Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Rockomondo
  • : L'audio-blog des musiques rock, pop, folk, électro du monde entier.
  • Contact

Rockomondo

Rockomondo est une émission diffusée en direct chaque jeudi soir de 21h00 à 22h00 sur Radio Primitive (92.4, Reims et la région) et rediffusée le même jour à la même heure sur Euradio (101.3, Nantes) la semaine suivante. La programmation en est principalement rock, pop, folk et électro, en majeure partie indépendante (mais pas seulement), et surtout axée sur les productions de pays autres que l'Angleterre et les Etats-Unis.

Ecoutez Rockomondo

Rockomondo est aussi un site internet en anglais relatif à l'émission www.rockomondo.com actuellement en sommeil dans l'attente d'un nouveau design. Mais vous pouvez toujours y consulter de nombreuses archives.

Enfin Rockomondo a une page facebook, où vous trouverez toute l'actualité de l'émission et où vous pourrez rejoindre nos amis.

Contact Courrier:

ROCKOMONDO

19 rue de Courcelles

51100 Reims

France

Recherche

Avertissement

Les morceaux figurant sur ces pages vous sont proposés à titre promotionnel par les artistes ou par leurs maisons de disques sur leurs propres sites. Rockomondo ne vous fournit que les liens vous permettant d'y parvenir plus facilement. Si vous aimez ce que vous entendez ici, soutenez les artistes : achetez leurs disques. Si vous détenez les droits de fichiers audio ou photo figurant sur ces pages et souhaiteriez qu'ils n'y figurent pas, informez nous-en par un simple mail à rockomondo(at)hotmail.com. Votre demande sera immédiatement prise en compte.

Articles RÉCents

Catégories

20 janvier 2006 5 20 /01 /janvier /2006 23:45

A peine remis du choc Existensminimum, je me précipite vers Images pour le concert de Jose Gonzalez. Cela fait déjà deux fois que j'aurais pu le voir dans d'autres festivals et que ça ne s'est pas fait pour diverses raisons. Aussi, ce soir je suis bien décidé à ne pas le manquer et je me dépèche pour arriver à l'heure. Images est un nouveau lieu à Groningen, un mélange de brasserie et de cinéma d'art et d'essai. Le décor est sans doute un peu branchouille, mais n'empèche, il ne me déplairait pas d'avoir un endroit comme celui-là à Reims. Seulement, lorsque j'arrive à la porte de la salle après avoir traversé les tablées de dineurs bobos, le concert affiche déjà complet. L'effet pub Sony ? Pas impossible, mais ça me fait rater mon troisième rendez-vous avec Jose Gonzalez. Dommage...

Solution de repli, le Vera, la salle rock par excellence de la ville, où se produisent Dungen, d'autres Suédois précédés par une flatteuse réputation. Lorsqu'ils entrent en scène, c'est un peu comme si l'on tombait dans une faille de l'espace temps et qu'on se retrouve au début des années soixante-dix: chevelures luxuriantes, jeans pattes d'eph', instruments millésimés, visiblement ces garçons se sont trompés d'époque. Il y a même un gros orgue Hammond rafistolé au chatterton, copie conforme de celui de Keith Emerson, et dont on imagine qu'au cours de sa longue existence, il a du faire suer de la bière à quelques roadies. Evidemment, la musique s'accorde à l'image, un vrai festival de fuzz et de wah-wah dispensé au cours de longs passages instrumentaux semi-improvisés où chacun des musiciens, tête baissée sur son instrument, semble parti dans son petit trip personnel. Manque plus que le solo de batterie d'In-A-Gadda-Da-Vida et les odeurs de patchouli pour que la fête soit complête. Soupçonnant que tout ça pourrait fort bien ne pas tarder, je préfère m'éclipser discrètement.

