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  • : Rockomondo
  • : L'audio-blog des musiques rock, pop, folk, électro du monde entier.
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Rockomondo

Rockomondo est une émission diffusée en direct chaque jeudi soir de 21h00 à 22h00 sur Radio Primitive (92.4, Reims et la région) et rediffusée le même jour à la même heure sur Euradio (101.3, Nantes) la semaine suivante. La programmation en est principalement rock, pop, folk et électro, en majeure partie indépendante (mais pas seulement), et surtout axée sur les productions de pays autres que l'Angleterre et les Etats-Unis.

Ecoutez Rockomondo

Rockomondo est aussi un site internet en anglais relatif à l'émission www.rockomondo.com actuellement en sommeil dans l'attente d'un nouveau design. Mais vous pouvez toujours y consulter de nombreuses archives.

Enfin Rockomondo a une page facebook, où vous trouverez toute l'actualité de l'émission et où vous pourrez rejoindre nos amis.

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19 rue de Courcelles

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Les morceaux figurant sur ces pages vous sont proposés à titre promotionnel par les artistes ou par leurs maisons de disques sur leurs propres sites. Rockomondo ne vous fournit que les liens vous permettant d'y parvenir plus facilement. Si vous aimez ce que vous entendez ici, soutenez les artistes : achetez leurs disques. Si vous détenez les droits de fichiers audio ou photo figurant sur ces pages et souhaiteriez qu'ils n'y figurent pas, informez nous-en par un simple mail à rockomondo(at)hotmail.com. Votre demande sera immédiatement prise en compte.

Articles RÉCents

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 10:27
0 % de matière grasse dans la musique de Eager & Talon. Alice (voix et guitare) et Kim (batterie, casio, harmonies vocales) se sont rencontrées il y a quelques années à Los Angeles. Alice revenait de Taiwan où elle suivait des cours de mandarin et tournait un court-métrage sur le féminisme. Kim arrivait de Winnipeg et essayait de monter un groupe de jazz tout en composant des chansons punk. Après un premier EP bien accueilli où l'on découvrait leur musique tout en angles, électrique et légèrement brindezingue ("Sleater-Kinney" s'était exclamée la critique avec une belle unanimité !), le duo revient avec un premier album "Thracian" tout aussi réussi..
A télécharger gratuitement sur le site du groupe, mais ATTENTION ! aujourd'hui seulement.
Hurry, hurry !


EAGLE & TALON : "They're so sharp" (extrait)

EAGLE & TALON: "Bird that breaks" (extrait)

EAGLE & TALON: "Thracian" (tout l'album en fichier zip 256 kbps, valable uniquement le 01/07/09)

Visitez la page MySpace d'Eagle & Talon.

Achetez les disques d'Eagle & Talon.
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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 19:16
Bon, je sais, Rockomondo est supposé ne diffuser que de la musique de groupes venus d'AUTRES pays que l'Angleterre et les Etats-Unis. Mais lorsqu'un groupe américain tel que Dark Dark Dark se déplace pour venir jouer dans notre studio, on ne va pas non plus dire non ! Donc, Dark Dark Dark est venu nous voir le 11 novembre dernier et nous a offert une session - quatre morceaux - de toute beauté, l'une des plus belles sans doute jamais réalisée pour Rockomondo. En attendant qu'elle soit en ligne - ce qui viendra un jour ou l'autre, soyez patients ! - je ne saurais trop vous conseiller de télécharger celle que le quatuor de Minneapolis vient d'enregistrer pour l'excellent Webzine américain Daytrotter. Outre "Cloud Strory" et "Winter coat" qui figurent tous deux sur le premier album du groupe "Snow Magic" (Blood Onion / Supply & Demand) - que bien sûr vous possédez tous déjà ;-) - on peut y découvrir en effet deux titres totalement inédits. Le premier, "Flood", fait partie de la Bande Originale du film du même titre réalisé actuellement par le contrebassiste Todd Chandler. C'est avec cette chanson que Dark Dark Dark avait terminé sa session Rockomondesque et je ne me suis toujours pas remis de son extraordinaire coda contrebasse / violoncelle. Chair de poule garantie à chaque écoute ! L'autre inédit est encore plus récent puisque la co-compositrice du groupe Nona Marie Invie y a mis la touche finale lorsqu'elle était en Hollande fin 2008, quelques jours seulement avant le début de la tournée Européenne. Indispensable comme tout ce que font ces américains, artistes jusqu'au bout des ongles et à chaque instant de leur vie.
 

