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  • : Rockomondo
  • : L'audio-blog des musiques rock, pop, folk, électro du monde entier.
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Rockomondo

Rockomondo est une émission diffusée en direct chaque jeudi soir de 21h00 à 22h00 sur Radio Primitive (92.4, Reims et la région) et rediffusée le même jour à la même heure sur Euradio (101.3, Nantes) la semaine suivante. La programmation en est principalement rock, pop, folk et électro, en majeure partie indépendante (mais pas seulement), et surtout axée sur les productions de pays autres que l'Angleterre et les Etats-Unis.

Ecoutez Rockomondo

Rockomondo est aussi un site internet en anglais relatif à l'émission www.rockomondo.com actuellement en sommeil dans l'attente d'un nouveau design. Mais vous pouvez toujours y consulter de nombreuses archives.

Enfin Rockomondo a une page facebook, où vous trouverez toute l'actualité de l'émission et où vous pourrez rejoindre nos amis.

Contact Courrier:

ROCKOMONDO

19 rue de Courcelles

51100 Reims

France

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Les morceaux figurant sur ces pages vous sont proposés à titre promotionnel par les artistes ou par leurs maisons de disques sur leurs propres sites. Rockomondo ne vous fournit que les liens vous permettant d'y parvenir plus facilement. Si vous aimez ce que vous entendez ici, soutenez les artistes : achetez leurs disques. Si vous détenez les droits de fichiers audio ou photo figurant sur ces pages et souhaiteriez qu'ils n'y figurent pas, informez nous-en par un simple mail à rockomondo(at)hotmail.com. Votre demande sera immédiatement prise en compte.

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 10:13

Il y a quelque chose d'irrémédiablement estival chez Seaside Stars, du nom du groupe à leurs pochettes de disques en passant par leurs (rares) vidéos, les titres de leurs chansons ("Summery girl", "Close to the sun", "Summer's on my way"...) et bien sûr leur musique, vibrionnante power-pop qui dés les premiers accords vous fait venir le sourire aux lèvres. J'étais persuadé que le duo municho-berlinois n'avait réalisé qu'un seul et unique album, le précieux "The magic of stereo" en 2001, et qu'il s'était séparé depuis bien longtemps. Mais voilà qu'en faisant des recherches à leur sujet pour le "Rétromondo" de la semaine je m'aperçois que non seulement le groupe existe encore, mais qu'il a enregistré en 2006 un second opus ("The stranded whale") sorti uniquement... au Japon ! L'objet s'échange sur le net pour des prix indécents, heureusement Seaside Stars a pensé à nous et le propose en téléchargement gratuit sur sa page facebook ! Je suis en train de l'écouter en ce moment même et me dis que je devrais en faire une copie pour la bagnole: c'est la musique idéale pour rouler vers le sud, comme un avant goût de soleil et de mer...

 

Seaside Stars: "The stranded whale" (lecteur + téléchargement gratuit)
Seaside Stars sur facebook.
Achetez "The magic of stereo".
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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 11:43

Bee And Flower s'est formé à New-York en 1998 autour de la chanteuse et bassiste Dana Schechter et de Roderick Muller (claviers). Après un premier album "What's mine is yours" sorti en 2003, le duo s'envole l'année suivante pour Berlin. Leur producteur Toby Dammit - lui-aussi du voyage - pense en effet que le groupe pourrait profiter utilement du bouillonnement créatif de la capitale allemande. L'idée de départ était de rester sur place trois mois, le temps d'enregistrer un second album. En fait les trois américains ne vont plus jamais repartir. Berlin devient leur base européenne même si c'est en France qu'ils travaillent le plus souvent en compagnie de Keren Ann, de Stephan Eicher ou de la bande à Burgalat. Finalement, ce n'est que début 2007 - trois ans après l'arrivée du groupe en Europe - que sort le second album "Last sight of land". L'attente a été longue, mais elle se trouve pleinement justifiée par ce disque majestueux. Bee And Flower s'y trouve renforcé d'un orchestre de vingt-cinq musiciens pour onze morceaux de pop en cinémascope, luxuriante et raffinée, à mi-chemin entre le technicolor flamboyant du "Mirage de la vie" et le noir et blanc classieux des "Ailes du désir". A savourer de préférence accompagné de champagne et de chocolats fins. Ca tombe bien, justement la saison s'y prête.

