Bon. Rester calme. Et mesuré. Surtout ne pas effrayer le lecteur par une avalanche d'adjectifs et de métaphores. Respirer lentement et profondément.... Et y aller: hier encore je n'avais jamais entendu parler de Karoline Hausted, arrivée comme beaucoup d'autres sur ma page MySpace en me demandant de devenir son "ami". La plupart du temps, ces demandes atterrissent directement à la corbeille sans autre forme de procès, mais là... une danoise... ça méritait qu'on aille voir de quoi il retournait. Une chose est sûre à présent, c'est que je n'oublierai plus jamais le nom de Karoline Hausted. Sa musique ne saurait être que féminine: mélancolique, romantique, et surtout d'une infinie délicatesse. Tout ici semble n'être que retenue: la voix à la fois tendre et mutine, le piano, tout juste effleuré d'un doigté aérien, les cordes, qui ne vibrent sans doute que de l'air déplacé par l'archet. Ecouter ces chansons d'une traite, c'est accepter de cesser de respirer pendant dix minutes, et de ne reprendre son souffle que pour mieux les écouter de nouveau. Je ne sais pas comment on appelle ça. La grâce, sans doute. Et - alors que ces trois titres ne sont que des démos non mixées - la certitude absolue d'être tombé sur un diamant brut.
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Rien à télécharger, rien à acheter, juste trois morceaux à écouter ici:
KAROLINE HAUSTED sur MySpace;