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  • : Rockomondo
  • : L'audio-blog des musiques rock, pop, folk, électro du monde entier.
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Rockomondo

Rockomondo est une émission diffusée en direct chaque jeudi soir de 21h00 à 22h00 sur Radio Primitive (92.4, Reims et la région) et rediffusée le même jour à la même heure sur Euradio (101.3, Nantes) la semaine suivante. La programmation en est principalement rock, pop, folk et électro, en majeure partie indépendante (mais pas seulement), et surtout axée sur les productions de pays autres que l'Angleterre et les Etats-Unis.

Ecoutez Rockomondo

Rockomondo est aussi un site internet en anglais relatif à l'émission www.rockomondo.com actuellement en sommeil dans l'attente d'un nouveau design. Mais vous pouvez toujours y consulter de nombreuses archives.

Enfin Rockomondo a une page facebook, où vous trouverez toute l'actualité de l'émission et où vous pourrez rejoindre nos amis.

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ROCKOMONDO

19 rue de Courcelles

51100 Reims

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Les morceaux figurant sur ces pages vous sont proposés à titre promotionnel par les artistes ou par leurs maisons de disques sur leurs propres sites. Rockomondo ne vous fournit que les liens vous permettant d'y parvenir plus facilement. Si vous aimez ce que vous entendez ici, soutenez les artistes : achetez leurs disques. Si vous détenez les droits de fichiers audio ou photo figurant sur ces pages et souhaiteriez qu'ils n'y figurent pas, informez nous-en par un simple mail à rockomondo(at)hotmail.com. Votre demande sera immédiatement prise en compte.

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 15:30

ESNS LOGO 2012

 

Le festival Eurosonic Noorderslag 2012 aura lieu les 11, 12, 13 et 14 janvier prochains à Groningen (Pays-Bas). Pour Rockomondo - et malgré le succés rencontré depuis trois ou quatre ans qui les dépasse un peu -, c'est le festival idéal, avec des concerts dans des petites salles chaleureuses où l'on est proches des artistes et de leur musique. Festival d' "artistes émergents", sans têtes d'affiche, il y a toujours beaucoup à découvrir à Eurosonic mais cette année le programme à pris des airs de playlist idéale de Rockomondo avec de nombreux groupes et artistes qui passent déjà dans l'émission comme Awkward I (NL) Blaudzun (NL) French Films (FIN) Honey For Petzi (CH) I Am Oak (NL) I Got You On Tape (DK) Iceage (DK) Mirel Wagner (FIN) Noiserv (P) Old Jerusalem (P) Pinkunoizu (DK) Roosbeef (NL) School Is Cool (B) Talking To Turtles (D) Team Me (N) The Black Atlantic (NL) The Kik (NL) Thulebasen (DK) When Saints Go Machine (DK) Za! (E), sans oublier nos rémois de The Bewitched Hands (F). Autant dire qu'il faudra être réactif lors de la mise en vente des billets le 26 novembre à 10h00 sur www.ticketservice.nl. L'année dernière, ils s'étaient vendus en moins de quelques minutes !

 

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 13:41

Certains d'entre vous se rapellent peut-être des Danois Figurines: leur album "Skeleton" avait été très bien accueilli par la critique lors de sa sortie en France en 2006 (voir Popnews, Pop-rock.com. TheFake, etc...) Le groupe a continué par la suite à enregistrer d'excellents disques sans connaître malheureusement les honneurs d'une parution française. Au début d'une tournée européenne qui s'arrêtera le 22 septembre à Lille (La Péniche) et le 23 septembre à Paris (La Flèche d'Or), les Figurines offrent un EP cinq titres enregistré live à Copenhague qui permettra à tous ceux qui les avaient oubliés de remettre les pendules à l'heure. Le son est brut de décoffrage, mais la musique tout aussi enthousiasmante qu'il y a cinq ans.