 (photo: Anna Curtis, Berlin 2007)

BEE AND FLOWER : "Don't say don't worry" (extrait de "Last sight of land", 2007)

BEE AND FLOWER : "Homeland" (idem)

BEE AND FLOWER : "Last sight of land" (idem)

Trois titres du premier album sont également disponibles ici.

Visitez la page MySpace de Bee And Flower.

"Last sight of land" est distribué en France par JMS / LeSphinx.

On peut aussi le commander ici.

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17 août 2007 5 17 /08 /août /2007 23:18

Les amis de nos amis sont nos amis... cette petite phrase n'a jamais été aussi vraie que depuis l'invention de MySpace où, en baguenaudant de lien en lien, on fait souvent de jolies découvertes. C'est ce qui vient de m'arriver il y a quelques minutes à peine en tombant, sans vraiment l'avoir voulu, sur la page des Woog Riots, duo germano-italien basé à Darmstadt et composé de Silvana Battisti (chant, claviers, etc...) et de Marc Herbert (chant, guitare, ukulélé). Sitôt écouté, sitôt adopté: Woog Riots distille un charme simple et sans artifice dans un esprit D.I.Y. qui évoque ses consoeurs Bout d'Chou, la scène anti-folk, ou encore Herman Düne avec qui les deux musiciens sont amis (mais de qui Herman Düne ne sont-ils pas les amis ??). Le duo a sorti son premier album, "Strangelove T.V." (What's So Funny About) en mars 2006 tandis que le second, "People - Animals - Society - Places"  est déjà enregistré et verra le jour au printemps 2008. On peut également rencontrer Woog Riots sur des albums en hommage à The Fall et aux Television Personalities.

WOOG RIOTS : "King of pop" (single, 2004)

WOOG RIOT : "Attentato" (extrait de la compilation "A tribute to arschgebuiden", 2006)

Ces deux titres sont empruntés à la page Last.fm du groupe.

Visitez aussi leur page MySpace.

Achetez l'album des Woog Riots.

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15 août 2007 3 15 /08 /août /2007 10:24

A l'exception de la scène électro, rares sont les artistes allemands qui parviennent à se faire connaître en France. Il y a The Notwist bien sûr, ainsi que The Robocop Kraus (nouvel album en septembre !), Tarwater, et dans une moindre mesure Blumfeld, Tocotronic, ou Monochrome... Mais qui par exemple a déjà entendu parler ici des Monostars ? Pourtant cela fait déjà presque dix ans que ce quatuor munichois nous régale d'une discographie sans faille: cinq albums à ce jour depuis l'épatant "In zeitlupe" en 1998, jusqu'au tout récent "Neobagism" (2007). Après une période au cours de laquelle les claviers avaient pris une importance grandissante dans leur musique ("Stop making friends", 2001), Monostars nous revient ici avec ce qui est sans doute son disque le plus rock. Mais si le rythme s'accélère, et si les claviers disparaissent presque complêtement, tout comme les morceaux instrumentaux dont on trouvait toujours quelques exemplaires sur chaque album, Monostars conserve l'essentiel: l'impeccable agencement des chansons, le son à la fois clair et précis, la voix "blanche" du bassiste Norbert Graeser (deuxième en partant de la gauche sur la photo), et surtout quelques titres qui viennent s'ajouter au track-listing idéal d'un futur "Best of..." (prévoir un double-CD), le formidable "Hey" en ouverture, presque sept minutes qui semblent en durer deux fois moins, "+ / - 0", le titre qui m'a le plus accroché l'oreille à la première écoute, le péchu "Dah ! Doh !", sans oublier "Wir sind umzingelt" presque pop et probable single, et .... je m'arrête là avant de les citer tous. La preuve que le meilleur rock allemand ne s'épanouit pas qu'à Hambourg ou Berlin.

MONOSTARS : "Wir sind umzingelt" (extrait de "Neobagism", 2007)

Visitez leur page MySpace.

Achetez les disques de Monostars.

