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  • : Rockomondo
  • : L'audio-blog des musiques rock, pop, folk, électro du monde entier.
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Rockomondo

Rockomondo est une émission diffusée en direct chaque jeudi soir de 21h00 à 22h00 sur Radio Primitive (92.4, Reims et la région) et rediffusée le même jour à la même heure sur Euradio (101.3, Nantes) la semaine suivante. La programmation en est principalement rock, pop, folk et électro, en majeure partie indépendante (mais pas seulement), et surtout axée sur les productions de pays autres que l'Angleterre et les Etats-Unis.

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Rockomondo est aussi un site internet en anglais relatif à l'émission www.rockomondo.com actuellement en sommeil dans l'attente d'un nouveau design. Mais vous pouvez toujours y consulter de nombreuses archives.

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 01:46

C'est Noël, les cadeaux plus ou moins intéressants pleuvent de toute part sur le net, du simple mp3 gratuit aux albums entiers. Mais s'il y en a un à ne pas manquer, c'est bien celui offert par les suédois de Simian Ghost. Le trio de Stockholm mené par Sebastian Arnström nous avait déjà offert avec son deuxième opus "Youth" l'un des meilleurs albums suédois - ils ne sont pas si nombreux - de l'année 2012. Ils récidivent avant que l'année ne soit terminée avec ce superbe "Autumn Slomo EP" offert en téléchargement gratuit sur leur site internet, mais attention: jusqu'au 13 janvier seulement ! Trois morceaux au programme dont un épique "Autumn slomo (for the dejected realist) de presque 9 minutes. Indispensable, comme tout ce que fait ce groupe doté d'un sens mélodique et d'une délicatesse rare.

 

 

 

 

 

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 14:00

Un post à validité TRÈS limitée ! Pendant la durée du festival Way Out West qui se tient en ce moment même à Göteborg, le label suédois NoMethod offre en téléchargement gratuit "Abulia Jubilee", premier album des excellents Tennis Bafra. Formé au début des années '90, ce quatuor d'Uppsala a attendu presque vingt ans avant de sortir ce disque mais leur inspiration reste très marquée par l'indie-rock US de ces années-là, Sonic Youth en tête. Si vous aimez le rock toutes guitares dehors, vous serez à la fête avec ce disque court (on oubliera la longue jam finale), dense et nerveux, digne de figurer parmis les meilleures réussites du genre. Way Out West à commencé hier matin et se termine demain soir, ce qui vous laisse une toute petite journée et demie pour profiter de ce joli cadeau. Hurry up, boys n'gals ! (Petite mise à jour: devant le succès rencontré par cette opération - 2200 téléchargements en une journée ! - NoMethod a décidé de prolonger cette offre jusqu'à la fin de cette semaine, soit le 19 août).

 

TENNIS BAFRA: "Abulia Jubilee" (valide jusqu'au 19/08/2012)

 


 

 

NoMethod Records

Tennis Bafra

Tennis Bafra sur facebook.

Pour mettre "J'aime" sur la page facebook de Rockomondo.

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 00:57

Pendant que leurs grands frères vibraient au décibels grunge, les pré-ados du début des années 90 s'éclataient au Club Dorothée en regardant les aventures sentimentalo-loufoques de Parker Lewis (celui qui ne perd jamais). Si le collégien au brushing acrobatique et aux chemises bariolées prète aujourd'hui son nom aux activités musicales d'Emil Johansson, ce n'est pas tout à fait un hasard: Le suédois avait en tête de retrouver la fraîcheur, l'innocence, la débrouillardise du héros de son enfance. Un pari plus que gagné sur son premier album sorti l'année dernière, goûteuse collection de chansons pop aux arrangements léchés et au charme surrané façon Jens Lekman. Pour sortir ce disque et les quelques E.P's qui l'ont précédé, Johansson a crée sa propre structure, Mad For It, un label internet qui met ses chansons à la libre disposition du public. "Le fait de gagner si peu d'argent avec ma musique ne me gène pas, explique le chanteur, les gens viennent me congratuler après les concerts, discutent le coup avec moi, me paient des bières, que pourrais-je demander de plus ?". Sur scène, Parker Lewis décline d'ailleurs sa musique en version alternative, plus spontanée et brute de décoffrage dans la lignée d'artistes aussi peu à la mode actuellement que Nick Lowe, Nine Below Zero ou The Style Council. Les italiens en font régulièrement l'expérience mais pour la France, il faudra patienter encore un peu. En attendant, il est plus que conseillé de télécharger l'album et les E.P.'s de Parker Lewis. En prime et pour pas plus cher, vous aurez droit à de jolies pochettes - un classieux portrait N&B de Gene Kelly pour l'album - au cas où l'envie vous prendrait de les matérialiser.