 ( Dungen à Vera, 13.01.2005)

Finalement, ceci me permet d'arriver en avance au Minerva pour le concert que j'attends avec le plus d'impatience, celui de The Robocop Kraus. Minerva est un complexe culturel de construction récente située au sud du centre-ville. Et déception en y arrivant: la superbe grande salle est occupée par les très bourrins Gods Of Blitz ( ! ) tandis que The Robocop Kraus est relégué dans une sorte de hall sans profondeur et sur une scène de fortune. L'après-midi, j'avais vu le groupe interprêter quelques morceaux en showcase à Plato et c'était déjà formidable, mais j'avais eu le sentiment que le chanteur l'avait joué à l'économie, qu'il s'en était gardé un peu sous le coude. Et effectivement, dés qu'il arrive sur la scène du Minerva, on peut juger de la différence. Là, c'est tout de suite à fond et sans retenue. Comme ces cinéphiles qui se mettent toujours au premier rang pour se faire "avaler" par le film, lui se tient en permanence en équilibre à l'extrème bord de la scène, au plus près du public. Et quand ce n'est plus suffisant, il plonge carrément dedans, fendant la foule pour aller à la rencontre des spectateurs du fond de la salle. S'il n'y avait qu'un seul un mot pour définir The Robocop Kraus, ce serait  "générosité". Ces types vous en donnent plus. Et ils ne se la pètent pas, ce qui change agréablement de certains branlotins Britanniques. Le groupe, toujours au maximum, jouera ainsi de larges extraits de son fantastique dernier album ( Aaah, " All the young men" en live !!), mais aussi de nombreux titres tirés des disques précédents. Pour finir, Thomas Lang démontera sans ménagement la batterie - alors que son utilisateur est toujours en pleine action - arrêtant ainsi irrémédiablement le concert. Les musiciens sont à tordre, ce qui ne les empêchera pas de revenir saluer tous en rang, en se tenant par les épaules, comme au théâtre. Le genre de petit détail qui vous fait les aimer encore plus.

 
 ( Thomas Lang ne fait pas semblant à la Cantina du Minerva, 13.01.05)

JOSE GONZALEZ : quatre morceaux en écoute sur www.myspace.com/josegonzalezmusic

THE ROBOCOP KRAUS : trois morceaux en téléchargement libre sur www.myspace.com/therobocopkraus . D'autres sont toujours disponibles sur la page que j'avais consacrée au groupe il y a quelques temps et qui se trouve ici. Et puis aussi deux vidéos ici.

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2006 5 20 /01 /janvier /2006 10:30

Ce que préfère dans un festival, c'est de me faire surprendre. Aller voir un groupe dont je n'avais jamais entendu parler ou dont je n'attendais rien, et rester scotché. L'édition 2006 d'Eurosonic m'aura encore offert ce petit frisson avec la découverte d'Existensminimum. Derrière ce drôle de nom se cache non pas un groupe mais une seule personne, en l'occurence le Suédois Magnus Henriksson, connu déjà pour être le batteur des très populaires ( dans son pays) Moneybrothers. Existensminimum est son projet solo. Enfin, solo, façon de parler, car suivant un courant très en vogue actuellement, notre homme s'est entouré d'une véritable tribu d'une bonne dizaine de musiciens. Un sacré personnage cet Existensminimum ! Imaginez un mélange de Bonaparte et de Dennis Hopper jeune, évoluant constamment sur un fil tendu entre candeur et arrogance. Son jeu de scène est parfois étrangement théatral, à d'autres moments complêtement déjanté. Et sa musique souffre de la même schizophrénie. La plupart du temps, Existensminimum pratique une pop bricolée mais sophistiquée , pour laquelle il utilise toutes les possibiltés de son groupe: cuivres ouatés, électronique discrète, fins entrelacs de guitare. On retrouve ici un son typiquement suédois, proche de groupes comme The Concretes, The Plan ou Jens Lekman, mais aussi l'influence des musiques de films 60's ou de la variété haut de gamme d'un Jim Webb ou d'un Burt Baccharah. Et puis en un instant, tout peut basculer dans le bruit et la fureur. C'est très déstabilisant. On est en train de flotter doucement sur une musique de John Barry et en l'espace une seconde on se retrouve plongé dans un fracas de guitares électriques et de saxes free.

 ( Existensminimum à De Beurs, le 13 janvier 2006)

C'est d'ailleurs dans un chaos indescriptible que se termine le concert. Après avoir escaladé les amplis, être tombé de scène la tête la première et avoir escaladé un poteau dans la salle jusqu'au plafond, Existensminimum disparait définitivement dans la foule. Son groupe continuera encore cinq bonnes minutes à dézinguer méthodiquement ses instruments avant de disparaître, lui aussi.

