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  • : Rockomondo
  • : L'audio-blog des musiques rock, pop, folk, électro du monde entier.
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Rockomondo

Rockomondo est une émission diffusée en direct chaque jeudi soir de 21h00 à 22h00 sur Radio Primitive (92.4, Reims et la région) et rediffusée le même jour à la même heure sur Euradio (101.3, Nantes) la semaine suivante. La programmation en est principalement rock, pop, folk et électro, en majeure partie indépendante (mais pas seulement), et surtout axée sur les productions de pays autres que l'Angleterre et les Etats-Unis.

Ecoutez Rockomondo

Rockomondo est aussi un site internet en anglais relatif à l'émission www.rockomondo.com actuellement en sommeil dans l'attente d'un nouveau design. Mais vous pouvez toujours y consulter de nombreuses archives.

Enfin Rockomondo a une page facebook, où vous trouverez toute l'actualité de l'émission et où vous pourrez rejoindre nos amis.

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19 rue de Courcelles

51100 Reims

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Les morceaux figurant sur ces pages vous sont proposés à titre promotionnel par les artistes ou par leurs maisons de disques sur leurs propres sites. Rockomondo ne vous fournit que les liens vous permettant d'y parvenir plus facilement. Si vous aimez ce que vous entendez ici, soutenez les artistes : achetez leurs disques. Si vous détenez les droits de fichiers audio ou photo figurant sur ces pages et souhaiteriez qu'ils n'y figurent pas, informez nous-en par un simple mail à rockomondo(at)hotmail.com. Votre demande sera immédiatement prise en compte.

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 17:06

La demande de showcases a été tellement importante cette année à Plato que le Magasin de disques n'a pas pu satisfaire tout le monde. Du coup le troquet voisin, Coffee Company (une sorte de Starbucks néerlandais), s'est mis également de la partie. C'est là que joue LPG, un quintet de Groningen qui connait à présent une renommée nationale grâce à ses deux albums sortis chez Excelsior. Impossible de décrire la musique de LPG et encore moins de la cataloguer. Ca part dans toutes les directions: il y a des morceaux pop pur sucre avec mélodies hameçonneuses et choeurs satinés, des rocks joyeusement déglingués, des pièces répétitives façon krautrock, et même l'influence inattendue de Pere Ubu sur certains titres du dernier album. Un vrai méli-mélo ! Pourtant ça fonctionne et ceci pour une bonne et simple raison: l'effervescence créatrice et le plaisir manifeste à faire de la musique que le groupe affiche en toute circonstance. Sur scène c'est encore autre chose, surtout dans cette version 'showcase" où LPG choisit d'exploiter à fond la carte de la simplicité. Soit: amplification minimum, deux guitares acoustiques, un tambourin et cinq garçons qui tapent dans leurs mains et chantent tous en choeur. Une énergie incroyable se dégage de ces voix conjuguées et des ces rythmes primitifs, quelque chose de tribal, d'essentiel et de formidablement puissant. Je ne reconnais aucun morceau, les conditions d'écoute sont plus que limite entre les commandes criées au comptoir, le bruit du perco, les déplacements incessants des consommateurs, et pourtant je suis porté par ces chansons simples et belles et les vibrations chaleureuses que dégage le groupe. Donner beaucoup à partir de presque rien: c'est le pari de LPG et ce jour-là il était plus que gagné.

 
(LPG @ Coffee Company, 16/01/09, photo rm)

LPG : "Belly rollercoaster" (from "I fear no foe", 2005)

Visitez la page MySpace de LPG.

