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  • : Rockomondo
  • : L'audio-blog des musiques rock, pop, folk, électro du monde entier.
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Rockomondo

Rockomondo est une émission diffusée en direct chaque jeudi soir de 21h00 à 22h00 sur Radio Primitive (92.4, Reims et la région) et rediffusée le même jour à la même heure sur Euradio (101.3, Nantes) la semaine suivante. La programmation en est principalement rock, pop, folk et électro, en majeure partie indépendante (mais pas seulement), et surtout axée sur les productions de pays autres que l'Angleterre et les Etats-Unis.

Ecoutez Rockomondo

Rockomondo est aussi un site internet en anglais relatif à l'émission www.rockomondo.com actuellement en sommeil dans l'attente d'un nouveau design. Mais vous pouvez toujours y consulter de nombreuses archives.

Enfin Rockomondo a une page facebook, où vous trouverez toute l'actualité de l'émission et où vous pourrez rejoindre nos amis.

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ROCKOMONDO

19 rue de Courcelles

51100 Reims

France

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Les morceaux figurant sur ces pages vous sont proposés à titre promotionnel par les artistes ou par leurs maisons de disques sur leurs propres sites. Rockomondo ne vous fournit que les liens vous permettant d'y parvenir plus facilement. Si vous aimez ce que vous entendez ici, soutenez les artistes : achetez leurs disques. Si vous détenez les droits de fichiers audio ou photo figurant sur ces pages et souhaiteriez qu'ils n'y figurent pas, informez nous-en par un simple mail à rockomondo(at)hotmail.com. Votre demande sera immédiatement prise en compte.

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 23:17

Peut-être un jour en traversant la France aurez-vous la chance de croiser Eddy Crampes et sa guitare à l'entrée d'un Autogrill ou d'un Courtepaille. C'est qu'il aura momentanément abandonné son atelier de customisation de mobylettes (l'association Cyclo Raquette) pour réaliser un vieux projet un peu fou: une tournée des aires d'autoroute !

Toulousain d’adoption, Eddy Crampes a été joueur de tennis puis professeur des écoles. Après une année passée à enseigner en Roumanie, il a décidé à son retour de tout arrêter pour ne plus se consacrer qu’à la musique. D’abord en groupe (Sybil Vane, The No Moustache Orchestra) et en duo (Michel & Michel), Eddy Crampes se produit désormais sous son nom. "Le meilleur" est son deuxième album studio, et les amateurs d'étiquettes ne vont pas être à la fête. Une écoute superficielle pourrait le faire cataloguer au rayon "chanson française", mais ce serait évidemment trop simple. S’il admire Gainsbourg et Nino Ferrer, Eddy Crampes a aussi biberonné au rock bruitiste de Sonic Youth et The Jesus & Mary Chain. La tension qui souligne ses morceaux est bien réelle et le calme trompeur. Car on parle ici de bonheur éphémère, de rupture, de difficulté de vivre à deux, de solitude. Le lot commun à 90% des chansons me direz-vous, sauf qu’Eddy Crampes met en scène ces histoires tristement quotidiennes dans un décor de film expressionniste. Les perspectives sont faussées, rien n’est droit, tout part de guingois, les mélodies en mode mineur comme les arrangements continuellement surprenants. La poésie simple des textes est émaillée de bizarreries stylistiques qui font dresser l’oreille. Et le chant ignore toutes les règles, allonge les syllabes, bouscule la métrique, déconstruit les liaisons, précipite les fins de phrases. Chez d’autres on flairerait le calcul, la pose, le désir de se démarquer. Pas ici. Tout semble d’une sincérité totale. A mi-chemin entre Nick Drake pour la mélancolie persistante, le timbre velouté, le sens aigu de la mélodie, et Syd Barrett pour le coté imprévisible et irrémédiablement étrange de sa musique, Eddy Crampes emprunte des chemins de traverse que lui seul semble connaître.