 

PARKER LEWIS : "Via Emila" (extrait du mini-album "Parker Lewis", 2008)

PARKER LEWIS : "Wasting time" (2006)

PARKER LEWIS : "X-mas carol, NYC" (2007)

Téléchargez gratuitement le mini-album de Parker Lewis.

Téléchargez la discographie complète de Parker Lewis;

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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 18:49
La première écoute a été terrible. TERRIBLE, je vous dis. Je me suis assis, effondré, en me demandant: "Mais comment, COMMENT a-t-elle pu nous faire ça ? Qu'est-ce que c'est que cette soupe ?!"  Et même pas une soupe légère et onctueuse comme en faisait ma grand-mère, nooon, une bien pâteuse de cantine scolaire, qui colle, avec des grumeaux.... Et puis je me suis repris. Parce que, tout de même, ce n'était pas le disque de n'importe qui, cet album. C'était celui de Nina. Ma-nina-à-moi-que-j'aimeuh. Alors j'ai insisté. J'ai réécouté. Encore et encore. Et j'ai fini par comprendre - enfin ! - où la belle suédoise voulait en venir: à rendre hommage à toute cette pop du début des années soixante, celle des girls-groups, de Phil Spector, des tandems Bacharach-David, Goffin-King, tous ces surdoués stylistes du Brill Building qui savaient si bien concilier art et commerce. Ou leurs homologues britanniques, ceux qui travaillaient dans l'ombre à composer les chansons à la fois futiles et inoubliables de Sandie Shaw, Tom Jones ou Cilla Black. Alors voilà, j'en suis à me demander aujourd'hui comment j'ai pu passer à coté de l'évidence de "Stronger than Jesus" (le single), comment j'ai pu rester insensible au pathos exacerbé du tandem avec Nicolai Dunger ("Silver teeth and golden medal", première place assurée pour la Suède si elle est assez futée pour envoyer ça au Grand Prix de l'Eurovision), comment j'ai pu ignorer la perfection pop spectorienne de "Here are many wild animals", les entrelacs de guitare façon Tom Verlaine de "Chinatown", la mélodie bleue imparable de "It's not easy to be human". Je ne sais pas. A vrai dire, je ne sais même pas si ce que j'écris aujour'hui vaudra encore dans les jours qui viennent. Alors faisons comme dans ces comédies romantiques américaines où les protagonistes se haïssent au début pour finalement tomber dans les bras l'un de l'autre: coupons juste après le happy end.

 

A CAMP : "Stronger than Jesus" (extrait de "Colonia", 2009).

Visitez la page MySpace de A Camp.

Pré-commandez "Colonia" de A Camp.

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 22:41
Ah oui, c'est sûr, j'avais passé un excellent moment en allant voir Loney, Dear il y a quelques années au festival Eurosonic. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre et j'avais été immédiatement conquis par ces chansons simples et chaleureuses ainsi que par la personnalité généreuse d'Emil Svanängen et de son groupe de scène (sur disque, il fait tout en solo). Après le concert, il était venu lui-même - encore en sueur et le souffle coupé - nous vendre ses précieux CD-R's ("Citadel band" et "Sologne", que j'ai acheté, et "River Fontana Redux", que j'ai bêtement laissé: je suis un peu neuneu parfois...). Ensuite, il y a eu "Loney, noir" chez Sub-Pop qui a assuré à Loney, Dear une véritable reconnaissance critique et publique et deux ans plus tard, revoici Emil Svanängen avec "Dear John" un album annoncé belle lurette, enregistré comme à son habitude en solo dans son petit appartement de Stockholm et dans la maison de ses parents à Jonköping. Seuls quelques privilégiés savent déjà ce que nous réserve ce disque qui sortira le 16 janvier aux Etats-Unis et le 2 mars en Europe. Mais on peut déjà profiter de son titre d'ouverture "Airport surroundings" et noter qu'à partir de maintenant "Loney, Dear" s'écrit "Loney Dear".
 