Achetez les albums de LPG.
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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 15:24
Eurosonic, jour 2. Me voici de nouveau à Plato, essayant (sans grand succès) de résister à l'attraît magnétique des bacs de nouveautés. Au moins, lorsqu'un groupe occupe la mezzanine, le spectacle me distrait pendant un moment de ma fièvre acheteuse. En ce vendredi après-midi, ce sont les belges Barbie Bangkok qui s'y collent. Repéré début 2004 avec un très prometteur E.P., ("Oh, my god", Kinky Star), le quintet gantois (2 filles, trois garçons) nous a fait lanterner ensuite pendant cinq ans avant de sortir son premier album "People and geometry", enthousiasmante collection de chansons dynamiques et accrocheuses (et "Disque du mois" dans Rockomondo en décembre 2008). On a parfois reproché à Barbie Bangkok leur coté léger et anecdotique. C'est sans doute vrai, mais soyons honnêtes: s'il n'y avait que des "White light / White heat", des "Suicide # 1", des "Astral weeks" ou des "Funhouse" - tous des chef d'oeuvres, nous sommes bien d'accord ! - on ne ferait sans doute pas souvent fonctionner sa chaine stéréo.  Barbie Bangkok, c'est de la musique pour tous les jours, un plaisir immédiat et pas prise de tête, de bonnes chansons pop aux influences revendiquées - Talking Heads en tête de liste - qui donnent irrésistiblement envie de danser et de chanter. Rien de plus, mais certainement pas moins et ce n'est déjà pas si mal. Il y a même une certaine noblesse à (bien) faire ce que l'on sait faire, sans chercher à la ramener, avec le talent et l'humilité des bons artisans. L'idéal aurait été bien sûr de voir Barbie Bangkok la veille au soir, lors du véritable concert. Mais ils jouaient en même temps que Billie The Vision & The Dancers, et mon choix était fait depuis longtemps. Restait donc ce showcase, un exercice qui, comme souvent, se révéla terriblement frustrant pour une raison très simple: c'est juste au moment où le groupe commence à s'échauffer et à devenir vraiment intéressant que tout doit s'arrêter ! Et dans le cadre d'Eurosonic, pas moyen de réclamer des rappels: les autres attendent derrière ! Il a donc bien fallu se contenter de ces 20 trop courtes minutes et simplement d'imaginer ce que promettaient d'être les 40 suivantes. En se jurant bien d'aller revoir un jour Barbie Bangkok en concert. Reims n'est pas si loin de Gand après tout....

 (Barbie Bangkok @ Plato, 16/01/09, photo: rm)

BARBIE BANGKOK vous offre le single "People and geometry". Envoyez simplement un mail à free@barbiebangkok.com avec comme sujet: "Give me the single, now!".

Ecoutez-le ici.

Consultez la page MySpace de Barbie Bangkok.

Le clip de "I remember"":



Achetez les disques de Barbie Bangkok.
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 18:45

Les photos promotionnelles sont décidément trompeuses. Lorsque Russian Red - pseudonyme de la madrilène Lourdes Hernández - arrive sur scène, j'ai bien du mal à reconnaître celle que j'avais vu pourtant plus d'une fois en image sur la pochette de son album ou dans la presse musicale espagnole. Elle est toute petite - on ne lui donnerait pas plus de douze ans et demie - et disparait presque entièrement derrière sa guitare acoustique.  Son premier album "I love your glasses" (Eureka) avait connu un bon accueil critique l'année dernière en Espagne et il était intéressant de voir ce que cela donnait sur scène. Mais ce soir, la chanteuse semble paralysée par le trac. Totalement immobile, le regard obstinément fixé vers les cintres, elle semble bien trop crispée pour pouvoir faire passer la moindre émotion. La voix a beau être claire et d'une justesse toujours irréprochable - avec parfois quelques pointes nasales pas très agréables -, rien ne se passe. La faute aussi à un répertoire honnête mais sans éclat particulier. Alors on s'occupe comme on peut pour ne pas trop s'ennuyer. En se concentrant par exemple sur le joli travail à la guitare électrique de son accompagnateur. Mais bon... il y a trop de concurrence actuellement au rayon gentilles-chanteuses-folk pour qu'on puisse se montrer indulgent. Est-il normal de ressentir plus de frissons au visionnage d'une vidéo tronquée de Maria Solheim qu'à un concert entier de Russian Red  ? Uh ?