 

 

Figurines: "Five songs recorded live at Vega, Copenhagen" (Free download)

 

Rockomondo est arrivé sur Facebook ! Merci d'aller mettre "J'aime" sur sa page. On est jamais trop aimé ;)

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 09:27

Mirel Wagner va droit à l'essentiel: une guitare, une voix, des chansons. A 23 ans, cette finlandaise d'origine éthiopienne vient de sortir un album qui surprend par sa radicalité. On avait perdu l'habitude d'un tel parti-pris de dépouillement, de lenteur, de refus de tout artifice qui font que certains comparent déjà la jeune artiste au Léonard Cohen des débuts. Mais la voix, vibrante - j'allais écrire "vrillante" tant elle vous cloue sur place - renvoie à quelque chose de beaucoup plus ancien, aux origines du blues, aux souffrances primitives du peuple noir. C'est en apnée qu'on écoute ces neuf chansons - la première, "To the bone" fait figure de manifeste - qui culminent avec "No Death", histoire d'amour gothique par-delà la mort que n'auraient pas renié Baudelaire ni Edgar Allan Poe. Mirel Wagner est là pour rester. Elle sera à Paris en showcase le 16 décembre et au festival Eurosonic (NL) début janvier.

 

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 19:08
" Enfin !", c'est ce que je m'étais dit en apprenant l'ajoût en dernière minute du Kaizers Orchestra à l'affiche d'Eurosonic. Cela fait des années que j'attendais de voir en "live" ces norvégiens réputés pour l'ambiance torride de leurs concerts et leur mélange explosif d'énergie punk et de folklore des Balkans. Sur scène s'entassait déjà leur bric-à-brac post-industriel (fûts de pétrole, jantes de bagnole, masques à gaz..) et je me demandais ce qui pouvait plaire autant à un public féminin arrivé d'un seul coup en masse dans les premiers rangs. Dés que les musiciens sont apparus, j'ai tout compris: le groupe, la musique, le décorum, c'est à peine si tout ça avait de l'importance ! La seule chose qui comptait vraiment c'était LUI, Janove Ottesen, chanteur de son état, beau gosse, mèche aguicheuse, sourire conquérant, costard gris et montre bling-bling.

KaizersOrchestra-Web
(Kaizers Orchestra @ De Opera, 14/01/10, photo: rockomondo)

A peine arrivé il escalade le fût de droite et pose bras levés en statue érigée à sa propre gloire. Même chose sur le fût de gauche pour que tout le monde en profite. Et c'est parti !  Kaizers Orchestra - on est bien forçé de l'admettre - n'a pas volé sa réputation de groupe de scène. La machine tourne à plein régime, d'une efficacité redoutable. Au centre, Janove Ottessen, the man, la figure emblématique du groupe, de chaque côté ses guitaristes porte-flingue (dont un sosie de Christophe Hondelatte version trentenaire), et derrière, les autres musiciens parmi lesquels le contrebassiste et le fameux pianiste-accordéoniste au masque à gaz. Mais là où j'attendais un joyeux foutoir bien débridé, je découvre en fait un show millimêtré et hyper-pro, aux morceaux de bravoure savamment orchestrés (le dézinguage des fûts de pétrole à coups de battes de base-ball). Les chansons récentes du Kaizers sont malheureusement loin d'être aussi bonnes et aussi péchues que celles de leurs premiers albums. Et puis Janove Ottesen - qui en fait des tonnes - est décidément très énervant. Je veux bien admettre le fait que chanter dans un groupe de rock implique un certain narcissisme et pas mal d'exhibitionnisme. Mais bon, pas la peine de donner pour autant dans un racolage aussi éhonté alors qu'on a déjà devant soi un parterre de jeunes néerlandaises énamourées qui chantent en même temps que vous les parioles de vos chansons EN NORVEGIEN !! "On n'étais pas en tournée, on est venu spécialement de Norvège pour vous" (la foule: Ouuaaais !) "Après ce soir, on va arrêter de faire de concerts pendant un certain temps" (le foule "Oooooooh") "On va en profiter pour enregister notre nouvel album" (la foule: Ouaaaaaaais !) "Et vous savez-quoi, ce soir on va vous en jouer un morceau en avant-première" (la foule en délire: Oooooouuuuaaaaais !) "Vous me direz après si ça vous a plu..." etc... etc... Ce garçon a loupé sa vocation, c'est de la politique qu'il aurait dù faire ! Mais par pitié, qu'on lui retire une bonne fois pour toute son sourire de toréador !!