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7 juillet 2007 6 07 /07 /juillet /2007 00:47

Très surprenant ! "Kapitulation", le nouveau single de Tocotronic est de loin le titre le plus commercial que le groupe hambourgeois ait enregistré en quatorze années d'existence. Arrivant après un album très rock et très électrique ("Pure vernunft darf niemals siegen", 2005), le contraste n'en est que plus saisissant. Le premier effet de surprise passé, le morceau se révèle pourtant très agréable et même assez addictif. De quoi donner envie de découvrir le reste de l'album du même titre, sorti en Allemagne tout récemment.

TOCOTRONIC : "Kapitulation" (vidéo-clip)

Achetez le nouvel album de Tocotronic. 

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16 mai 2007 3 16 /05 /mai /2007 23:45

J'étais encore bien parti pour ce pas écrire un mot sur ce blog aujourd'hui, mais voilà qu'en déambulant sur le net je suis tombé par hasard sur cette vidéo à 3 balles qui m'a laissé scotché.

Il ne m'a pas fallu plus des quatre minutes et douze secondes que dure la chanson pour tomber illico amoureux de ces 3 gentilles riot grrrls qui ont le bon goût de conjuguer les paroles des Au Pairs à la musique des Blue Orchids. Pour le reste: mystère. Je n'avais même pas été fichu de vous trouver une photo jusqu'à ce que ZB, de "So the wind won't blow it all away" nous déniche celle-ci:

Ce que je peux vous dire quand même, c'est que Bout d'Chou nous arrive d'Allemagne, que c'est en août 2006 qu'est sorti leur premier album intitulé - en français dans le texte - "Ménage et discothèque" (Lolila), et que si vous avez aimé le clip, vous aimerez aussi la musique:

BOUT D'CHOU : "Radio Bout d'Chou" (la chanson du clip)

BOUT D'CHOU : "Spülmaschinenfest" ("Ménage et Discothèque", 2006)

BOUT D'CHOU : "Un phono pour moi" (idem)

J'aurais bien aimé vous offrir aussi "La technique au service de la femme", malheureusement le lien ne fonctionne pas sur le site de leur label.

Achetez l'album de Bout'Chou.

On peut également le télécharger pour 9,99 € ici (au rayon "Enfants: éveil, chansons, comptines" ! ).

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11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 17:03

On peut dire que j'ai eu de la chance: j'ai découvert Subterfuge avec leur meilleur album, "I do birds". Une sorte de disque pop de chevet, indémodable, inusable, inépuisable, le genre qu'on ne range jamais très loin sachant qu'on aura très vite envie de l'écouter de nouveau. Voilà plus de cinq ans que ça dure et je crois que ce n'est pas près de s'arrêter. Avant cela, le quintet de Düsseldorf avait déjà sorti deux albums, "Fabulous" en 1993 et "Marc" trois ans plus tard. Deux disques jamais écouté par crainte de ne pas y retrouver la grâce et l'équilibre parfait de ce "I do birds" miraculeux. Par la suite il y eut aussi  - fait rare pour un groupe encore en activité - un double-album hommage ("Fabulous friends") où la crème de la pop germanique se pressait pour faire honneur aux chansons des rhénans. Et enfin leur quatrième livraison, "The legendary Eifel tapes" (Supermodern, 2005), un disque sans doute loin d'être mauvais mais mélodiquement moins riche que son prédécesseur, plus uniforme dans les tempos: décevant, forcément décevant. Subterfuge nous a habitué à prendre son temps, qui peut dire quand sortira leur prochain album ?...  En attendant "I do birds" continue à nous enchanter, de la power-pop de "Stay cool" jusqu'au balancement languide de "Fear of flying" en final parfait, tout en passant par l'impeccable trilogie "Slatter & his dog" / "Meadow fresh" / "Tricycle race": du grand art !

 (Chez les groupes pas glamour, on dîne avec une omelette et du café ! )

SUBTERFUGE : "I do birds" ("I do birds", 2001)

SUBTERFUGE : "Silly girl" (vidéo, "I do birds", 2001)

SUBTERFUGE : "Fear of flying" (extrait 1'16", "I do birds", 2001)

SUBTERFUGE : "Stay cool (West Coast version) " (1998)

SUBTERFUGE : "Awareness" (1996)

SUBTERFUGE : "I will never ever" ("Marc", 1996)

SUBTERFUGE : "Localization blur" ("Marc", 1996)

Visitez aussi leur page MySpace.