 

 (Russian Red @ Grand Theatre Up, 15/01/09, photo: rm)


RUSSIAN RED : "Los conciertos de Radio 3" (Session en public pour la Radio Espagnole)

Direction l'USVA pour un concert très attendu, celui des suédois Marching Band. Voilà encore un groupe qui m'avait beaucoup impressionné l'année dernière avec son premier album "Spark large", festival de mélodies limpides et de goûteuses harmonies vocales, le tout relevé d'épices africaines et caraïbes plutôt inattendues sur un disque scandinave. A l'origine un duo, c'est en quintet que Marching Band se présente au public de l'USVA. Le début de concert est un peu laborieux, mais le groupe, porté par ses chansons, finit enfin par décoller sur l'irrésistible "For your love" (le morceau d'ouverture de l'album) pour ne plus redescendre ensuite. Il faut dire qu'avec des mélodies du calibre de celles-ci, il est assez difficile de se planter. Néanmoins, je reste un peu sur ma faim. J'attendais autre chose de ce concert qui n'apporte finalement pas beaucoup plus que l'écoute de l'album. il reste encore à Marching Band version live à trouver une véritable cohésion qui propulserera ce répertoire irréprochable vers les sommets.

 
 (Marching Band @ USVA, 15/01/09, photo: rm)

MARCHING BAND : "Letters" (extrait de "Spark large" et de "EP 3")

Visitez la page MySpace de Russian Red.

Visitez la page MySpace de Marching Band.

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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 15:08
OK, je veux bien l'admettre: je n'ai pas fait preuve d'une grande audace ni d'un esprit particulièrement défricheur en allant voir Zita Swoon en ouverture d'Eurosonic 2009. Mais bon: la concurrence n'était pas enthousiasmante, j'avais loupé - à mon grand regret - le concert qu'ils avaient donné à Reims l'an dernier, et le petit showcase délivré l'après-midi même par Stef Kamil Carlens à Plato m'avait sérieusement mis en appétit (les vidéos de ce showcase ont été ajoutées au post précédent, ne les manquez pas !)
Surprise en pénétrant dans le Grand Théatre: la scène est totalement vide ! Tous les instruments et la sonorisation ont été installés en cercle au mileu de la salle. On dirait que le groupe a décidé de conserver la configuration de la tournée "Band In A Box" et de jouer avec le public autour de lui. Sympa, mais dans un grand espace comme celui-ci, il s'agit de se trouver au plus près des musiciens si l'on veut voir quelque chose. J'ai bien calculé mon coup et je me retrouve juste à coté de Stef Kamil Carlens. A presque 40 ans, l'Anversois conserve un air étonnamment juvénile et arbore son habituelle panoplie exotique: casquette, chemise africaine, pantalon framboise, chaussures blanches laquées, gris-gris autour du cou et des poignets. Les autres paraissent à l'aise mais concentrés, tournés vers l'intérieur du cercle et se regardant de ce fait mutuellement. Par rapport à une configuration classique où le groupe domine l'audience et lui fait front, cela change complêtement les règles du jeu. Une connivence inhabituelle se crée non seulement entre les musiciens, mais aussi entre les musiciens et les spectateurs. Les frontières censées séparer le groupe du public s'effacent et les deux ne font plus qu'un. Je suis si proche de Stef Kamil Carlens que je pourrais le toucher, tandis que de l'autre côté du cercle les deux choristes me font face. Il y a des signes, des regards, des mimiques, des sourires échangés. C'est une expérience totalement différente de ce qu'on a l'habitude de vivre en concert et ça me plaît BEAUCOUP. Ceci d'autant plus que Zita Swoon se révèle ce soir au meilleur de sa forme.
 
 (Zita Swoon @ Grand Theatre, Eurosonic 15/01/09, photo: rm)