LONEY DEAR : "Airport surroundings" (extrait de 'Dear John", 2008)

Visitez le site internet de Loney Dear.

Et aussi sa page MySpace.

Pré-commandez le nouvel album "Dear John".

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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 18:47
Il aura donc fallu trois ans à Malin Dahlberg, alias We Are Soldiers We Have Guns pour sortir un premier album depuis le premier article que nous lui avions consacré ici-même fin 2005. Trois ans de trop ? Pas impossible, car entre temps c'est une véritable déferlante de chanteuses suédoises qui s'est abattue sur nous: Ida Maria, Nina Kinert, Likke Li, Band In A Box, Frida Hyvönen, Britta Persson, El Perro del Mar, Dear Euphoria, Anna Ternheim, Miss Li...  j'en oublie, c'est sûr, et je ne parle même pas des duos (Taxi, Taxi !, First Aid Kit...) ni des groupes (Those Dancing Days, Audrey...) et encore moins de leurs consoeurs danoises, norvégiennes ou islandaises... Trop, c'est trop, et l'indulgence qu'on pouvait avoir à leur égard en 2005 n'est plus de mise aujourd'hui. Avec cette offre invraisemblable et la concurrence qui en résulte, il ne suffit plus d'avoir une voix fraîche, une jolie frimousse et quelques chansons pas trop mal troussées pour faire fondre nos coeurs d'artichauts. Le temps est venu de faire des choix et c'est là que les choses se gâtent pour We Are Soldiers We Have Gun. Car si son album ("Get Up Get Out", Stereo Test Kit) flatte gentiment les oreilles, on ne peut néanmoins s'empêcher de penser qu'il manque ici - comme d'ailleurs chez bon nombre d'artistes citées plus haut -  une véritable personnalité. Les trois meilleurs titres de l'album ("November", "Power", "What your sister said") auraient pu donner matière à un excellent E.P. Pourquoi ne pas se le faire soi-même maintenant que la vente en format digital autorise l'achat chanson par chanson ?
 

WE ARE SOLDIERS, WE HAVE GUNS : "November" (extrait de "Get up, Get out", 2008)

WE ARE SOLDIERS, WE HAVE GUNS : "The great depression" (extrait de "Get up, Get out, 2008)

Ecoutez tout l'album en streaming.

WE ARE SOLDIERS, WE HAVE GUNS : "Songs that no-one will hear" (extrait de "To meet is murder")

Visitez la page MySpace de We Are Soldiers, We Have Guns.

Achetez l'album de  We Are Soldiers, We Have Guns.
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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 16:03
Le plus dur, c'est de passer le stade de l'illustration sur l'emballage: une sorte de paysage surréalistico-fantastique barbouillé d'écoeurantes couleurs pastels. On croirait voir la pochette d'un disque de rock progressif de seconde zone des années '70. Mais pour peu qu'on arrive à surmonter son effet puissamment répulsif, ce qu'on découvre à l'intérieur est la plus belle des récompenses. Soit le premier album d'un duo de Linköping formé de Erik Sunbring et de Jakob Lind,  tous deux réuni sous l'intitulé trompeur de "Marching Band". Car ici, point de tubas, de trompettes ou de flageolets, et encore moins de rythmes martiaux. Au contraire, la musique des deux suédois n'est que douceur et délicatesse, mariant à ses mélodies en accroche-coeur une instrumentation subtile - mi-acoustique, mi-électrique - et de tourneboulantes harmonies vocales. Un peu comme si les sixties de Crosby Stills & Nash, des Zombies et de Simon & Garfunkel s'étaient invitées brusquement dans le 21e siècle des Shins, de Loney, Dear et de Jens Lekman. Ecoutez par exemple les guitares carillonnantes en ouverture de l'irrésistible "Make no plans". Avant même que les voix n'arrivent, vous savez déjà que c'est gagné. Et puis il y a ces discrètes influences africaines qui soulignent le tout aussi réussi "Gorgeous behavior", le rythme sautillant teinté d'électronique de "Make-up artist", la douce mélancolie de "Special treatment".... Au total 12 titres enregistrés en Californie sous la direction inspirée du producteur Adam Lassus (Yo La Tengo, Clap Your Hands Say Yeah !). Bien que ce premier album ("Spark Large", U&L Music) ne soit sorti que depuis août 2008, la musique de Marching Band est de plus en plus fréquemment utilisée par les illustrateurs sonores des séries et des films américains. Peut-être l'avez-vous déjà entendue sans le savoir....
 