(Dark Dark Dark @ Rockomondo 11/11/08, photo: Tod Seelie. C'est moi l'ombre derrière la vitre !).


DARK DARK DARK : "Daytrotter session"

En respect avec le travail de Daytrotter, je n'ai pas fait de lien direct vers les morceaux, mais avec la page d'où vous pourrez les télécharger. Vous y trouverez en outre d'intéressants commentaires sur chaque morceau par le groupe.

Visitez la page MySpace de Dark Dark Dark.

Achetez les disques de Dark Dark Dark.

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 12:01
... mais vous le saviez déjà bien sûr.
Triste nouvelle.
Ou peut-être pas.
Il faut dire qu'il n'avait plus très fière allure, le guitar-hero, avec son double-menton barbichu, sa bedaine sponsorisée par Budweiser et les treillis informes qui lui servaient de cache-misère.
Une icône du rock, ça ? On aurait dit plutôt une de ces silhouettes anonymes et imbibées qui hantent les terminus Greyhound dans les bouquins de Bukowski ou de Larry Brown.
Ce type-là, je ne le connais pas.
Non, le Ron Asheton dont je veux me souvenir, c'est cet adolescent plutôt beau gosse qui vous dévisage d'un regard indéchiffrable sur la pochette du premier album des Stooges. Ou celui à peine plus vieux, en futal blanc et cuir noir, qui pose allongé sur le tapis oriental de Funhouse. En arborant dans les deux cas sa bimbloterie nazie, le petit enfoiré.
D'ailleurs, contrairement à ce que j'écris plus haut, Ron Asheton n'avait rien d'un guitar-hero. Il se contentait d'appuyer à fond sur toutes les pédales que l'époque mettait à sa disposition et d'extraire de son instrument un flot continu de lave en fusion (les solos) ou d'envolées de gerbes électriques (les riffs). Une activité qui avait plus à voir avec le découpage de côtelettes au hachoir qu'avec les virtuoses chatouillages chers aux esthètes du manche.
Aujourd'hui encore, lorsque je ré-écoute "No Fun", je ressens encore et toujours ce délicieux picotement sur la nuque au moment ou Iggy, en pleine transe, se lance dans ses imprécations "Now lemme hear you tell 'em... lemme hear you tell tell 'em how IIII feel ! I say lemme hear you tell 'em hoow IIII feel !" et là, wham ! Asheton balance d'un seul coup son déluge de fuzz orgasmique et libérateur. Ou "1969": la guitare arrive d'abord en louçedé dans le canal gauche derrière la voix de l'iguane, puis après quelques hoquets la voilà qui explose dans une débauche de wah-wah en nous faisant toucher du doigt la beauté convulsive chère à André Breton.
J'écoute ça, et subitement je me retrouve à quinze ans, bondissant hors d'haleine sur mon matelas et mimant ces solos enfiévrés sur une guitare imaginaire. Ces solos, je pourrais vous les chanter si vous me le demandiez. Je m'en souviens à la note près. Invitez-moi à faire "No Fun" dans un concours d'Air Guitar et je gagne le prix haut la main...
Je me rappelle être entré il y a une paire d'années dans une petite échoppe qui vend du vinyle dans le quartier de Raval à Barcelone. Le disque qui passait sur la stéréo à ce moment-là était "Funhouse". Ca faisait longtemps que je ne l'avais pas écouté et - alors que j'avais trouvé presqu'immédiatement le disque que je cherchais - je suis resté quand même dans le magasin à fouiller dans les bacs jusqu'à ce que la face se termine. Rien que pour le plaisir. Parce que c'était bien.
Ron Asheton.
Il est mort, ce con.
Merde.
 (Ron Asheton: meilleur à la guitare que dans le choix de ses fringues)
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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 00:04
Issue d'un pays imaginaire où les traditions de l'Amérique rurale se mêlent à celles d'Europe de l'Est, la musique de Dark Dark Dark vise droit au coeur. Ici, l'artifice n'est pas de mise et les prises de courant superflues. Un accordéon qui tangue, un banjo noirci par les ans, une contrebasse pour imprimer le rythme, un violoncelle comme liant, et les voix de Nona Marie Invie et de Marshall LaCount. C'est tout. Et c'est déjà beaucoup car avec cette configuration rustique, les quatre de Minneapolis insufflent à leurs chansons chavirées une humanité qui est la marque des meilleurs. Après un indispensable premier EP sorti sur le micro-label toulousain What A Mess ! - qui a fait preuve ici d'un joli flair ! - le groupe vient de sortir son premier album  "The Snow Magic" (Supply And Demand Music / Blood Onion). Ils seront en France du 11 au 21 novembre. Ce sera bien le diable s'ils ne passent pas près de chez vous.
 