Revenant dans la même salle pour un autre concert quelques heures plus tard, j'eus la très bonne surprise d'y retrouver quelques singles que Existensminimum avait laissé derrère lui. Ils avaient manifestement servi de sous-verres et étaient un peu collés par la bière, mais restaient cependant très écoutables. D'ailleurs ils n'ont pas quitté mon lecteur CD depuis. Un album est prévu avant l'été. Je vous ferai signe à ce moment là...

EXISTENSMINIMUM : " Running down everyone" ( sur l'EP du même nom)

EXISTENSMINIMUM : " From me to you" ( sur l'EP " The on and on", 2004)

EXISTENSMINIMUM : " From me to you" ( vidéo)

Achetez les disques d'Existensminimum ( vivement conseillé, ne serait que pour le " Radio LXMBRG remix" de From me to you, très supérieur à la version proposée ici, et l'extraordinaire morceau électro qui referme le disque). L'ep est vendu en package avec deux autre productions du même label, mais pour vraiment pas cher. Sinon, on peut le télécharger légalement pour moins de trois euros ici.

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2006 3 18 /01 /janvier /2006 23:49

Si l'on croit le vieux dicton selon lequel les amis de nos amis sont nos amis, je devrais être très ami avec les Danois de Campsite. Leur manager joue dans Lampshade, leur producteur fait partie des irréprochables At The Close Of Everyday, Lydia Wever, de Brown Feather Sparrow chante sur leur premier album: rien que des gens de qualité et que j'aime bien... Alors comment se fait-il que tout semble si creux et artificiel lorsqu'on voit Campsite sur scène ? L'explication tient peut-être à ce que, se produisant dans la plus grande salle du festival et devant un parterre très showbiz-showbiz, le groupe a cherché à trop bien faire et à se mettre dans la poche les programmateurs de festivals et patrons de labels venus les voir. Résultat: l'impression de se trouver devant une bande d'acteurs inexpérimentés surjouant leurs rôles. On n'y croit pas ! Déception donc, mais pour cette fois je laisse cependant à Campsite le bénéfice du doute, d'autant plus que leur premier album - quoiqu'inégal - contient quand même une jolie brochette de chansons imparables.

 ( Campsite sur la scène du Grand Théatre, 12.01.06)

Achetez l'album de Campsite.

Il est presque 1h30 lorsque j'arrive au Simplon pour y découvrir une Barbara Morgenstern hilare. A l'évidence, la Berlinoise est d'excellente humeur. Le concert n'est même pas commencé qu'elle a déjà lancé une bonne quinzaine de vannes, et lorsqu'elle se décide enfin à se mettre à la tâche ( " Comme on est en retard, on va tout jouer en accéléré" ), elle s'amuse visiblement comme une folle au milieu de ses claviers, laptops, et autres boitiers bizarroîdes, aidé en cela à la batterie par Robert Lippok ( To Rococo Rot) avec qui elle a sorti récemment un album commun sous le nom de Tesri.

Pendant les concerts, j'ai l'habitude de noter sur un petit carnet tous les détails et diverses impressions que je pourrais oublier par la suite. Et lorsque je les relis après, il m'arrive parfois de tomber sur des choses que je ne me souvenais absolument pas avoir écrites. Exemple, à la page Barbara Morgenstern, au milieu de divers gribouillis je lis " Bon-enfant" ! " Bon-enfant" ??!! Ce n'est pourtant pas une expression que j'utilise souvent, mais c'est pourtant ce qui m'était venu à l'esprit en écoutant la facétieuse allemande. Qu'on se le dise: dans le genre "electronica", voici donc le sous-genre "electronica bon-enfant"... Et finalement, cela définit plutôt bien la musique de Barbara Morgenstern: joyeuse, dansante, chaleureuse, ludique, pas prise de tête pour deux ronds. Avant que le concert ne prenne fin, on aura encore droit - entre autres clowneries - à une version a capella de " L'oiseau de feu" de Stravinski, ainsi qu'à un final très rock n'roll à la guitare électrique, galipettes comprises ! Privilège de ce concert de fin de soirée: il y aura même deux rappels ! Après ça, il ne restera plus qu'à aller se coucher le sourire aux lèvres en espérant que la seconde journée du festival soit aussi réussie que la première.