Achetez les disques de Subterfuge.

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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 18:54

A voir leurs photos de presse, on pourrait imaginer un groupe de ska. Mais non, ces demoiselles ont beau arborer une garde-robe à base de motifs géométriques noirs et blancs, elles jouent du punk-rock. Les imprimés à damiers, c'est pour le style. Originaires de la vallée de la Ruhr, The Boonaraaas sont déjà passées par Paris, et ce n'est pas bien vieux puisqu'elles jouaient à la soirée Gloria, quatorzième du nom, le 11 février dernier à la Flèche d'Or. Pour ceux qui comme moi ont fait l'erreur de ne pas y aller, il reste leur nouvel album "5 steps ahead" sorti le mois dernier. Meilleures que les Plasticines ! (Qui a dit: "C'est pas difficile..." ?)

 tThe Boonaraaas à la Flèche. Photo: Eric Gill )

THE BOONARAAAS : "Out of sight" (extrait de "5 steps ahead", 2007)

THE BOONARAAAS : "Hipshakin' loving" (extrait de "Go Goo Goo Goo", 2003)

THE BOONARAAAS : "Destroy that boy" (idem)

The Boonaraaas sur MySpace.

Achetez  l'album des Boonaraaas.

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8 décembre 2006 5 08 /12 /décembre /2006 11:01

Les Français sont décidément bien ingrats. Pour preuve, les Truffauts, un quatuor de Nüremberg qui ne cesse de clamer son amour pour la France et la culture française et se voit bien mal payé de retour: leurs disques ne sortent pas chez nous et le groupe a toutes les peines du monde à tourner de ce coté-ci du Rhin. Pourtant, depuis leurs débuts au milieu des années 80, les Truffauts ne cessent de multiplier les clins d'oeil en direction de notre pays. A commencer par le nom du groupe bien sûr, mais aussi les pseudonymes employés par les musiciens (Jean-Jacques Boucher, Ronald Chateauroux, Fred Batteur, Olivier Durange, il y eut aussi au fil des années André de la Cour, Armand Couronnier et Stéphanie Léon), jusqu'au titre de leur 1er album "Fanny" (1987), hommage à Fanny Ardent dont les jambes - empruntées à l'affiche de "L'homme qui aimait les femmes" - ornaient la pochette. Et puis il y a aussi toutes ces références francophiles ("Billy-Ze-Kick", "Le Mépris") et toutes ces chansons chantées en français qui parsèment leur discographie: neuf albums au total dont le récent "Tous les dimanches". Contrairement à la plupart des groupes étrangers qui choisissent de s'exprimer en français, les Truffauts ne donnent pas dans la bossa, la chanson douce ou l'électro. Leur truc à eux, c'est le rock n' roll. Un rock élégant et racé comme il ne s'en fait plus beaucoup de nos jours. Pour rester dans les références francaises, imaginez un croisement entre les Thugs et les Dogs, et vous ne serez pas loin de la vérité. Du moins sur leurs premiers albums, car à partir de l'excellent "Catholics and coffeebreaks" (1994), Les Truffauts diversifient leur inspiration pour adopter une touche plus légère et plus pop, proche des Modern Lovers (le chant élastique de J.J. Boucher évoque souvent celui de Jonathan Richman) ou de Jazzbutcher (difficile de ne pas songer à "La mer" en écoutant les délicieuses élucubrations de "L'histoire des moutons"). C'est à cette époque - le milieu des années 90 - que le groupe est à son apogée créatrice.  "Catholics..." aligne pas moins de vingt morceaux pour 70 minutes de musique sans aucun déchet. Et l'année suivante, les bavarois enregistrent encore une quinzaine de titres tout aussi réussis. Inexplicablement, ces bandes de 1995  ne trouveront aucun preneur et ne sortiront que deux ans plus tard sous le titre "Tranquilizer (The lost tapes)". Si vous ne deviez posséder que deux albums des Truffauts, choisissez ceux-là, vous aurez peu de chance d'être déçus. Mais tous leurs disques sont recommandables et le très réussi "Are things OK now ?" , à l'emballage aussi classe que le contenu, prouvait en 2003 que le groupe était loin d'avoir tiré ses dernières cartouches.