 (photo: Angela Coppola)

DARK DARK DARK : "New York song" (extrait de "The Snow Magic")

Tournée française: Reims (session radio) le 11 novembre, Reims le 12  nov., Paris le 13 nov., Lyon le 14 nov., St. Etienne le 15 nov., Mordelles le 16 nov., Nantes le 17 nov. (+ session radio), Bordeaux le 18 nov., Loubières le 19 nov., Toulouse le 21 nov. 

(la chanson démarre deux minutes après le début)

Visitez la page MySpace de Dark Dark Dark.

Achetez "Love you, bye" de Dark Dark Dark. Achetez "The Snow Magic".
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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 17:55

Mon ami Dominique est de bon conseil. Voilà bien longtemps que je ne l'avais pas vu, mais alors qu'il passait à la maison hier soir pour une visite express, il n'est pas venu les mains vides: il apporté avec lui l'album de The Rollo Treadway. Ne cherchez pas de traduction à ce nom bizarroïde: c'est celui que portait Buster Keaton dans son film "La croisière du Navigator" (1924). L'Homme-qui-ne-sourit-jamais est en effet l'un des héros de David Sandholm, figure de proue de The Rollo Treadway à qui il donna naissance en 2006 du côté de Brooklyn. A l'époque le groupe - aujourd'hui un quintet - consistait principalement en David Sandholm himself accompagné du batteur Blake Fleming (ex-Mars Volta). Et pourtant, bien malin qui pourrait deviner que c'est avec ce line-up minimal que The Rollo Treadway a enregistré son premier album. Voilà en effet un disque de pop baroque et psychédélique comme il ne s'en fait plus beaucoup de nos jours. David Sandholm avoue sans se faire prier qu'il doit sa première grande émotion musicale au "She's not there" des Zombies, et manifestement l'influence du groupe de Rod Argent et Colin Blunstone est évidente, tout comme celle d'une bonne partie de la scène psychédélique britannique de la fin des années '60. Car - et même si les Byrds et les Beach Boys sont aussi de la partie - c'est à une tradition anglaise, bien plus qu'américaine que se rattachent ces chansons un peu précieuses et discrètement excentriques, parfumées au thé, à la bergamotte et aux herbes qui font rire. Pour achever l'ancrage de cette musique dans les années 60, l'album de The Rollo Treadway est un... disque-concept, qui raconte l'histoire d'un rapt d'enfant vue selon ses différents protagonistes. Alors bon, tout n'est pas parfait sur cet album auquel on peut reprocher peut-être une certaine mollesse dans l'exécution et dans les vocaux due sans doute au fait que tout ait été fait en solo. Un défaut mineur qui devrait s'arranger très vite à présent que The Rollo Treadway est devenu un "vrai" groupe. On attend la suite avec impatience.


THE ROLLO TREADWAY : "Kidnapped" (chanson complête. Merci / Thanks to Eardrumsmusic ).

THE ROLLO TREADWAY : "Dear Mr. Doe" (extrait)

THE ROLLO TREADWAY : "All heads turn" (extrait)

Visitez la page MySpace de The Rollo Treadway.

Achetez l'album de The Rollo Treadway.
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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 23:28

Ceux qui ont vu The Artificial Sea incarné par la seule Alina Simone lors de sa dernière tournée française en novembre 2006 risquent fort d'être surpris par ce premier album. Car si Alina Simone est bien la voix de ce duo de Brooklyn, c'est son partenaire Kevin C. Smith qui en signe tous les arrangements. Et cela change singulièrement la donne. On avait vu sur scène une chanteuse à guitare dans l'esprit de Shannon Wright, voilà sur disque un mélange réussi de sons électroniques et organiques, concocté à base de synthétiseurs vintage, de consoles de jeux antidéluviennes, de samples en tout genre, mais aussi de guitares et de cordes. Cataloguée "trip-hop" par un bon nombre de chroniqueurs, la musique de The Artificial Sea se révèle cependant infiniment plus complexe que ne pourrait le laisser penser cet étiquetage trop hâtif. Sa beauté crépusculaire n'a pas fini de nous hanter. On saura gré au label toulousain Travelling Music de nous en avoir fait profiter.