 ( Barbara Morgenstern sur la scène du Simplon, 12.01.06)

BARBARA MORGENSTERN : " Aus herterens himmel"

BARBARA MORGENSTERN : " DR.MR"

B. MORGENSTERN & ROBERT LIPPOK : " Please wake me for meals"

Achetez les disques de Barbara Morgenstern.

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2006 2 17 /01 /janvier /2006 23:51

Je ne l'ai pas fait exprès, mais ma chambre est coincée entre deux bars à musique où ont lieu des concerts d'Eurosonic: De Spieghel d'un côté, et Shadrak de l'autre. Je n'ai donc que quelques mêtres à faire pour rejoindre ce dernier où Audiotransparent est prévu à 23h30. Le Shadrak est une sorte de long couloir terminé par une scène minuscule où à mon arrivée se produit un groupe de rap. Mais de toute façon, c'est à l'étage que joue Audiotransparent, dans une seconde salle en tous points identique à la première. Le groupe n'a pas eu à voyager longtemps pour arriver là: ils habitent en ville. Si vous voulez rencontrer leur batteur ( qui est aussi celui des très pop Benjamin B.), ce n'est pas bien difficile: il fait partie de l'équipe de Plato, le magasin de disques dont je vous parlais hier. J'avais découvert Audiotransparent avec " Lowhigh", leur premier EP en 2002, et j'étais tombé instantanément sous le charme de cette musique lente et majestueuse, de la finesse de leurs arrangements, de la voix chaude et prenante du chanteur Bart Looman. Les deux albums qui avaient suivi ( "Audiotransparent" en 2003 et "Nevland" l'année passée, tous deux chez LVR ) avaient confirmé tout le bien que je pouvais penser de ce quintet trop discret.

Sur la scène exiguë du Shadrak, il n'était pas question de rééditer la formule avec quatuor à cordes et projections employée par le groupe lors de la sortie de son dernier album. C'est donc un Audiotransparent tout en simplicité qui se présente à nous. Pas de frime, pas d'effets inutiles, pas de recherche vestimentaire particulière. Juste cinq garçons qui pourraient être vos voisins de palier. Et leur musique...  Car c'est bien cela qui importe ici, pas vrai ? Une musique intense, habitée, vibrante, qui semble presque dépasser ceux qui la produisent. Une musique que devant ce public d'amis acquis à leur cause, ils délivrent comme s'il s'agissait d'inconnus à devoir encore convaincre. Talent, humilité, bon esprit: Audiotransparent à trop de qualités pour que seuls leurs compatriotes en profitent.

AUDIOTRANSPARENT : " The friday of our lives" ( extrait de " Nevland")

AUDIOTRANSPARENT : " Two sides" ( extrait de " Audiotransparent")

AUDIOTRANSPARENT : " Draw yourself a tree ( Machine Fabriek remix) "

AUDIOTRANSPARENT : " Fire engine red" ( vidéo)

Achetez les albums d'Audiotransparent.

Visitez aussi www.myspace.com/audiotransparent

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2006 1 16 /01 /janvier /2006 23:29

Par où commencer pour inaugurer ce festival alors que tant de groupes se produisent en même temps ? J'hésite entre les italiens de Afterhours et les Néerlandais de Ghost Trucker. Allez, honneur à la spécialité locale, d'autant plus que cette réunion de musiciens venant de quelques uns des meilleurs groupes Néerlandais du moment ( Alamo Race Track, Caesar, Seesaw, Kopna Kopna) ne devrait normalement pas réserver de mauvaise surprise. Et effectivement, dans le vieux ballroom poussièreux et rococo de De Beurs, les Ghost Truckers sont tout à fait à leur place avec leur pop mélodique et douce-amère. Est-ce du au son des instruments vintage ? Il y a comme une sorte de nostalgie diffuse qui émane de ces morceaux dont aucun n'est pourtant vraiment triste. Un sentiment encore renforcé par la projection de vieux films couleur sépia derrière le groupe. Le concert est agréable, pourtant on a l'impression que Ghost Trucker reste en retrait, qu'ils ne délivrent pas encore tout ce dont ils sont capables. Rendez-vous lorsque sortira l'album, prévu chez Excelsior.