Deux petites vidéos du concert de 2006 à Véga, autrement plus excitant que celui d'Eurosonic.




www.myspace.com/kaizerso


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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 17:49
Je me doutais bien que la municipalité de Groningen n'avait pas fait bâtir un Opéra depuis ma dernière venue un an plus tôt, mais tout de même..., je n'avais pas imaginé que derrière cette appellation ronflante "De Opera" se cachait en fait un méchant chapiteau planté au milieu d'un terrain vague et traversé de courants d'air ! Le genre de nouveauté dont Eurosonic aurait pu se passer, d'autant plus que - fait exceptionnel dans ce festival ultra-minuté - l'installation des groupes se déroulait dans un chaos indescriptible entrainant de ce fait un joli retard. Dommage pour Admiral Freebee, le groupe du belge Tom van Laere, qui allait subir les conséquences de cette organisation défaillante. Apparu en 2003, Admiral Freebee pratique un rock d'inspiration américaine dans la grande tradition d'artistes comme Dylan, Springsteen, Neil Young ou Tom Petty: rien de particulièment avant-gardiste donc, mais un solide classicisme que l'artiste anversois défend avec un rare talent et beaucoup de panache.

AdmiralFreebee2-Web
(Admiral Freebee live at De Opera, Groningen 14/01/10, photo: rockomondo)

A quelques semaines de la sortie de son quatrième album, "The honey and the knife", le groupe annonce sa couleur pour 2010: un rouge électrique ! Si le single "Always on the run" affiche une mélodie tubesque à souhait, à mi-chemin entre Bowie et les Stones des années 80, le reste s'annonce tendu et méchant, au diapason du chant inhabituellement rocailleux d'un van Laer gargarisé aux tessons de bouteille. Les chansons - encore inconnues quelques secondes plus tôt - s'imposent dés la première écoute, catapultées par un groupe à la cohésion irréprochable et d'ébouriffantes parties de guitare. Tout cela était déjà bien excitant, mais l'intervention des organisateurs venus demander à van Laere de mettre fin prématurément à son set achève de mettre le feu aux poudres. Furieux, le barbu se lance alors dans un dernier morceau en forme de baroud d'honneur, un hallali sanglant à l'issue duquel on le retrouve presque nu, fumant et titubant, et nous carrément sonnés et se demandant ce qui venait de se passer ! Si l'on se posait la question de savoir pourquoi le concert d'Admiral Freebee prévu le 4 avril prochain à l'Ancienne Belgique de Bruxelles affichait déjà complet, on venait d'avoir la réponse !