 (photo: Jen Hale)

THE ARTIFICIAL SEA : "Gloryhole" (extrait de "City Island", 2007)

THE ARTIFICIAL SEA : "Tunnel visions" (idem)

Visitez la page MySpace de The Artificial Sea.

Achetez l'album de The Artificial Sea.

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15 octobre 2006 7 15 /10 /octobre /2006 18:08

Originaire de Ventura (Californie) mais résidant à Chicago (et actuellement dans l'appartement d'où je vous écris ces lignes: vous pouvez hurler au copinage !), Paul J. Williams se prépare à entamer une tournée française d'une dizaine de dates qui le conduira forcément quelque part près de chez vous, à moins que vous n'habitiez le nord du pays, l'Alsace-Lorraine ou le Midi méditerranéen. Pour les autres, ce sera l'occasion de découvrir sur scène les chansons de cet attachant songwriter au goût irréprochable: Jim O' Rourke, Elliott Smith, Nick Drake, Burt Bacharach, Gang Of Four, The Smiths, Nat King Cole, mais aussi Henri Dutilleux, Ligeti, Debussy, Brahms, Bartok et Stravinsky font partie de son Hall Of Fame personnel. Paul J. Williams a déjà réalisé deux albums: "Collider" (2004) aux arrangements raffinés (cordes, bois, accordéon) et "Love isn't love" (2006), où sa voix et sa guitare ne sont rejoints que par le chant des oiseaux ou des grenouilles et le bruissement du vol des chauves-souris. Le plus récent des deux vient de connaître une sortie francaise sur la label toulousain What A Mess ! qui distribue également l'album précédent.

La Tournée // 18 octobre: Paris (Pop In), 19 octobre: Reims (L'appart'), 20 octobre: Nantes (session radio), 21 octobre: Cuillé (Salle des fêtes), 22 octobre: Nantes (Le Violon Dingue), 23 octobre: La Rochelle (True Hate Art Gallery), 24 octobre: Bordeaux (El Inca), 25 octobre: Tarbes (Le Celtic), 27 octobre: Toulouse (Médiathèque Associative), 28 octobre: Lyon (Le Citron)

Extrait de "Love isn't love" (What A Mess !, 2006):

PAUL J. WILLIAMS : "Love isn't love"

PAUL J. WILLIAMS : "Inside your head"

PAUL J. WILLAMS : "Slowly take me back there"

Extrait de "Collider" (2004)

PAUL J. WILLIAMS : "Peter"

PAUL J. WILLIAMS : "The following morning"

On trouve d'autres titres à télécharger sur le site de Paul J. Williams ansi que sur sa page MySpace.

Achetez les albums de Paul J. Williams (et soyez un peu patients: les commandes ne seront honorées qu'à la fin de la tournée)

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23 septembre 2006 6 23 /09 /septembre /2006 08:09

Peter Stampfel, leader des légendaires Holy Modal Rounders et ami de toujours de Michael Hurley, rapporte parfois l'anecdote suivante: "Un jour, Michael m'a raconté un jeu auquel il aimait jouer quand il était petit. Il fallait tout d'abord trouver une vieille bouteille de soda, la remplir d'eau et prétendre que c'était du vin. Ensuite, choisir un arbre au tronc pas trop épais censé figurer un réverbère du Bowery à New-York. Le jeu consistait à siffler la bouteille en se soutenant à l'arbre/réverbère, puis à cuver sa "cuite" assis le dos au tronc tout le reste de la journée". L'histoire est sans doute trop belle pour être vraie, mais elle reflête assez bien l'inspiration des chansons de Michael Hurley. Voilà un homme qui a abordé tous les sujets qui comptent dans la vie: la bière, les femmes, les boites à outils, les vieilles bagnoles, la masturbation, la volaille, sans oublier la bonne façon de faire cuire une omelette ou d'arracher les mauvaises herbes. On y croise même parfois des loups-garous et des côtelettes parlantes, le tout sur un rythme qui dépasse rarement celui d'un balancement de rocking-chair. Michael Hurley a quitté la maison familiale à l'âge de 17 ans au début des années soixante pour faire la route et rencontrer les beatniks ("Ils m'intéressaient parce qu'ils n'étaient pas obligés d'aller à l'école, qu'ils buvaient du vin, et qu'ils avaient l'air cool"). Arrivé à Greenwich Village juste au bon moment de la vague folk, c'est là qu'il enregistre son premier album (Folkways) en 1965 sur le magnétophone qui - si l'on en croit la légende - avait déjà servi pour les chansons de Leadbelly.