 

 

L’album s’ouvre sur la chanson qui lui donne son titre: "Le meilleur", ce fragile instant où tout va bien et où le temps semble suspendu. On retient son souffle de peur qu’il ne s’évanouisse et il s’évanouit pourtant. Car dés le second morceau l’amour est en fuite et les sentiments ambigus ("On peut dire que j’ai souffert assis au bord d’un précipice /  mais j’aime assez l’idée au fond qu’en fin de compte tu ne trouves pas mieux…"). "Aux Amériques" rêve de nouveaux départs sur une mélodie oblique et envoûtante, tandis qu’"Anoucka" esquisse en quelques traits un portrait à la fois tendre et acide, accompagné par une simple rythmique. Et lorsqu’Eddy Crampes reprend "Elle était si jolie", le vieux succès d'Alain Barrière, il n'y met ni ironie ni second degré, mais l'interprète tout en retenue, avec une économie d'effets qui paradoxalement fait naître l'émotion. La seconde face se colore de fréquentes influences sud-américaines, du presqu’instrumental "Des kilomètres" jusqu'à l’ambiance de nuit équatoriale de "Voler" et son intriguant solo. Entre les deux, "Cueca triste" sonne comme une évidence avec son rythme chaloupé et sa mélodie limpide, et "La lettre" touche droit au cœur, un joyau acoustique qui rappelle le Higelin sensible et sombre de la période Saravah. Et puis il y a l’étonnant "Rouge/Noir": sur une boucle électro rehaussée d’harmonica et d’arpèges de guitare, Eddy Crampes livre d'une voix blanche un texte qui vous habite encore bien après que la musique se soit tue : "Les doigts couverts du rouge des briques / Tu cours vers l’est le long du canal / Tu ramasses une branche tombée du nid / l’odeur du bois a quelque chose de magique… ".

A l'heure des coachings, des accompagnements artistiques, des "développeurs de talents" et des musiques de plus en plus formatées, la découverte d'une voix libre et singulière est un cadeau rare. Ne laissez-pas passer celle-là.

 

EDDY CRAMPES: "Le Meilleur" (Album entier en streaming + Commande vinyle, CD et mp3).

2000records.

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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 20:28

HECTOR ZAZOU : "Beauty" (with Jane Birkin, extrait de "Strong Currents", 2003)

Achetez "Strong Currents".

Achetez les disques d'Hector Zazou.
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9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 23:45

Dans un moment d'égarement, je me suis décidé aujourd'hui à faire le grand ménage dans mon ordinateur. En commençant par le plus encombré: les fichiers musicaux. Un foutoir indescriptible, avec des chansons qui auraient dû être effacées depuis longtemps, d'autres d'un même artiste qui se baladent un peu partout faute d'avoir été correctement renommées, d'autres encore qui n'ont pas été nommées du tout (Ah, le moment de grande solitude lorsqu'on tombe sur un morceau absolument splendide dont on a juste oublié d'indiquer l'interprête !). Et puis il y a des mystères. Ce fichier appelé Polarsun, par exemple: impossible de me rappeler de quoi il s'agit et encore moins dans quelle circonstance je l'ai téléchargé. C'est comme une pochette-surprise: on ouvre et là, shazam ! Peut-être pas le gros lot, mais quand même bien plus qu'un simple lot de consolation. Voilà l'exemple-type d'un groupe à qui il ne manque que le moyen de ses ambitions. Celui, par exemple, de se payer un producteur à l'oreille affûtée afin de corriger quelques menus défauts. Car pour le reste, pas grand chose à redire: Polarsun décline une pop classique et classieuse, aux références évidentes mais dont tous les codes ont été parfaitement assimilés. Seul le chant en anglais, un peu rigide, trahit une origine autre qu'anglo-saxonne. Après une rapide recherche, il apparaît que Polarsun est un quintet... dijonnais formé en 2002 et déjà responsable de deux albums, "Tunes & tones" en 2004 et "The magic of crashing lights" l'année dernière. Le premier est disponible gratuitement et en intégralité sur le site du groupe. On peut également y télécharger dans les mêmes conditions une excellente session acoustique, tout en se demandant pourquoi ces bourguignons à l'évidence doués ne bénéficient pas d'un meilleur accueil médiatique. Qu'est-ce qu'on attend au juste ?

POLARSUN : "Kentucky bird" (extrait de "Tunes and tones")

POLARSUN : "Coffe cup" (idem)

POLARSUN : "Poppy people" (idem)

POLARSUN : "The world" (idem)

POLARSUN : "Alice" (idem)

Le reste de l'album ainsi que la session acoustique sont disponibles ici.

Visitez la page MySpace de Polarsun (avec Jellyfish parmi leurs "Top friends").

Achetez "The magic of crashing lights".

