo intitulé "Het heeft niets met jou te maken" (en français "Cela n'a rien à voir avec toi") sorti chez Silvox. Evidemment, seuls les néerlandophones profiteront des textes traitant de sujets aussi universels que l'amour, le sexe ou la mort, influencés par le pessimisme de Michel Houellebecq et l'ironie absurde du dessinateur Belge Kamagurka. Les autres constateront que Treffers n'aura en fait jamais été aussi entouré que sur ce disque solo. Ses mélodies douce-amères s'en trouvent habillée d'un son riche et chaleureux qui les rehausse d'un relief inédit. On navigue ainsi des guitares très 70's de "Heet Mokkel" au surlignage électronique de "Ademen, Eva", des sonorités folktronic de "Het woordje ooit" et de "Verliefd op een spook" au très remuant "Pispaal in de wind", de la pop élégante de "Ook jij moet sterven" au crescendo baroque de "Aachterwaarts venus" sans que jamais n'en souffre la cohésion de l'ensemble. Plus Rick Treffers avance, et plus son talent semble s'affimer: cet album brillant en offre une nouvelle preuve.

RICK TREFFERS : "Heet mokkel" (extrait de "Het heeft niets...", 2007)

 

 

 

La vidéo de "In het week-end" où l'on s'aperçoit que si Rick Treffers mange bien sa salade avec sa fourchette, il préfère utiliser ses doigts pour les frites et les fricandelles. Ce garçon a tout compris de la vie !

Visitez la page MySpace de Rick Treffers.

Pour acheter l'album, le plus simple est sans doute de s'adresser à son auteur

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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 17:07

Les Hollandais ont souvent de bonnes idées. On a déjà évoqué ici les concerts en appartement de "Live in your living", initiés par Rick Treffers (de Mist), ou les compiles de reprises "Coverclub" des Gasoline Brothers. C'est à un jeune ingénieur du son d'Utrecht, Marteen Besseling, propriétaire du studio The Green Motel, que revient l'idée d'un projet tout aussi intéressant intitulé "In a cabin with...". Le principe en est simple: il s'agit d'emmener pendant une semaine un artiste loin de ses repères habituels (dans une cabane de rondins en pleine forêt suédoise, une maison de pêcheurs près de la Mer du Nord, un maset en Provence...), le temps pour lui de composer et d'enregistrer un EP inédit proposé ensuite en téléchargement gratuit sur le site du projet. Réservées à l'origine à des artistes en solo, il est vite apparu que ces sessions pouvaient également donner l'occasion à des musiciens venus d'horizons différents de travailler ensemble. C'est ainsi que la réunion de Marteen Besseling avec la chanteuse Pien Feith et le musicien de formation classique Jelte Heringa a tellement bien fonctionné que le trio a décidé, après l'enregistrement de son E.P., de poursuivre ses activités sous le nom de Neonbelle. Hop ! un nouveau groupe était né qu'on a pu voir depuis en première partie de Zita Swoon, Loney Dear ou Beirut...

 (photo: Roos Wijnen)

NEONBELLE : "No good honey" (extrait de "In a cabin with... Neonbelle")

NEONBELLE : "In a cabin with... Neonbelle"

Téléchargez gratuitement les autres E.P. du projet "In a cabin with...".

Visitez aussi la page MySpace de Neonbelle.

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24 novembre 2007 6 24 /11 /novembre /2007 17:43

Lorsque j'ai vu Silence Is Sexy pour la première fois sur scène il y a une paire d'années à Noorderslag (la soirée 100 % néerlandaise qui referme le festival Eurosonic), je n'en ai retenu qu'une seule chose: leur bassiste tête-à-claques et ses énervantes envolées de mêche brune genre "Moi aussi, je le vaux bien". Pour le reste, aucun souvenir, mais il faut dire que les conditions étaient loin d'être idéales: une cave minuscule, bondée, surchauffée, et la fatigue qui commencait sérieusement à se faire sentir après trois jours de concerts non-stop. Du coup, je n'ai pas particulièrement sauté de joie lorsqu'est arrivé dans ma boite aux lettres leur premier album "Everything you should know". J'avais tort, j'aurais dù, car c'est sans doute l'un des disques qui est revenu le plus souvent dans mon lecteur CD ces derniers mois. Non pas que Silence Is Sexy invente quoi que ce soit - Ils annoncent d'ailleurs clairement la couleur avec leurs influences: Interpol, Joy D., Sonic Youth, Radiohead, M.B.V  -  mais ce qu'ils font, ils le font bien: chansons solides, cohésion jamais prise en défaut, production irréprochable (l'album "sonne" formidablement), le tout enveloppé dans un classieux digipack, c'est ce qu'on appelle un sans faute. Sans compter qu'avec l'album, on ne voit pas le bassiste, et ça, c'est quand même une sacrée bonne nouvelle.

 (photo: Heidi de Gier)

SILENCE IS SEXY : "This is our start" (extrait de "Everything you should know, 2007)

SILENCE IS SEXY : "Hurt" (idem)

SILENCE IS SEXY : "Reptiles" (idem)

D'autres titres sont à télécharger sur le site du groupe.

Visitez aussi leur page MySpace.

Achetez l'album de Silence Is Sexy.

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11 novembre 2007 7 11 /11 /novembre /2007 12:32

Avez déjà imaginé comment aurait sonné "I'm so bored with the USA" interprété par le Velvet plutôt que par Clash ? Non ? Eh bien le groupe amstellodamois Pondertone l'a fait pour vous sur le troisième épisode de la série "Coverclub". Après celle consacrée aux chansons de Noël et celle qui rendait hommage à Neil Young, cette nouvelle livraison - qui revisite cette fois-ci quelques classiques du punk - est de loin la moins convaincante. On somnole - un comble ! - sur la reprise pantouflarde de "Orgasm addict" par les Gasoline Brothers, les instigateurs du projet. Moss ne s'en sort pas mieux en abandonnant sa country-rock habituelle pour une électro-pop grossière sur "Ever fallen in love" (toujours des Buzzcocks: pas de chance !). Et le "Holiday in Cambodia" de John Coffey est bien trop proche de la version originale pour que la comparaison puisse inciter à l'indulgence. Seuls restent donc ce divertissant "I'm so bored..." revu à la sauce Factory par Pondertone, et un assez convaincant "Shot by both sides" par les petits nouveaux de Huron: ça commence bien, sur une base électro gothique surmontée de guitares en écho façon John Barry et des vocaux chuchotés, le tout créant un climat mystérieux qui ne résiste malheureusement pas au crescendo final. Comme les précédentes parutions de "Coverclub", ce troisième E.P. est disponible en téléchargement gratuit sur le site du projet.

PONDERTONE : "I'm so bored with the U.S.A."

HURON : "Shot by both sides"

Téléchargez l'intégralité de l'E.P.

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