www.myspace.com/admiralfreebee1
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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 22:53
Pour inaugurer le festival officiel, mon idée était de déroger à mes principes et d'aller voir pour une fois... un groupe britannique. Mais pas n'importe quel groupe: celui qui fait le buzz actuellement, celui dont tout le monde parle: The XX ! J'aimais bien l'idée d'être peut-être le seul dans le public à ne rien savoir de ce que je venais voir, à aborder ce groupe avec des oreilles vierges et sans idées préconçues. OK, j'avais bien bien prévu qu'il y ait du monde, voire même beaucoup de monde à ce concert, mais peut-être pas AUTANT de monde ! En arrivant devant le Stadschouwburg vingt-cinq minutes à l'avance, c'est déjà une file interminable qui serpente le long de la rue: à croire que la moitié des festivaliers se sont donnés rendez-vous ici ! Comme quelques éclaireurs reviennent en annoncant que la salle est déjà pleine, j'abandonne et adopte le plan B: aller voir les suédois Royal Republic, des inconnus ou presque puique leur premier album ne sort qu'après le festival. Mais j'avais bien aimé sur MySpace leur petits brûlots punkoîdes "All because of you" et "Walking down tthe line", et la voix du chanteur qui me rappelle celle de...celle de qui au fait ? Quoi qu'il en soit, ce quatuor de Malmö pouvait bien se révéler une bonne surprise. Raté ! En fait. Royal Republic est un gentil petit groupe de punk propret aux préoccupations très "American pie" et dénué du moindre charisme. Le bassiste et le guitariste on beau se camper les jambes écartées et agiter frénétiquement la tête ils ne suscitent - au mieux - qu'un léger amusement. Comme le son laisse de plus fortement à désirer, trois morceaux suffisent pour me faire une idée.

Royal-Republic-Web

 Allez hop ! Direction le Grand Théatre pour tenter l'expérience des Norvégiens Wardruna. Là se joue un tout autre spectacle à base de paganisme scandinave et de magie runique. Dépaysement garanti: derrière des pieds de micros croulants sous des amulettes façon "Blair-Witch" la silhouette de trois offciants tout en noir se découpe sur une lumière dorée. Un peu en retrait, entouré d'ombres mystérieuses, un quatrième lascar en total look peau-de-lapin martelle un tronc d'arbre avec deux grosses branches. La musique est au diapason de ce décorum: elle déploie de sombres mélopées aux rythmes obsédants et aux vocaux guturraux, sans doute propres à émoustiller les Esprits des forêts et des fjörds, mais beaucoup moins les oreilles de votre serviteur. Bouh, même pas peur ! Je ne serai pas surpris d'apprendre un peu plus tard que l'instigateur de cette grand-guignolade vient du death métal et aurait sans doute dù y rester.

Wardruna-Web 

Je monte à la seconde salle du même Grand Théatre pour y voir - enfin ! - le Mari Boine band. Je dis enfin, car ce concert, ça fait sans doute, combien ?... dix ou quinze ans que je l'attends. J'ai toujours porté de l'intérêt aux musiques traditionnelles du Grand Nord en général et à Mari Boine en particulier, surtout après avoir vu - il y a très longtemps de cela - un excellent documentaire qui lui était consacré sur Arte. Ce rendez-vous était donc l'aboutissement d'une longue attente qui fut, ce soir-là, presque totalement récompensée. Le "presque" vaut pour les moments où Mari Boine lâche un peu trop la bride à ses musiciens et qu'ils se lancent dans de longs solos jazzy. Rien de tel pour briser la scansion hypnotique des morceaux et c'est dommage, car lorsque celle-ci est respectée, ces longues pièces répétitives - on en a heureusement eu la preuve en plusieurs occasions - sont capables de vous emmener très haut. Ou peut-être au contraire très profondément en vous, dans un état second proche de la transe chamanique. Les amuseurs de Wardruna - présents dans la salle - pouvaient en prendre de la graine ! Pour respirer un peu entre ces pièces de résistance, Mari Boine nous avait également reservé quelques ballades d'une beauté immaculée. Malgré les années qui passent, son chant reste d'une précision tranchante. D'une étonnante sobriété sur les ballades, il décolle littéralement sur les improvisations en joik, le chant traditionnel du peuple Saami dont Mari Boine est sans doute la représentante la plus connue. Le language articulé disparait alors et viennent s'y substituer des sons primitifs appris de la nature et des animaux, dont on peut douter parfois que des cordes vocales humaines puissent être responsables. Ceci sans que jamais n'entre en jeu la notion frelatée de performance. Au contraire, tout ici reste authentique et naturel. Ces moments rares auront fait de ce concert - malgré ses mineures imperfections - ma première grande émotion du festival.