Depuis, sa vie n'a plus été qu'un perpétuel mouvement émaillé de nombreux albums sortis sur presque autant de labels différents. S'il ne faut en retenir que quelques-uns, gardons ceux - classiques - des années 70: "Armchair boogie" (Racoon, 1971), avec pour la première fois une pochette dessinée par l'artiste (elles le seront toutes par la suite) et à l'intérieur la première aventure en BD de ses héros Boone et Jocko, "Hi-Fi snock uptown" (Racoon, 1972), et surtout l'indispensable "Have Moicy !" (Rounder, 1976), crédité collectivement à Michael Hurley, The Unholy Modal Rounders, Jeffrey Fredericks & The Clamtones. Un disque de pur bonheur, capable de rendre goût à la vie au plus incurable des neurasthéniques et qui figure depuis longtemps dans le kit de survie de Yo La Tengo, Calexico, Catpower et Son Volt. Systématiquement oublié des compilations folk, Michael Hurley - agé aujourd'hui de 66 ans et posé depuis quelques temps à Portland, Oregon - continue à sortir des disques et à tourner régulièrement à l'invitation de ses admirateurs du monde entier (en Irlande et en Allemagne notamment). Il n'est pas trop tard pour le découvrir: un type qui a fait une tournée des Fish & Chips et écrit des chansons comme "Your dick is hanging out of your pants" et "Your monkey is pissing in my beer" ne peut pas être médiocre, pas vrai ?

MICHAEL HURLEY : "Live at Motel Mozaïque" (vidéo, chanson + interview)

MICHAEL HURLEY : "Blue mountain" (extrait de "First songs", 1965)

MICHAEL HURLEY : "Tea song" (extrait de "First songs", 1965)

MICHAEL HURLEY : "Lean on me" ("Down in Dublin" sessions, 2003)

MICHAEL HURLEY : "Walking the dog" ("Down in Dublin" sessions, 2003)

On peut écouter trois autres titres de Michael Hurley (extraits notamment de "Armchair boogie" et de "Have moicy !") sur la page MySpace qui lui est consacrée.

Un "Tribute album" consacré aux chansons de Michael Hurley sortira début 2007 (Blue Navigator) avec entre autres la présence de Victoria Williams, de Calexico, et de James Yorkston and The Athletes.

A lire: une passionnante interview de Michael Hurley. D'autres infos ici.

Une discographie avec reproduction des pochettes ici.

On peut acheter les disques de Michael Hurley chez Rounder Records, chez Blue Navigator, chez Locust Music (ré-édition de l'album Folkways rebaptisé "Blueberry wine"), chez Amazon US et pour les plus rares directement chez Michael Hurley qui se fera un  plaisir de vous graver un CD-R pour 15 $.

Merci à Phillipe Garnier.

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5 août 2006 6 05 /08 /août /2006 17:49