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7 novembre 2006 2 07 /11 /novembre /2006 23:17

Après un premier essai confidentiel sur le mythique label Sordide Sentimental et l'E.P. qui les avait plus largement révélés l'année dernière, les rouennais Steeple Remove sont de retour avec leur second album "Radio Silence" (Third Side). Sans doute l'un des groupes français les plus intéressants du moment, Steeple Remove officie dans un secteur peu prisé par ses compatriotes, celui d'un rock hypnotique et envoûtant inspiré par Can, Public Image Limited, Brian Eno, My Bloody Valentine ou Suicide (références avouées) et aussi - référence non avouée - le Pink Floyd post-Barrett. Plutôt que de disserter sur un disque que je n'ai pas encore écouté (ça ne saurait tarder), je vous conseille plutôt l'interview et la chronique parues toutes deux sur B-Side Rock, avec en prime une jolie démo à télécharger.


STEEPLE REMOVE : Interview + Chronique + "Understars" (demo version)

STEEPLE REMOVE : "Hyperprism" + "Infinity Net" (2 extraits du nouvel album dans un dossier zippé)

Visitez aussi leur page MySpace (avec encore un autre titre à télécharger)

Achetez "Radio Silence"

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5 novembre 2006 7 05 /11 /novembre /2006 16:12

David Fenech vient de mettre un terme à son légendaire audio-blog "David f. presents... " afin de se consacrer totalement à ses propres activités musicales. C'est le blog de David qui m'a donné - et à beaucoup d'autres sans doute - l'envie de me lancer à mon tour dans cette activité. C'est lui aussi qui le premier a salué l'arrivée de Rockomondo sur la toile. Pour tout ça: merci.

Il n'est pas trop tard pour découvrir toutes les richesses qui figurent sur "David f. presents...": beaucoup de liens mp3 sont encore valides.

Respect... et pour reprendre ses propre mots: à bientôt dans la vraie vie.

 (David Fenech avec Ramona Cordova, mai 2006)

DAVID FENECH QUARTET: "Love that feel"

Pour vous procurer les disques de David Fenech, contactez son label Demosaurus.

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3 octobre 2006 2 03 /10 /octobre /2006 23:26

La musique emprunte parfois des chemins tortueux. C'est par exemple grâce à un label espagnol (Elefant) que j'ai découvert il y a presque dix ans la musique de Gypsophile, un groupe qui n'habite pourtant qu'à une heure de route de chez moi. J'avais été séduit par leur musique aussi fragile et délicate que la fleur dont ils portent le nom et pourtant je n'avais pas fait l'effort de rechercher leurs albums suivants, parus il est vrai sur d'improbables labels japonais ou américains. J'avais tort bien sûr. La meilleure preuve en est ces deux morceaux arrivés aujourd'hui dans ma boite e-mail et tirés d' "Assunta" (Lenka lente), sixième album du projet fondé en 1995 par Guillaume Belhomme. De quoi donner envie de se replonger dans cet univers bien particulier en commençant peut-être par réviser les épisodes précédents. Pour cela, rien de plus facile: la compilation "D'Alep aux Dômes" qui résume chronologiquement la discographie du groupe est disponible en téléchargement libre sur leur site internet.

 (photo: Frank Le Driant)

GYPSOPHILE : "Marthe" (extrait d'"Asunta", 2006)

GYPSOPHILE : "Kiffa" (idem)

GYPSOPHILE : "D'Alep aux Dômes" (Tout l'album en un clic + La pochette)

Achetez les disques de Gypsophile.

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19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 14:59

Si les caves champenoises sont surtout connues pour abriter le sommeil de millions de précieuses bouteilles, il arrive aussi qu'il s'y concocte des nectars bien plus inattendus:

Alb : "Walter Mouse"

Alb : "Sweet sensation (live)"

(Fichiers musicaux en ligne pour 72 heures seulement. Available for 72 hours only)

Après l'EP "CV-209" (Rise Recordings) qui présentait l'aspect le plus électro du groupe et qui, par son format (12") et ses remixes, semblait particulièrement orienté dance-floor, on attend à présent avec impatience (mais quand ?) le premier album de ce passionnant trio data-pop rémois, impliqué aussi dans les projets Invaders et Klanguage.

D'autres morceaux de Alb sont en écoute sur leur site internet.

Achetez "CV-209".