 Mari-Boine-Web

www.myspace.com/royalrepublicsweden

www.myspace.com/wardruna

www.wardruna.com

www.myspace.com/boine

fr.wikipedia.org/wiki/Mari_Boine_Persen

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 18:10
C'est sous la neige que Groningen accueille cette année des festivaliers qui n'ont jamais été aussi nombreux. Une première dans l'histoire du festival: les 12000 billets mis en vente se sont arrachés en moins d'une journée ! Ajoutez à ces spectateurs payants quelques 2800 professionnels (programmateurs de salles et de festivals, agences, tourneurs, journalistes, etc...) pour avoir au moins une certitude: les concerts n'auront pas lieu devant des salles vides.

Snowy Groningen

Petit rappel du déroulement des opérations: le jeudi et le vendredi soir, c'est Eurosonic, programmation internationale dans une bonne vingtaine de salles du centre ville (la plupart équipées de deux scènes). Le samedi soir, c'est Noorderslag, affiche exclusivement néerlandaise dans les différentes salles du Palais des Congrès local, l'Oosterport. En fait, avant même l'ouverture officielle du festival, on peut déjà faire le plein de musique live avec les showcases programmés dés le jeudi après-midi chez Plato, le disquaire indé du coin. Beaucoup de Belges sur la mezzanine du magasin ce jour là, à commencer par ceux de Tommigun. J'espérais beaucoup de cette nouvelle formation dont certains musiciens officient habituellement dans trois des meilleurs groupes belges du moment: Rumplestitchkin, Kawada et Thou. Malheureusement, la musique de Tommigun, pour être agréable, n'en manque pas moins sérieusement d'originalité. Trop sage, trop lisse, trop formatée, on ne retrouve ici ni  la fantaisie et l'invention de Thou et de Rumplestitchkin, ni les somptueuses mélodies de Kawada. Reste un hybride pas déplaisant - surtout lorsque ça s'énerve un peu - mais tout de même un peu décevant par rapport à ce qu'on pouvait en attendre.
Bonne nouvelle pour la seule fille d'Isbells, elle a échappé à l'épidémie de calvitie galopante qui semble avoir frappé ses trois compagnons. Heureusement, la force du groupe ne réside pas dans ses cheveux, mais bien plutôt dans ses mélodies délicatement ourlées, son instrumentation cristalline et ses choeurs aériens. Ces quatre-là arrivent à tirer le meilleur d'un genre -  folk en l'occurence - pourtant rebattu ces dernières années et leur premier album, à la hauteur de cette belle prestation scénique, mérite largement les louanges dont il est l'objet. A découvrir d'urgence.



On sera moins enthousiaste pour ce autre groupe de Louvain qu'est Customs. Look impeccable (brushings et costars gris portés sur cols roulés rouges) mais musique déjà mille fois entendue - et en mieux - chez Interpol et Editors, pour ne citer qu'eux. Si l'on ajoute à cela un consternant manque de présence scénique, on se demande quelle est au juste l'utilité de ces caricatures post-punk.