 (Ouh-Ouh ! Elle est là la coupable, au milieu, nous présentant son oeuvre. L'air sympa à part ça, mais c'est fichu: j'ai bien peur qu'on ne soit jamais amis sur MySpace)

Marching Band fait partie de l'affiche du festival Eurosonic 2009 qui se déroulera en janvier prochain à Groningen (NL).

MARCHING BAND : "Gorgeous behavior" (extrait de "Spark Large", 2008)

MARCHING BAND : "Letters" (extrait de "EP 3", 2006)

MARCHING BAND : "Home alone IV" (extrait de "EP 3", 2006)

Avant de s'appeler "Marching Band", le duo s'était d'abord appelé "Second Language".

SECOND LANGUAGE : "Now more, Now less" (extrait de "EP 2", 2005)

SECOND LANGUAGE : "Marching Band" (extrait de "EP 1", 2004)

Ecoutez d'autres morceaux de l'album de Marching Band sur la page de leur label qui leur est consacrée.

Visitez aussi leur page MySpace.

Achetez le disque de Marching Band.
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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 09:15
C'est le groupe suédois que je préfère en ce moment. Celui dont les chansons me touchent le plus. Celui dont j'achète désormais tous les disques alors même qu'ils sont en téléchargement gratuit sur leur site internet. Un peu neuneu le mec ? Pas du tout (enfin, j'espère !...): c'est juste pour avoir entre les mains les jolies pochettes cartonnées. Et les petits livrets avec les paroles. Et parce que je les aime, tout simplement. A peine un mois après sa sortie dans le commerce, Billie The Vision & The Dancers viennent donc d'ajouter leur quatrième album "I used to wander these streets" à la discographie déjà disponible sur leur page web. On y retrouve tout ce qui fait le charme du groupe, ses héros récurrents (Lilly, Pablo...), ses histoires simples souvent alimentées par la vie en tournée,  ses instruments fétiches (trompette, accordéon...), la gaîté douce-amère de leurs chansons. Avec sans doute ici un peu plus de mélancolie que d'habitude. Même si c'est un aspect qui a toujours fait partie de la musique de Billie The Vision, c'est la première fois qu'il est aussi présent sur un de leurs albums. Et ça ne fait que rendre le groupe plus attachant encore. Pour les amateurs de chansons à reprendre en choeur, il reste les mélodies entrainantes de "Lilly from the Middleway Street", "Stuttering Duckling" ou "Groovy" qui remplissent parfaitement cet office, achevant ainsi de faire de "I used to wander these streets" un nouvel album indispensable de Billie The Vision & The Dancers. IN-DIS-PEN-SABLE, j'ai dit !
 

Double-cliquez à gauche pour écouter ou télécharger:

BILLIE THE VISION & THE DANCERS : "Someday, Somehow" (extrait de "I used to wander...", 2008)

BILLIE THE VISION & THE DANCERS : "Lily from the Middleway Street" (idem)

Téléchargez le reste de l'album et les autres disques de Billie The Vision ici.

Visitez aussi leur page MySpace.

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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 23:36