 

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29 avril 2006 6 29 /04 /avril /2006 23:01

Les anglais ont le chic pour donner aux genres et sous-genres musicaux des noms qui sonnent bien. "Shoegazer", par exemple, pour désigner ces groupes du début des années 90 ainsi surnommés parce que sur scène ils se tenaient sans bouger, tête baissée comme s'ils avaient le regard fixé sur leurs Converse. On appelait aussi ça "noisy-pop", ce qui était plus descriptif, mais moins rigolo. Il se trouve que le style Shoegazer revient en force en ce moment. Sans même parler des anglo-saxons, on peut trouver en Norvège Serena Maneesh et les Lionheart Brothers, au Japon Luminous Orange, au Danemark Lampshade et Epo-555, et en Estonie Pia Fraus, pour ne citer que quelques nom. Et puis en France il y a Safeashome, à ne pas confondre avec leurs presque homonymes néerlandais de Safe Home. Safeashome est un trio parisien né pendant l'été 2005 et composé de Jacob Stambach, Ludo Pin et Nicolas Dubois. Si l'on considère que le groupe n'a pas encore un an d'existence, on ne peut qu'être impressionné par l'excellente qualité des morceaux qu'ils nous proposent sur leur site. La sortie demain au format 12" de leur premier single "198X/ Light is breaking through", moins noisy et plus mélodique, dans la lignée de groupes comme The Chameleons, prouve en tout cas qu'ils ne se contentent pas de faire du sur-place. A suivre de très près.

SAFEASHOME : "198X" (extrait du single)

SAFEASHOME : "Human lock"

SAFEASHOME : "Running backwards"

SAFEASHOME : "Don't walk, run"

SAFEASHOME : "Every day is election day"

D'autres titres sont à télécharger sur le site du groupe. Visitez aussi leur page MySpace.

Ludo Pin fait aussi de la chanson, et on peut découvrir ça ici.

Il n'est indiqué nulle part pour le moment où trouver le Maxi de Safeashome, mais on peut contacter le groupe ici.

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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 21:49

Encore une histoire façon "Marabout, bout de ficelle...". C'est en visitant la page MySpace de Freaksville Records, le prometteur label fondé récemment par Benjamin Schoos (Miam Monster Miam) que j'ai découvert parmi ses amis un groupe Bruxellois nommé Une Vie Austère, dont le site m'a conduit à son tour vers celui de Tycho Brahe. Après avoir été le nom d'un astronome danois du 16e siècle, Tycho Brahe est aussi celui derrière lequel se cache maintenant un jeune musicien nancéen, également membre du groupe Blue Haired Girl. Bien que la musique instrumentale ne soit pas particulièrement ma tasse de thé, j'ai trouvé un charme certain à ces morceaux acoustiques traversés de samples, qui évoquent un peu le Migala des débuts. J'ai surtout craqué pour le morceau que je vous propose ici, un exercice périlleux s'il en est, qui consiste à réciter un texte très "littéraire" sur un fond musical à la Erik Satie. On aurait pu tomber dans l'emphase ou le pompeux, mais le ton neutre adopté par Tycho Brae nous évite ce travers. Paradoxalement, c'est même de lui que naît l'émotion.

TYCHO BRAHE : "Le temps qui passe"

Téléchargez gratuitement l'album de Tycho Brahe.

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12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 23:45

C'est sur le passionnant label parisien 3rd Side qui nous avait déjà offert Fugu, Syd Matters et Cocosuma que sortira prochainement le premier album de Steeple Remove. Les rouennais avaient fait plus qu'attirer l'attention l'année passée avec un premier EP qui les voyait aborder des rivages peu explorés en France, ceux du krautrock, des premiers Floyd, du "Space rock" d'Hawkwind. Ces mêmes références ont donné à l'Espagne trois de ses meilleurs groupes actuels: Manta Ray, Pal (un nouvel album vient de sortir, on en reparle bientôt) et Schwarz. Mais de ce coté ci des pyrénées, seuls Cyann & Ben s'y étaient frottés jusqu'à présent. Ce sont cependant Steeple Remove qui risquent d'emporter la mise, si l'on en juge par leur très convaincant nouveau single "Radio Silence" (visible en clip sur le site des Inrocks), qui ajoute un orgue façon Velvet à la palette déjà riche du groupe et règle définitivement les problème des vocaux qui empéchait de s'enthousiasmer totalement pour le 1er EP. De quoi patienter en attendant la sortie sans cesse repoussée (ne parlait-on pas de février ?) de leur premier album "Radio Silence".

STEEPLE REMOVE : "Gonzo gazing" (extrait de "Radio Silence")

STEEPLE REMOVE : "Radio Silence" (idem)

Visionnez le clip de "Love Machine" sur le site des Inrocks.

Visitez le site internet de Steeple Remove, sans doute le plus réussi graphiquement qu'il m'ait été donné de voir jusqu'à présent, avec ses formes inspirées de l'art cinétique qui évoluent au rythme de la musique.

Visitez aussi leur page MySpace.

Deux morceaux du premier EP sont en écoute intégrale sur le site du label 3rd Side Records.

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