 
 ( photo: www.eurosonic.nl )

GHOST TRUCKER : " I got the strangest thoughts" ( extrait:1 mn 30)

 

Pas le temps de courir au Simplon, la seule salle un peu éloignée du centre pour écouter les Allemands de Napoli Is Not Nepal. Pas envie non plus de revoir le Suédois Thomas Denver Jonsson qui ne m'avait pas convaincu l'aprés-midi en showcase à Plato ( le meilleur disquaire rock de la ville). Du coup je zappe la tranche horaire, et ne connaissant rien de ce qui passe ensuite, je me dirige tranquillement vers la Muziekschool où vont se produire les Suisses de Marvin. Mauvaise pioche ! La Suisse nous réserve parfois d'excellentes surprises, mais pas avec ce groupe de pop passe-partout qui sonne comme un millier d'autres. Après avoir écouté deux morceaux ( le second vraiment par acquis de conscience) je fonce au Mutua Fides pour ne pas manquer les Danois de Spleen United. A la simple vue de l'empilement de Roland et de Korg qui déborde de la scène, on se doute bien qu'on n'est pas venu voir du Country & Western. Et effectivement, Spleen United excelle dans une musique synthétique venue en droite ligne du début des années 80, qui peut rappeller Depeche Mode dans son inspiration la plus sombre ou encore Ultravox période John Foxx. J'avais déjà vu jouer le groupe l'été dernier au Danemark, dans une salle trop grande, sur une scène trop grande, et j'en était ressorti avec une impression mitigée. Mais les quelques échos qui m'étaient parvenus entre temps de leur récente prestation Parisienne m'avaient donné très envie de tenter un deuxième essai. Bien m'en a pris ! Malgré leur air de n'avoir pas dormi depuis trois jours, les hommes en noir ont donné à Eurosonic un concert d'une puissance incroyable.  La musique de Spleen United en live est avant tout une expérience physique. Le groupe utilise toutes les possibilités des sons synthétiques pour faire naitre des fréquences qui vous traversent le corps, vous cueillent au plexus, brouillent les ondes de votre cerveau. Il y a quelque chose de chamanique dans cette manière de susciter la transe, renforcée encore par un des light-shows les plus agressifs qu'il m'ait jamais été donné de voir, à base d'éblouissants stroboscopes dirigés vers le public. Epileptiques s'abstenir. Mais avec ce concert coup de poing, Spleen United a mis le public dans sa poche. Premier gros succès du festival ! Il était onze heures, j'avais juste le temps d'aller boire un thé au B&B et de ressortir pour assister au concert d'Audiotransparent au Shadrak, juste à coté de l'endroit où je loge. Mais de tout ça, je reparlerai demain...

 
 ( Spleen United au Studenterhuset de Aalborg, photo: jint, www.jint.dk )

SPLEEN UNITED: " In peak fitness condition" ( vidéo)

 Achetez l'album de Spleen United.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2006 7 15 /01 /janvier /2006 23:05

Groningen ( en Français: Groningue), 180.000 habitants, cinq disquaires indépendants dans la proximité immédiate de mon B&B, un musée d'art moderne qui est un modèle du genre, aussi bien par son architecture que ses collections et sa scénographie, deux magazines culturels locaux gratuits qui sont loin d'être de simples supports de pub, pas loin de vingt-cinq salles susceptibles d'accueillir de la musique vivante en plein centre-ville... je continue ?.....

Parfois, en faisant simplement six cents kilomêtres, on a l'impression de débarquer sur une autre planête...

Premiers échos du festival demain. Ce soir, je suis un peu fatigué...

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2006 6 14 /01 /janvier /2006 14:35

Chose promise....

C'est dans l'église dont vous voyez le clocher qu'a eu lieu le concert d'ouverture du festival avec le "métal médiéval" des allemands Corvus Corax, délivrant leur propre version de Carmina Burana ( pas celle de Carl Orff) avec force bombardes, cornemuses, choeurs et grand orchestre. Burps ! Sans moi, merci, encore que ca devait être rigolo cinq minutes ( mais peut-être pas plus). A part ça, plein de bonnes choses, je vous raconte tout à mon retour car je suis en train de taper ce message à l'Office de Tourisme et des gens attendent leur tour...

A bientôt.

