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  • : Rockomondo
  • : L'audio-blog des musiques rock, pop, folk, électro du monde entier.
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Rockomondo

Rockomondo est une émission diffusée en direct chaque jeudi soir de 21h00 à 22h00 sur Radio Primitive (92.4, Reims et la région) et rediffusée le même jour à la même heure sur Euradio (101.3, Nantes) la semaine suivante. La programmation en est principalement rock, pop, folk et électro, en majeure partie indépendante (mais pas seulement), et surtout axée sur les productions de pays autres que l'Angleterre et les Etats-Unis.

Ecoutez Rockomondo

Rockomondo est aussi un site internet en anglais relatif à l'émission www.rockomondo.com actuellement en sommeil dans l'attente d'un nouveau design. Mais vous pouvez toujours y consulter de nombreuses archives.

Enfin Rockomondo a une page facebook, où vous trouverez toute l'actualité de l'émission et où vous pourrez rejoindre nos amis.

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19 rue de Courcelles

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Les morceaux figurant sur ces pages vous sont proposés à titre promotionnel par les artistes ou par leurs maisons de disques sur leurs propres sites. Rockomondo ne vous fournit que les liens vous permettant d'y parvenir plus facilement. Si vous aimez ce que vous entendez ici, soutenez les artistes : achetez leurs disques. Si vous détenez les droits de fichiers audio ou photo figurant sur ces pages et souhaiteriez qu'ils n'y figurent pas, informez nous-en par un simple mail à rockomondo(at)hotmail.com. Votre demande sera immédiatement prise en compte.

Articles RÉCents

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18 mai 2020 1 18 /05 /mai /2020 18:45
J'vous ai apporté une chanson
 
"Birdy" ("Bare Bone Nest", Spirit 1989)
 
Je m'étais intéressé au rock européen dés le début des années 80, mais ce n'est qu'en 1989, après l'écoute de l'album "Bare Bone Nest" des finlandais 22-Pistepirkko, que j'ai décidé de me consacrer exclusivement aux musiques venant d'autres pays que l'Angleterre et les Etats-Unis et de créer l'émission "Rockomondo". "Bare Bone Nest" ne cachait pas sa dette au rock anglo-saxon (le rock des pionniers et le rock garage notamment) mais l'accommodait de manière singulière et définitivement européenne. On restait en terrain connu, tout en étant continuellement surpris. C'est encore plus vrai sur "Big Lupu", le chef d'oeuvre de 22-Pistepirkko, sorti en 1992. Le groupe y affirme sa personnalité hors du commun sur le single "Birdy", un de mes morceaux préférés toutes époques et tous pays confondus, avec son refrain emprunté à Prokofiev et ce pont extraordinaire de plus de trente secondes constitué uniquement de chants d'oiseaux. Tellement extraordinaire et hors norme qu'il a été coupé de la (jolie) vidéo officielle. Du coup, voici, sans autre image que la pochette de l'album, celle qui figure sur le disque.

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17 mai 2020 7 17 /05 /mai /2020 14:28
J'vous ai apporté une chanson
"Ciagle w ruchu" ("Radio Nieprzemakalnych", Wifon, 1988)
Un morceau qui m'avait scotché sur une compilation que m'avait envoyé il y a très longtemps ma correspondante polonaise, Maria. Avant Kosmetyki Mrs. Pinki, il y avait eu au début des années 80 Kontrola W., un des meilleurs groupes de la nouvelle vague polonaise qui, de toute évidence, n'ignorait rien de ce qui se passait à la même époque aux Etats-Unis et en Angleterre. Séparé en 1983 parce que les membres du groupe étudiaient dans des villes différentes, il s'était reformé deux ans plus tard et avec une formation légèrement différente sous le nom de Kosmetyki Mrs. Pinki. Entre temps, la chanteuse avait laissé tomber sa coupe de douilles bien sage pour une crinière léonine, et les musiciens avaient singulièrement durci leur propos. Pour preuve ce "Ciagle w ruchu" bien secoué, immortalisé par chance sous forme de vidéo. Kosmetyki Mrs. Pinki y réussit l'exploit de s'y montrer tout à la fois ridicule, touchant et surtout terriblement excitant. C'est la jeunesse des musiciens qui les sauve, cette manière de tout faire à fond et sans aucune retenue, de la danse de Saint-Guy de l'organiste échappé du "Cuirassé Potemkine" aux hachages furibards du guitariste en passant par les regards de gorgone de la chanteuse. On remarque dans le décor un "A" dans un cercle, symbole de l'anarchie, ce qui n'était pas tout à fait anodin dans la Pologne de Jaruzelski. Mais l'austère général qui dirigeait le pays d'une poigne de fer n'était pas né de la dernière pluie. Il savait que le rock pouvait servir d'excellente soupape de sécurité et exerçait la censure en ce domaine avec une certaine souplesse, feignant de ne pas comprendre les paroles à double-sens qui émaillaient les textes des groupes locaux. De quoi donner naissance à une scène rock riche et créative dont Kontrola W. et Kosmetyki Mrs Pinki sont d'excellents exemples à défaut d'être les plus connus. Leurs rares morceaux des années 80 sont disséminés sur diverses compilations et n'ont été réunis que l'année dernière sur un lp autoproduit sorti seulement à 100 exemplaires. Impossible à trouver donc, mais on peut cependant les écouter sur Youtube. Le groupe s'est reformé en 2002 et a sorti un album (leur premier !) trois ans plus tard.
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17 mai 2020 7 17 /05 /mai /2020 10:25
J'vous ai apporté une chanson
 
