Comme je ne lis pratiquement jamais la presse musicale anglaise (française non plus d'ailleurs), il m'arrive de passer à coté de groupes européens qui font le choix stratégique de travailler à Londres. C'est le cas des suédois Jeniferever, dont apparemment tout le monde parle outre-manche bien que très peu d'échos soient parvenus jusqu'ici, sinon ceux relayés récemment par Indie-Boy Traqueur (lui-même alerté par Tyler's one, merci à tous deux). Les choses risquent cependant d'évoluer très vite avec la prochaine tournée du groupe en France . Le quatuor d'Uppsala - dont les envolées épiques ont souvent été comparées à celles de Sigur Ros ou d'Efterklang - sera notamment le vendredi 12 mai au Tryptique en compagnie de Gregor Samsa (USA) et de Barzin (Canada). Mais pas en ma présence, car le même soir (c'est malin !) Camilla Munck et Moogie Johnson passent à la Flèche d'Or avec Tamara Williamson. Entre qui que ce soit et le duo Munck/Johnson, mon choix est fait sans même que j'ai à y réfléchir plus d'un dixième de seconde. Dommage pour Jeniferever. Vous me raconterez ?
JENIFEREVER : "You only move twice" (extrait de "Iris EP", 2004)
JENIFEREVER : "For the world is hollow and I have touched the sky" (idem)
JENIFEREVER : "Kap farvel" (extrait de "The next album soundtrack", 2003)
Le premier album de Jeniferever "Choose a bright morning" est sorti le 13 mars dernier (Drowned In Sound). Achetez le ici.