Partager cet article
Repost0
10 janvier 2006 2 10 /01 /janvier /2006 23:47

Bon, je viens de finir de préparer mon emploi du temps pour les prochains jours, et ça ne va pas être triste. Demain direction Groningen au nord des Pays-Bas pour les deux jours d'Eurosonic ( rock, pop, folk, électro Européen) suivis de la soirée Noorderslag ( même chose mais exclusivement Néerlandais), tous deux sold-out depuis déjà quelques jours. Pas de nouvelles page jusqu'à la fin de la semaine donc ( même s'il se pourrait que je vous envoie une petite carte postale entre temps). On se retrouve le lundi 16 janvier où j'aurai à n'en pas douter plein de choses à vous raconter. D'ici là, je vous laisse avec ce morceau des Liégois Hollywood Porn Stars, l'un des 210 groupes qui se produiront cette année à Eurosonic/ Noorderslag.

 ( photo: Benoît Delplancke )

HOLLYWOOD PORN STARS : " Actarus" ( extrait de l'album " Year of the tiger")

Achetez l'album ( également disponible en France chez tous les bons disquaires)

 

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2006 1 09 /01 /janvier /2006 21:29

Si vous pensez avoir déjà tout vu en matière de mauvais goût, c'est que vous ne connaissez pas encore Je m'appelle Mads.  Soit deux Danois passablement timbrés qui se produisent sur scène dans d'incroyables costumes d'extra-terrestres façon Soupe-aux-choux, se contorsionnent ( je n'ose pas écrire "dansent" ) en chantant en Danois des textes dont on ne veut même pas imaginer la teneur, le tout - car c'est quand même ce qui nous intéresse ici - sur une réjouissante musique électro-easy-listening à trois balles. Ajoutez des photos et dessins bien crado-pornos sur les livrets de leurs CDs, des vidéos qui JAMAIS ne passeront sur MTV, et même des produits dérivés que je laisse à votre imagination: vous avez Je m'appelle Mads. Leur passage à Spot 10 avait été un grand moment, du genre de ceux où l'on se pince en se disant " C'est pas possible...". Et quelques jours plus tard, certains spectateurs du Sonar de Barcelone - leurs témoignages sur la toile en témoignent - n'en sont pas revenus non plus. En attendant de conquérir le reste du monde, Je m'appelle Mads viennent de sortir leur second album intitulé " Deg fyrer hit elter hit af". Ce qui pour les Français est beaucoup moins drôle que le titre du premier: " Musculature de Pomfrit"

JE M'APPELLE MADS : " Glaeden ved ting"

JE M'APPELLE MADS : " Bahamas"

JE M'APPELLE MADS : " Smurt i olie"

JE M'APPELLE MADS : " Kvikstep"

JE M'APPELLE MADS : " Fisse" ( vidéo, à vos risques et périls)

L'intégralité de " Musculature de Pomfrit" est en écoute sur le site du groupe www.jemappellemads.dk, lequel mérite largement une visite de toute façon: ce n'est pas tous les jours que vous en verrez un comme ça.

Achetez les disques de Je m'appelle Mads.

La photo de Je m'appelle Mads à Sonar a été empuntée à www.lapropagationduchaos.net

Partager cet article
Repost0
8 janvier 2006 7 08 /01 /janvier /2006 23:45

Ce qu'il y a de formidable, depuis que je fais ce blog, c'est que je tombe amoureux environ une fois par jour. On a beau dire, pour vous faire aimer la vie et voir les choses du bon côté, il n'y a rien de tel ! Mais d'où sortent-elles donc toutes ces filles du web qui me font chavirer d'un couplet et d'un refrain, et viennent habiter pour quelques jours ou pour la vie sur le disque dur de mon ordinateur ? Et pourquoi ne les rencontre-t-on jamais dans la vrai vie ?? Mais le voudrait-on vraiment, alors que là, on peut en parfaite impunité les garder toutes ensembles en même temps...  Aujourd'hui, ma petite amoureuse s'appelle Annika Norlin et nous arrive de Suède où elle vient de sortir sous le nom de Hello Saferide un premier album intitulé avec un certain à-propos "Introducing: Hello Saferide" ( Razzia Records).

 ( Annika Norlin says " Ugh", photo: Mikael K. Jansson)

Et voyez à quel point je suis pas jaloux: je vous invite à tomber amoureux, vous aussi:

HELLO SAFERIDE : " Valentine's day"

HELLO SAFERIDE : " Highschool stalker"

HELLO SAFERIDE : " San Francisco"

Achetez l'album de Hello Saferide.

Partager cet article
Repost0