Le set commence en douceur avec "Thinking about you" ("A song about a girls") et navigue de manière inattendue dans la discographie du groupe, avec bien sûr de nombreux titres de la dernière période mais aussi quelques embardées inattendues vers des disques plus anciens (On aura même droit à "Moondance", période Moondog Junior !). Vers le milieu du set - était-ce sur "L'opaque paradis" ? -  tout s'emballe brusquement. A partir de ce moment, le concert connait un crescendo irresistible et embarque tout le monde sur un bateau ivre dont le capitaine lui-même semble ignorer les limites. Lorsqu'arrive "Hot, Hotter, Hottest" on peut comprendre de quoi il retourme sans même en connaître le titre: il fait effectivement très chaud ! Cela ne semble pas affecter Stef Kamil Carlens qui en profite pour se se lancer dans une dance zoulou comme on n'en avait pas vue depuis Johnny Clegg. Je m'autorise encore un "Everything is not the same" carrément torride (Depuis que j"écoute "Big Blueville", j'imaginais ce qu'un titre de cet acabit pouvait donner en live: c'est encore mieux que ce que je pensais ! ) et je quitte malgré moi la salle au début du dernier morceau de façon à trouver une place à l'étage pour le concert de Russian Red.
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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 11:22
On pourrait résumer le festival Eurosonic/Noorderslag 2009 à quelques statistiques: 18000 spectateurs de 34 nationalités différentes, 2650 professionnels, 259 groupes et artistes en trois jours sur 41 scènes (32 pour Eurosonic, 9 pour Noorderslag)... On pourrait., mais ce serait passer à coté de l'essentiel: l'esprit de ce festival pas comme les autres qui réussit le pari de faire le plein chaque année - en plein hiver - avec un plateau garanti sans stars et sans têtes d'affiches. Et qui, même avec un cru moyen (ce qui était le cas cette année), vous assure son lot de découvertes et d'excellents moments. Avant même l'ouverture du festival, il est de tradition, dés le jeudi après-midi, d'aller faire un tour chez Plato - l'un des SIX (!) disquaires du centre-ville - histoire de, 1°) faire une petite razzia dans les bacs bien garnis, 2°) assister aux showcases que la magasin organise durant le festival  Coup de chance, c'est Stef Kamil Carlens qui s'y colle en solo pour l'ouverture des festivités. En seulement trois reprises - l"une de Neil Diamond, la seconde de Bonnie "Prince" Billy, la dernière de Joni Mitchell - le leader de Zita Swoon a tôt fait de captiver l'assistance avec ce répertoire mélancolique sur lequel sa voix si particulière fait merveille. Même lorsqu'il lit les paroles sur un cahier posé par terre (la chanson de Joni Mitchell), il parvient à rester émouvant. Du coup, on aimerait bien le voir poursuivre dans cette veine en parallèle à Zita Swoon. Un petit side-project en solitaire, Stef ?

 (Stef Kamil Carlens, showcase @ Plato, 15/01/09, photo: rm)


STEF kAMIL CARLENS : "Captain of a shipwreck" (Neil Diamond cover, live @ Plato, vidéo)

STEF KAMIL CARLENS : "Another day full of dread" (Bonnie Prince Billy cover, live @ Plato, vidéo)

STEF KAMIL CARLENS : "Tin angel" (Joni Mitchell cover, live @ Plato, vidéo)

Passons rapidement sur les Dirtyshambles, très jeune groupe néerlandais à la musique aussi originale que le nom et arrêtons-nous plutôt sur la session de John & Jehn, duo français basé à Londres. Ils ont du style, John & Jehn, lui visage en lame de couteau, chemise et cravate noire, boots, elle en fausse bourgeoise, gilet BCBG rouge, collier, basse Dan Electro. A terre une jolie collection de pédales qui va leur servir à distordre le son selon leur convenance. Car John & Jehn, en plus de leurs origines françaises et de leur localisation britannique, affichent des fantasmes musicaux 100% américains qui vont de Detroit (Stooges) à New-York City (Velvet, Sonic Youth). Leur drone-rock répétitif et noisy séduit sans réellement convaincre, manquant de rigueur lorsqu'ils jouent la retenue (ce que font remarquablement leurs homologues danois d'18th Dye), trop timide lorsqu'ils choisissent l'explosion sonique. Prometteur mais encore un peu brouillon.

 (John & Jehn @ Plato, 15/01/09, photo: rm)


JOHN AND JEHN : "Sister" (live @ Plato, vidéo)

Ce plateau de hors d'oeuvres se terminait - pour moi, car le programme continuait après mon départ - avec la suédoise Nina Kinert, brune, belle, glaciale avec un set encore plus court (deux chansons !!) que celui de Stef Kamil Carlens. Trop peu pour se faire une idée, surtout en l'absence du groupe qui devait l'accompagner le soir sur scène. Mais le très beau "I shot my man" (qu'on peut retrouver sur son estimable album "Pets and friends") donnait envie d'en découvrir plus.

NINA KINERT : "I shot my man" (live @ Plato, video)

Ztia Swoon sur MySpace.

John and Jehn sur MySpace.

Nina Kinert sur MySpace.

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