Pour des raisons techniques (et - comme on dit - indépendantes de notre volonté), les titres qui vous sont proposés ici sont en mp3 (très) basse qualité. Leur son n'a évidemment rien à voir avec celui qui figure sur les CDs.

THE TRUFFAUTS : "No matter of taste" (extrait de "Flowers on your stomach", 1990)

THE TRUFFAUTS : "L'histoire des moutons" (extrait de "Catholics & Coffebreaks, 1994)

THE TRUFFAUTS : "Just because" (extrait de "Tranquilizer (the lost tapes)", 1995-1997)

THE TRUFFAUTS : "Your hands" (extrait de "...In Candyland", 2000)

THE TRUFFAUTS : "Good advice" (extrait de "Are you OK now ?", 2003)

(Avec l'aimable autorisation des Truffauts).

Visitez la page MySpace des Truffauts.

Achetez les disques des Truffauts.

Cette page est dédiée à Claude Jade.

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3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 19:23

A l'heure où j'écris ces lignes, Neoangin doit être en train de mettre le feu à l'Espace EOF à Paris et je suis bien déçu de ne pas y être. Neoangin, c'est le one-man band du berlinois Jim Avignon, auteur d'une réjouissante collection de comptines électro-pop et naives qu'il tire d'un vieux synthé Yamaha. Le plus souvent Jim Avignon les joue sur scène affublé d'un masque d'animal en carton et devant une de ses peintures exécutée avant le concert. Car en plus d'être musicien, Jim Avignon est aussi et surtout un peintre reconnu internationalement, dont le graphisme dynamique et coloré s'inspire des comics, de l'expressionisme, du pop-art, des graffitis et des jeux vidéos. Autoproclamé "Peintre le plus rapide au monde" et inventeur du "Cheap art", Jim Avignon est réputé pour sa production pléthorique, ses coups médiatiques (sa première expo où les 800 oeuvres étaient proposées gratuitement au public) et ses tarifs façon "Robin des Bois" qui peuvent fixer le prix d'une même toile à 150 ou 15.000 euros suivant qu'elle est achetée par un particulier ou par une entreprise. Même si comme moi vous avez loupé son concert, il vous reste (si vous habitez la région parisienne) la possibilité d'aller voir les oeuvres de Jim Avignon, présentées dans le cadre de la première édition de Graphic Session. Une manifestation qui réunit - dixit Libé - une quarantaine d'artistes au carrefour de l'art contemporain, de l'illustration, de la bande dessinée et du graphisme (Kiki Picasso, Pierre La Police, Placid et Muzo, Blex Bolex, les Frères Guesdin, entre autres). Ca dure jusqu'au 16 décembre à l'espace EOF, 15 rue Saint-Fiacre 75002 Paris) et ça mérite le déplacement.

Les morceaux proposés ici sont extraits de "Gonki", album né d'une collaboration entre Jim Avignon et le russe Psoy Korolenko. Psoy Korolenko est un moscovite qui mène une double vie d'intellectuel, de linguiste reconnu et de prof d'université le jour, et de poète, songwriter et performer la nuit. Il est l'auteur et le chanteur de ces morceaux mis en musique et arrangés par Jim Avignon.

NEOANGIN/ PSOY KOROLENKO : "Mon mec" (adaptation libre de "Mon mec à moi" de Patricia Kaas)

NEOANGIN/ PSOY KOROLENKO : "PiZZa""

NEOANGIN/ PSOY KOROLENKO : "Bapapm Bapapm"

NEOANGIN/ PSOY KOROLENKO : "Pif Pif (part2)"

NEOANGIN/ PSOY KOROLENKO : "Refrain 2"

NEOANGIN/ PSOY KOROLENKO : "Mayakovsky"

Et en cadeau-bonus, Psoy Korolenko tout seul avec son hallucinante version de "PiZZa" a capella:

PSOY KOROLENKO : "PiZZa" (live)

Achetez les disques de Neoangin.

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