"Moderne Krankheiten" ("Geld Her !", Ink records 1981)
 
Des oubliés. Je crois qu'aucun article ou bouquin parlant de la "Neue Deutsche Welle", la nouvelle vague allemande du début des années '80, ne fait mention de Croox ce qui est à la fois dommage et injuste. Ces cinq garçons et filles étaient basés à Düsseldorf et venaient de la scène punk. Leurs deux albums, parus respectivement en 1980 et 1981 méritent largement de figurer auprès des classiques de cette époque, ceux de D.A.F ou de Palais Schaumburg. Le premier, chanté en anglais, détourne avec jubilation les styles musicaux en vogue à l'époque, punk, ska, disco, avec un humour pince-sans-rire qui n'est pas sans évoquer celui de Devo. L'électronique y est plutôt discrète, ce qui n'est plus le cas sur le deuxième album "Geld Her !", chanté cette fois-ci en allemand. Rythmes répétitifs, synthés vintage omniprésents, expérimentations en tout genre: Croox intégre l'héritage du Krautrock à son cocktail new-wave. L'humour est toujours présent, plus grinçant que jamais sur ces pépites méconnues que sont l'instrumental "Spitz", le languide "Regentropfen", ou ce "Moderne Krankheiten" qui voit les machines triompher sur l'homme.
La vidéo est faite par un fan du groupe (il y en a quand même quelques uns, dirait-on) à partir d'un vieux film de série B avec Joan Crawford . On peut écouter les albums de Croox sur YouTube, et les acheter d'occasion pour pas cher sur les sites dédiés.
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16 mai 2020 6 16 /05 /mai /2020 14:39
J'vous ai apporté une chanson
 
"The Salty Knowledge of Tears" ("Much Against Everyone's Advice", PIAS 1998)
 
Avant 2ManyDJ's, il y avait Soulwax. Les frères Dewaele n'étaient pas encore devenus les rois du mash-up, ni les propriétaires de Dewee, l'incroyable studio qu'ils se sont fait construire à Gand, mais ils étaient déjà des stars en Belgique. J'avais pu le constater, ébahi, à l'édition 1998 du festival Marktrock de Louvain où ils avaient rempli en un rien de temps la Grand Place de la ville. Des deux albums qu'ils ont sorti à cette époque - avant leur virage électronique des années 2000 - celui-ci reste de loin le meilleur. Un disque virtuose et inventif, qui m'avait fort impressionné lors de sa sortie et qui, à la ré-écoute, a tout de même un peu vieilli. Mais on y trouve néanmoins, outre le morceau qui lui donne son titre, l'impeccable "Proverbial Pants", avec les arrangements de cordes de Jason Falkner, un final d'anthologie avec "Funny" et surtout ce "The Salty Knowledge of Tears" qui fait à présent partie des "classiques" de Rockomondo. L'édition de luxe de l'album se présentait sous la forme d'un classeur renfermant sept singles vinyle et je regrette bien n'avoir pas investi à l'époque dans ce petit bijou devenu aujourd'hui introuvable.
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14 mai 2020 4 14 /05 /mai /2020 19:24
J'vous ai apporté une chanson
 
"Four Souls" ("Tragicians' hat", Delphic 2004)
 