Anywhen est un groupe qu'on a suivi depuis ses tous débuts dans Rockomondo. Par un heureux hasard, j'étais en contact avec leur éphémère label Roligan lorsqu'est sorti leur premier album "As we know it" en 1993, un disque  d'une pop luxuriante, ambitieuse et raffinée qui tranchait déjà sur le reste des groupes suédois en vogue à cette époque (Popsicle, Wannadies, Confusions...). Suivirent "Anywhen" en 1996, les deux E.P. "Blank" et "Movie" l'année suivante, et enfin le disque qui fut à la fois le chant du cygne d'Anywhen et son chef d'oeuvre, "The Opiates" en 2001. Avant même que l'album soit fini d'enregistrer, le groupe avait explosé en plein vol. C'est le chanteur et compositeur Thomas Feiner qui se chargea de mener le projet à son terme, bossant le jour à son métier de graphiste et passant ses nuits à travailler encore et encore à cet album au lyrisme bouleversant que toute la critique s'accorde aujourd'hui à reconnaître comme un classique méconnu. Lorsqu'il s'envola à Prague pour enregistrer les cordes qui apportaient à ses morceaux leur touche finale, Thomas Feiner - de son propre aveu - se trouvait dans un état d'épuisement physique et moral presque total. Le prix à payer pour une oeuvre qui sept ans après sa sortie continue à irradier durablement ses trop rares auditeurs. Parmi ceux-ci, David Sylvian, l'ex-chanteur de Japan, qui vient de donner à "The Opiates" une deuxième chance en ré-éditant l'album sur son label Samadhisound. La version 2008 est quelque peu différente de celle de 2001. On y trouve notamment deux morceaux de Thomas Feiner ("Yonderhead" et For now") enregistrés récemment pour la bande originale d'un film allemand ("Love in thoughts"): ses premiers titres depuis Anywhen. Même s'il n'en fait plus jamais d'autres par la suite, on ne lui en voudra pas. Quand on a enregisté un album du calibre de "The Opiates", on a bien le droit de passer le restant. de ses jours à être graphiste professionnel si l'on en a envie.


THOMAS FEINER & ANYWHEN : "The Siren Songs" (extrait de "The Opiates", 2001)

En écoute exclusivement:

THOMAS FEINER & ANYWHEN : "Yonderhead" (extrait de "The Opiates, 2008)

THOMAS FEINER & ANYWHEN : "For now" (idem)

Visitez aussi la page MySpace de Thomas Feiner.

Achetez "The Opiates (revised)".
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23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 11:20
Grossière erreur des suédois Antennas, sur leur dernier EP "Lies": ils y ont aussi inclus une reprise de la même chanson par leur compatriotes de The Baboon Show. Non pas que la version originale - plaisante ritournelle électro-pop - soit mauvaise, mais force est de reconnaître qu'elle ne pèse tout de même pas lourd comparée à celle bien hargneuse de ces Babouins jusqu'alors inconnus sur nos tablettes. Ca commence par un torrent d'invectives furieuses (le "Liars" des Pistols n'est pas loin), puis la même voix de crécelle surexcitée attaque le couplet, vite remplacée sur un refrain disco-funk plus blanc que blanc par deux voix masculines en choeur. Un court solo "service minimum", et hop, ce sont les garçons qui reprennent le couplet tandis que la harpie se remet à brailler derrière, vraiment pas contente pour le coup. Damned ! Mais qui sont donc ces mal-embouchés ?
 
   (photo: Zissis Tsoubas)


Après rapide enquète, il ressort que The Baboon Show est un quatuor (2 filles - 2 garçons) de Stockholm fondé en 2004, et qu'ils n'ont pas perdu de temps puisqu'ils ont déjà sorti pas moins de 3 albums ("Don't, Don't, Dont" en 2005, "Pop talk" en 2006, et "Betsy's revenge" l'année suivante). The Baboon Show fait du punk comme on n'en a plus entendu depuis '77, le vrai punk jouissif et primitif des origines, celui qui dynamitait les clubs londoniens à l'époque du Bromley Contingent. On croirait entendre la rencontre révée des Buzzcocks ou des Lurkers avec Fergal Sharkey, le chanteur des Undertones. Sauf qu'ici Fergal Sharkey est une fille et qu'elle s'appelle Cecilia Boström. Son chant nasal et survolté n'est pas pour rien dans l'excitation que provoquent les chansons de The Baboon Show, mais tout est bon à prendre ici, et si l'on en doutait encore, une généreuse louche de mp3's sur le site du groupe achève de nous convaincre tout à fait. Bon Dieu, trois albums à acheter !!

THE BABOON SHOW : "Sofo" (extrait de "Don't Don't Don't", 2005)

THE BABOON SHOW : "Betsy" (idem)

THE BABOON SHOW : "Pig of the year" (idem)

THE BABOON SHOW : "Happy days" (extrait de "Pop talk", 2006)

THE BABOON SHOW : "Meatball party" (extrait de "Pop talk", 2006)

Visitez aussi la page MySpace de The Baboon Show.

Achetez les disques de The Baboon Show.

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