www.myspace.com/tommigunmusic

www.myspace.com/theisbells

www.myspace.com/customstheband

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 09:45
Ca vous intéresse un petit cousin ibérique de Jens Lenkman et des Kings Of Convenience ? Bougez pas, on a ça en rayon. Wild Honey, ça s'appelle. Du beau produit. De la qualité. Pas un simple ersatz ou de la vulgaire copie. Le madrilène Guillermo Farré (Wild Honey, c'est lui) était jusqu'ici bassiste du groupe Mittens - inconnu sur nos tablettes mais on va se renseigner - avant de transformer son appart' en studio et d'y enregistrer ce petit miracle d'album. Dés les premières notes, tout y est: voix mezzo, choeurs qui font ouh-ouh, claquements de mains, vite rejoints par un ukulélé, une trompette, un mélodica, quelques sifflottements, sans oublier les cristallins ting-tings d'un glockenspiel. En gros tous les ingrédients indispensables à la première leçon du manuel "Twee-pop pour débutants". Sauf que ces débutants-là n'ont à l'évidence aucun besoin de recette pour réussir leur petite cuisine à la fois légère et savoureuse. En douze morceaux dont pas un ne dépasse les 180 secondes, Wild Honey alterne douce mélancolie ("1918-1920"), pop aérienne ("To steal a piece of Art"), valses rêveuses ("The big parade" au rythme samplé sur un grincement de rockin' chair), bossa mutines ("Gold leaf"), douceurs façon Fab' four ("Hal Blaine's beat", le single), tubes en or massif ("Isabella"), le tout sans le moindre faux pas et en 28 minutes 38 secondes chrono, pesé, emballé. Autant dire la bonne affaire du moment d'autant plus que tout l'album est disponible en téléchargement gratuit (et en 320 kbps, s'il vous plaît !) sur la page Bandcamp de l'artiste. Ceux qui veulent profiter pleinement de la belle pochette signée Grande Graphix seront bien inspirés d'acheter la version en vinyle rouge, vendue avec le CD pour le coté commode (mais on ne peut pas se procurer ce dernier séparément: on a des principes chez Wild Honey...). Futur disque du mois dans Rockomondo (l'émission), haut la main !


WILD HONEY : "Hal Blaine's beat" (merci à playgroundmag.net)

WILD HONEY : "Whistling rivalry" (merci à restlessthings.net)

WILD HONEY : "1918-1920" (idem)

WILD HONEY : "To steal a piece of Art"

Téléchargez gratuitement tout l'album en fichier zip.

Visitez la page MySpace de Wild Honey.

Achetez "Epic handshakes and a bear hug".
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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 09:32
Pedro Almodovar dit de lui qu'il est l'un des artistes les plus talentueux du moment, tous pays confondus. Rodrigo Leāo n'est pas à proprement parler un nouveau venu sur la scène musicale portugaise. C'est au début des années 80, en pleine mouvance new-wave, qu'il apparaît avec Setima Legiāo, groupe devenu culte aujourd'hui en compagnie duquel il grave quelques précieux albums (s'il ne faut en citer qu'un, l'excellent "A um deus desconhecido" en 1984). Puis il s'associe à Pedro Ayres Magalhāes d'Herois Do Mar - autre groupe culte et controversé de cette époque - pour fonder Madredeus. Ensemble, il vont dépoussiérer le fado et bénéficier d'une reconnaissance internationale jusqu'en 1993, date à laquelle Rodrigo Leāo commence à enregistrer sous son propre nom avant d'abandonner définitivement Madredeus l'année suivante. Aujourd'hui associé au Cinema Ensemble, il nous livre avec "A māe" son disque le plus ambitieux et le plus abouti. D'une durée de près de soixante-cinq minutes, "A māe" alterne pièces instrumentales d'inspiration classique - pas toujours dénuées, malheureusement, d'une certaine miévrerie - et chansons inspirées du fado, du tango et de la pop, le tout saupoudré d'ambiances sonores collectées autour du monde par cet éternel voyageur. Sur son album "Cinéma" de 2004, Rodrigo Leāo avait attiré à lui des pointures telles que Beth Gibbons (Portishead) ou Ryuichi Sakamoto. Ici c'est Stuart Staples (Tindersticks) et Neil Hannon (The Divine Comedy) qui s'y collent en offrant à l'album deux sommets inégalables ("The lights hold so many colours" et "Cathy"). Rien que pour ces précieuses pépites, l'album mériterait l'acquisition, mais ce serait oublier tout le reste: les accordéons chavirants de "Canciones negras", les croassements de grand fumeur de Daniel Melingo (l'argentin qui fait rocker le tango) sur "No sé nada", les notes bleues lusitaniennes de "Vida tāo estranha"...
Sur la pochette, on croirait voir un soleil surgir d'une nuit noire. C'est effectivement ce à quoi fait penser, la plupart du temps, "A māe".