On entend parfois dire que les talents véritables finissent toujours par émerger, ce qui se vérifie souvent. Mais malheureusement pas tout le temps...  J'en veux pour preuve les Mommyheads, auteurs de quelques uns des albums les plus scandaleusement sous-estimés des années 90. Menés par un certain Adam Cohen (rien à voir avec le fils de Léonard) et originaires de Brooklyn, c'est pourtant du côté de San Francisco que ces esthètes bohêmes firent entendre leur drôle de musique pop à la fois oblique et décalée. De la pop, les Mommyheads connaissaient toute la grammaire: mélodies accroche-coeur, vocaux enjôleurs, harmonies raffinées. Mais les trois (puis cinq, puis quatre) musiciens étaient assez malins pour ne jamais aborder leur sujet de front, préférant les chemins de traverse et les sentiers sinueux à la simple ligne droite et rehaussant leur riche palette sonore (mandoline, ukulélé, woodblocks) de digressions futées et d'apartés bizarres. C'est sur leur second album, le bien nommé "Coming into beauty" (Simple Machine, 1992) que leur style caractéristique, souvent comparé à XTC et au Ben Folds Five, s'épanouit avec le plus de grâce et d'équilibre. Un petit miracle de créativité et de liberté, qui à l'époque fût pourtant diversement apprécié par la critique (celui du Daily Herald suggérait même de scotcher les orifices de protection de la cassette et d'y enregistrer des chants de baleine à la place !). Sur le même registre, les Mommyheads sortiront encore l'indispensable "Flying suit" ('94), ceci avant de se transformer en pur groupe pop tendance Macca sur leurs deux derniers albums "Bingham's hole" (considéré par certains comme leur meilleur disque) et enfin leur chant du cygne "The Mommyheads" en 1997.  Lentement mais sûrement, la musique des Mommyheads gagne chaque jour de nouveaux adeptes, transformant ces inconnus illustres en artistes cultes dont la destinée rejoindra peut-être celle d'autres génies éphémères de la pop américaine tels que Andy Pratt ou Peter C. Johnson. N'attendez pas que leurs disques soient devenus totalement introuvables pour vous en inquiéter.

Le chanteur et compositeur des Mommyheads Adam Cohen a enregistré un album solo intitulé "Labello" sous le nom de Adam Elk en 1998. Le bassiste Jeff Palmer a rejoint Sunny Day Real Estate, puis The Granfaloon Bus. Il officie actuellement avec The Court & Spark. Quand à Michael Holt (claviers, vocaux), il a lui aussi enregistré un album (Pilot single) sous son nom en 2003.

THE MOMMYHEADS : "Wedding day" (extrait de "Coming into beauty", 1992)

THE MOMMYHEADS : "I started breathing (live) "

THE MOMMYHEADS : "Only star" (extrait de "Bingham's hole, 1995)

THE MOMMYHEADS : "Fragrant Rota" (idem)

THE MOMMYHEADS : "Christmas song"

THE MOMMYHEADS : "Moisture" (reprise des Residents)

On peut écouter la quasi-intégralité de leur premier album "Acorn" (1989) ici.

Achetez "Acorn". Achetez "The Mommyheads". Téléchargez légalement les autres albums des Mommyheads.

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10 février 2006 5 10 /02 /février /2006 23:03

The Strugglers ? J'ignorais jusqu'à leur existence avant de découvrir  "You win", sorti à la fin de l'année dernière sur le label madrilène Acuarela. Pour autant, The Strugglers ne sont pas espagnols, mais américains pur-jus, basés à Chapel Hill, Caroline du Nord. Un drôle de groupe où les musiciens - une dizaine au total - vont et viennent au gré des morceaux,  le tout orchestré par une sorte de Hugh Grant version joufflue dont le nom sonne comme une formule magique: Brice Randall Brickford II. Vous le prononcez et hop, vous voilà téléporté au coeur de l'Amérique profonde !

En cherchant hier sur le net des informations sur The Strugglers, je me suis aperçu que j'arrivais un peu tard: " You win" avait déjà été reçu avec enthousiasme par tous les meilleurs sites musicaux francophones. De Popnews aux Inrocks, de Foutraque à Pinkushion, en passant par A Découvrir Absolument, pas une voix discordante, pas même l'habituel grincheux de service, ne vient ternir l'accueil unanime reservé à ce 3e album. Dés lors, qu'ajouter de plus à ce concert de louanges ? Pas grand chose, sans doute... le mieux est encore de vous laisser écouter ces quelques morceaux qui parlent pour le groupe bien mieux que je ne saurais le faire. 

THE STRUGGLERS : " The cascade range" ( extrait de "You win")

THE STRUGGLERS : " Goodness gracious" ( extrait de "The fair store EP")

THE STRUGGLERS : " The rejection letter" ( extrait de "You win")

The Strugglers seront en tournée française au printemps prochain.

Achetez les disques des Strugglers. Egalement ici.

Et visitez aussi leur page MySpace.

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