Je ne me souviens plus très bien comment j'ai fait connaissance de ce groupe finlandais. Il me semble qu'ils avaient mis leurs premiers disques en téléchargement gratuit sur leur site internet, et j'étais très demandeur de ce genre de liens à l'époque ou Rockomondo était un blog en plus d'une émission radio. Je connaissais aussi leur producteur, l'anglais Nick Triani, qui s'occupait à Helsinki du label Delphic et jouait dans les excellents Treeball. C'est sans doute grace à lui que je possède aujourd'hui l'album où figure ce morceau. Un disque qui n'a jamais quitté la proximité immédiate de mon lecteur CD, tant il résume parfaitement tout ce que j'aime en musique: des mélodies à tomber, des arrangements riches mais jamais démonstratifs, des harmonies vocales caressantes, et un soupçon d'étrangeté pour pimenter le tout. Comme si la Californie de Love avait donné rendez-vous à l'Angleterre de Nick Drake sur les rives du golfe de Botnie. Ecoutez ce "Four Souls" qui ouvre l'album: il y a ces arpèges, cette voix chaude et un peu étranglée, et puis voici qu'une flûte apparaît pour les soutenir alors que se déploie le thème principal, quelques notes de... - est-ce un orgue ou un mélodica ? - et puis le thème reprend avec derrière cette guitare qui tricote de la dentelle. Arrive alors ce pont improbable, avec un sax dissonant juste ce qu'il faut pour que le sucre ne l'emporte pas sur le reste. Ne reste plus qu'à retrouver la mélodie pour l'envoyer très haut en un majestueux coda. Voilà. Tout l'album est du même niveau ou presque. Le suivant, "The Healer" (2007) aussi. Puis Sister Flo a radicalement changé de registre avec deux disques "ambiant" et presque totalement instrumentaux avant de se séparer au début de la décennie 2010. Leur leader Samae Koskinen est devenu très populaire dans son pays mais sa musique n'a plus grand chose à voir aujourd'hui avec celle qu'il pratiquait avec Sister Flo.

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13 mai 2020 3 13 /05 /mai /2020 11:39

J'vous ai apporté une chanson

"Parken" ("One and apart", not released 2014)


Avec Karoline Hausted, ça marche une fois sur deux. Son quatrième album "Echoes" (2013) renoue avec l'anglais et, plus embêtant, avec les synth-drums. Entre temps, la danoise a quitté son pays natal pour s'installer à San Luis Obispo, Californie, avec son mari le musicien Mark Davis. Une expérience qui donne naissance à un cycle de chansons ("One And Apart") délivrées mensuellement entre octobre 2014 et septembre 2015, et accompagnées chacune d'un court récit. De ce cycle, je ne connais que le prometteur morceau inaugural, Parken, sorti en 2014. Je n'ai jamais eu l'occasion d'écouter les autres, le site qui les accueillait a disparu de la toile (si tant est qu'il ait réellement existé), et l'album supposé les réunir est resté jusqu'à présent inédit. En attendant qu'il paraisse peut-être un jour, Karoline Hausted continue à faire de la musique en Californie, soit en duo avec son mari sous le nom de To Wake You, soit en quatuor au sein de Shadowlands, mais sans retrouver tout à fait la magie de ses meilleurs enregistrements solo.

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12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 19:33
 
J'vous ai apporté une chanson
 
"Katten i klaveret" ("Jeg tror jeg drømmer", Songcrafter music 2012)
 
Après un deuxième album aux sonorités synthétiques ("Drawings", 2010) qui m'avait terriblement déçu, Karoline Hausted revient en 2012 avec son premier disque chanté en danois: "Jeg Tror Jeg Drømmer" ("Je crois que je rêve"). Elle y renoue avec la richesse mélodique et l'instrumentation acoustique de ses débuts, mais cette fois-ci dans la simplicité nue d'une formule piano, guitare et voix. Ses chansons n'en sont que plus belles. J'ai longtemps hésité sur le choix de celle que je voulais vous faire écouter aujourd'hui avant de me décider sur ce "Katten i claveret" ("Le chat et le piano") aux évidentes influences classiques.

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12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 19:16
J'vous ai apporté une chanson:
 
"Double silence" ("Double Silence", Blush Music, 2009)
 
Cela se passait en 2007, je pense. C'est elle qui m'avait contacté sur MySpace. J'en avais été surpris. Et flatté. Mais c'étaient les démos qui accompagnaient le message qui m'avaient bouleversé. Pourtant, j'en avais entendu des chanteuses scandinaves qui chuchotaient leurs chansons tristes en caressant un clavier. Mais avec celle-ci, c'était différent. Sa musique venait remuer quelque chose que les autres ne faisaient qu'effleurer. J'étais un peu amoureux, je crois. Deux ans plus tard sortait son premier album auto-produit "Double Silence".
La question ne s'est pas posée longtemps pour savoir qui allait inaugurer cette nouvelle série.

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26 janvier 2020 7 26 /01 /janvier /2020 19:37

L'idée me titille, et il n'est pas impossible que ça se fasse bientôt.

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13 juin 2019 4 13 /06 /juin /2019 21:18

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