 

RODRIGO LEÃO & CINEMA ENSEMBLE (feat. Neil Hannon) : "Cathy" (extrait de "A māe", 2009)

RODRIGO LEÃO & CINEMA ENSEMBLE (feat. Ana Carolina) : "A corda" (extrait de "A māe", 2009)

Visitez la page MySpace de Rodrigo Leāo.

Achetez "A māe".

(Music files are for promotion purpose only. If you have rights on them and want them to be removed, just ask to rockomondo(at)hotmail.com and it will be done immediatly)
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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 23:39

Au rayon des (très) bonnes surprises, ma découverte toute récente de l'existence d'un troisième album des italiens Yuppie Flu. C'est en 2003 que j'avais découvert ce quatuor d'Ancône avec leur premier album "Days before the day" et j'étais tombé instantanément amoureux de leur pop élégante aux forts parfums psychédéliques, synthèse improbable et pourtant parfaitement maîtrisée de The Notwist, Mercury Rev et des Moonbabies. Deux ans après ces débuts remarqués, l'attachant "Toast Masters" remettait le couvert dans une version moins sophistiquée, dénuée cette fois-ci de toute électronique. Et voici donc à présent le troisième opus du groupe de Matteo Agostinelli, que je découvre avec plus d'un an de retard puisqu'il est sorti en fait au printemps 2008. Mais quelle importance quand on met la main sur un album de ce niveau ? Si "Fragile forest" est sans doute le disque le plus diversifié de Yuppie Flu, il n'en garde pas moins une totale cohérence qui lui permet de passer sans faillir d'une pépite shoegazer comme la chanson qui lui donne son titre à une petite merveille de composition à tiroirs ("Eyes": banjo, choeurs à tomber, solo de guitare tout en retenue). Ailleurs, on passe d'une ballade héritée des Beatles ( "The night and I": on pense à "Julia", pour vous situer le niveau !) à une douceur lysergique livrée avec tabla et sitar ("Cold device"), ceci avant de renouer avec l'électronique sur le très Lennonien "Make it happen". Ce parcours parfait se referme avec le captivant crescendo de "Summer afternoon" et l'apaisé "Blue Plot", pour le coup très Mercury Rev /  Flaming Lips avec son piano et ses vocaux haut-perchés.

Aucune excuse pour se défiler: on peut télécharger cet album pour le prix qu'on veut sur le site du groupe. C'est vous qui choisissez ce que vous désirez verser. Mais peut-être serait-il plus malin de profiter des soldes de leur label Homesleep (jusqu'au 31 octobre) pour se procurer à prix très doux ( moins de 5 euros) la version physique de l'album en livret deluxe (mais avec un hideux artwork: dommage !). Ce sera l'occasion de commander également les deux premiers albums si vous ne les possédez pas déjà, mais aussi ceux de leurs compagnons de label Giardini di Miro, Julie's Haircut, et surtout, surtout, l'indispensable second album de Midwest "Whatever you bring we sing", conseillé déjà à plein d'amis dont aucun ne s'est plaint.

YUPPIE FLU : "Sensitive kingdom" ("Sensitive" single, face A, février 2009)

YUPPIE FLU : "She's lost it all" ("Sensitive" single, face B)

Téléchargez "Fragile forest" pour le prix que vous voulez.

Achetez "Fragile forest" (4,99 €) et les autres disques du label Homesleep (3,99 €) sur le site du label (prix valables jusqu'au 31 octobre, port: 2 €)

Visitez aussi la page MySpace de Yuppie Flu.

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